Parce que les régressions environnementales législatives à l'oeuvre en ce moment procèdent (bcp) moins de la souveraineté alimentaire que de la préservation des marges économiques de certains, il est en effet temps de regarder ces chiffres.
Je mets le tableau en bonus.

Je recevrai Fiona Mille, présidente de Mountain Wilderness France, le 10 février à 18h à Sciences Po Grenoble pour une conférence sur l'organisation des JO 2030 et plus généralement sur les aménagements en montagne au prisme du réchauffement climatique. On parlera économie et droit. Venez nombreux !

Alors, parce qu'il est temps, il faut mettre en action le droit institutionnel de l'Union. Cet accord ne peut faire l'objet d'un "splitting" au regard des conclusions du Conseil du 22 mai 2018. Donc le droit de véto existe au sens de l'article 218 du TFUE. Si splitting : recours devant la CJUE.

Reçu ce matin : merci encore à mes collègues C. Cournil et A.S. Denolle pour cet ouvrage et pour l'organisation du colloque de Rouen en 2023 : l'occasion de discuter des stratégies contentieuses pour défendre le vivant. Et pour moi de revenir sur l'émergence d'un cadre juridique pour la faune du sol

MAIS, et il y a un MAIS : cette scission n'a jamais été voulue par le Conseil dans son mandat pour le Mercosur. Le Conseil, en mai 2018, s'est même expressément à ce choix qui lui revient : voir ci-dessous ses conclusions
Si la Commission décidait de scinder l'accord, il y aurait violation du mandat

Sur cette question, regardez attentivement ces chiffres officiels sur les denrées produites en France. Qui relativisent fortement une "dépendance". Et par la même les rendements.