Sur une terre parallèle, Mulder et Scully... ont pris un sacré coup dans la gueule.

L'interprétation de Edwin Ryding était aussi très bonne. J'ai bien aimé la fin douce-amère de la 1ère saison et ça aurait dû s'arrêter là puisque ensuite, ça n'a plus rien à raconter. Finalement, QAF (UK) ça reste un sommet indétrônable, d'une grande modernité encore aujourd'hui.

We are who we are, j'avais bien aimé l'interprétation de Jack Dylan Glazer mais ça ne racontait pas grand chose dans le fond. Young Royals, j'avais bien aimé la première saison. Ça reste de la romance ado mais la psychologie des personnages était assez intéressante (August notamment)

Heartstopper je n'ai jamais pu : beaucoup trop mièvre. Looking, je n'ai jamais réussi à accrocher (malgré son réalisme). Sense 8, j'avais bien aimé la 1ère saison... et puis j'ai oublié la série 😶. Faudrait que je la regarde entièrement. Special je me souviens ne pas avoir trop aimé Ryan O'Connell.

Guedj est juste une immense merde humaine, tout simplement.

"Heated Rivalry", ça reste des mecs qui cachent leur homosexualité, je ne vois rien de moderne là dedans. J'en ai un peu marre du passage obligé par la case coming out.
J'avais aussi bcp aimé "Prime Target" où on avait un personnage principal gay sans que ce soit un sujet. On a besoin de ça.

Je peux citer "Keller - Teenage Wasteland", romance teenage classique entre un hétéro et un gay mais pour une fois, le personnage gay est le + extraverti, le méchant en somme... ça aussi, c'était frais.
Skam a prouvé qu'on pouvait faire de la romance avec du fond et du réalisme.

Pour l'ado que j'étais, c'était la première fois qu'on avait un personnage gay dans une série teenage qui assumait totalement, ça ne posait de problèmes à personne, son homosexualité n'était même pas un sujet en soi et il n'était pas cliché. Je n'ai pas le souvenir d'avoir revu un tel personnage.

Forcément, si tu compares aux contenus LGBT des 90's, on ne peut que se féliciter de l'évolution. Mais le cinéma et les séries LGBT se bornent à répéter les mêmes histoires et les mêmes schémas ces derniers temps. Je me suis rappelé récemment à quel point Maxxie de Skins avait été important.

Mais ça reste du fantasme féminin très gênant. Imaginons l'inverse : un mec hétéro fait à peu près la même chose avec un couple féminin. On aurait une levée de fourches. J'aimerais des prods LGBT un peu + originales.

Tout ce qui concerne Ilya et la Russie, c'est aussi un amoncellement de clichés. La connaissance de l'univers du hockey reste très basique. La série est étonnamment regardable, grâce à ses 2 acteurs principaux et à Jacob Tierney qui a sûrement pu injecter un regard, disons, expérimenté.

C'mon. Deux antagonistes qui tombent amoureux, c'est un cliché aussi vieux que le triangle amoureux. Un extraverti et un + réservé. A nouveau, c'est le modèle des couples hétéros calqué sur un couple LGBT (Shane dans le rôle féminin, Ilya dans le mâle). C'est pas réaliste une seconde.

La série a de la chance d'avoir deux très bons acteurs (dont Connor Storrie) pour contrebalancer l'enfilade de clichés cringes tout droit issus de l'imagination d'une meuf immature qui fantasme sur les mecs gays (qui a quand même 45 ans... ce qui est encore plus gênant).

I see he takes care of the real problem of the country. What a man 😂!

Tu sais, mon chéri, les idées de tes potes étaient aussi très populaires dans les années 30. Ça ne nous a pas empêché de vous niquer votre race. Et on est toujours disposé à recommencer 😘😘.