"Je fais la roue sur les remparts"
Aragon
"Je fais la roue sur les remparts"
Aragon
par pitié
J'étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeux
en invoquant leur dieu
Et celui qui s'est approché
seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu."
Prévert
par pitié
J'étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeux
en invoquant leur dieu
Et celui qui s'est approché
seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu."
Prévert
"Et il s’est battu pour la vérité
Il s’est battu pour la raison
Il s’est battu pour l’intelligence
On entend le bruit des galopades dans les rues vides
La rue Saint-Merri est proche
Il crève
Il est crevé
C’est au foie qu’il a pris la balle
C’était un ouvrier"
Desnos
"Et il s’est battu pour la vérité
Il s’est battu pour la raison
Il s’est battu pour l’intelligence
On entend le bruit des galopades dans les rues vides
La rue Saint-Merri est proche
Il crève
Il est crevé
C’est au foie qu’il a pris la balle
C’était un ouvrier"
Desnos
"Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !"
Baudelaire
"Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !"
Baudelaire
"Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom"
Eluard
"Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom"
Eluard
"J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon"
Aragon
"J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon"
Aragon
"Réveillez vous, assez de honte!
Bravez boulet et biscayens.
Il est temps qu'enfin le flot monte.
Assez de honte, citoyens!"
Hugo
"Réveillez vous, assez de honte!
Bravez boulet et biscayens.
Il est temps qu'enfin le flot monte.
Assez de honte, citoyens!"
Hugo
"Qu'est ce que je savais de la défaite
Quand ton pays est un amour défendu"
Aragon
"Qu'est ce que je savais de la défaite
Quand ton pays est un amour défendu"
Aragon
"Des os babares
Des lâches bêtes rodeuses du mensonge
Barbare
Du langage sommaire
....
Barbare
Des morts circulent dans les veines de la terre
Et viennent se briser parfois la tête contre les murs de nos oreilles"
Cesaire
"Des os babares
Des lâches bêtes rodeuses du mensonge
Barbare
Du langage sommaire
....
Barbare
Des morts circulent dans les veines de la terre
Et viennent se briser parfois la tête contre les murs de nos oreilles"
Cesaire
"Que le peintre de la réalité
Commence à réaliser
Que toutes les apparences de la pomme sont contre lui"
Prévert
"Que le peintre de la réalité
Commence à réaliser
Que toutes les apparences de la pomme sont contre lui"
Prévert
" j'ai fait ce que j'ai pu; j'ai servi, j'ai veillé,
Et j'ai bien souvent vu qu'on riait de ma peine.
Je me suis étonné d'être un objet de haine,
Ayant beaucoup souffert et beaucoup travaillé."
Hugo
" j'ai fait ce que j'ai pu; j'ai servi, j'ai veillé,
Et j'ai bien souvent vu qu'on riait de ma peine.
Je me suis étonné d'être un objet de haine,
Ayant beaucoup souffert et beaucoup travaillé."
Hugo
"Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir s'y mirer
S'y jeter à mourir tous les désespéré"
Aragon
"Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir s'y mirer
S'y jeter à mourir tous les désespéré"
Aragon
"Nous vous laissions dormir avec la République,
Nous, courbés sous les rois comme sous une trique,"
Rimbaud
"Nous vous laissions dormir avec la République,
Nous, courbés sous les rois comme sous une trique,"
Rimbaud
"Nul ne semblait vous voir français de préference
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrits sous vos photos
MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents"
Aragon
"Nul ne semblait vous voir français de préference
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrits sous vos photos
MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents"
Aragon
"La pluie qui tombe nette
Comme au temps d'Homère
Et du temps de Villon
Sur la tête de l'enfant et sa mère
Et le dos des moutons,
La pluie qui se répète
Qui ne peut attendrir
La dureté de tête
Ni le coeur des tyrans
Ni les favoriser
D'un juste étonnement"
Supervielle
"La pluie qui tombe nette
Comme au temps d'Homère
Et du temps de Villon
Sur la tête de l'enfant et sa mère
Et le dos des moutons,
La pluie qui se répète
Qui ne peut attendrir
La dureté de tête
Ni le coeur des tyrans
Ni les favoriser
D'un juste étonnement"
Supervielle
"Prenait fin la renonciation à visage de lâche, la sainteté du mensonge, l'alcool du bourreau.
Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrivit mon souffle"
Char
"Prenait fin la renonciation à visage de lâche, la sainteté du mensonge, l'alcool du bourreau.
Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrivit mon souffle"
Char
" Et n'être qu'un homme qui passe
Tenant son enfant par la main"
Hugo
" Et n'être qu'un homme qui passe
Tenant son enfant par la main"
Hugo
""Ils parlent à la solitude,
Et la solitude comprend;
Ils parlent à la multitude,
Et font écumer ce torrent;
Ils font vibrer les édifices;
Ils inspirent les sacrifices;
Et les inébranlables fois;"
Hugo
""Ils parlent à la solitude,
Et la solitude comprend;
Ils parlent à la multitude,
Et font écumer ce torrent;
Ils font vibrer les édifices;
Ils inspirent les sacrifices;
Et les inébranlables fois;"
Hugo
"J'observe le repos du dimanche
Et je loue la paresse
Comment comment réduire
L'infiniment petite science
Que m'impose mes sens"
Apollinaire
"J'observe le repos du dimanche
Et je loue la paresse
Comment comment réduire
L'infiniment petite science
Que m'impose mes sens"
Apollinaire
"C'est la dure loi des hommes
Se garder intact malgré
Les guerres et la misère
Malgré les dangers de mort
C'est la douce loi des hommes
De changer l'eau en lumière
Le rêve en réalité
Et les ennemis en frère"
Éluard
"C'est la dure loi des hommes
Se garder intact malgré
Les guerres et la misère
Malgré les dangers de mort
C'est la douce loi des hommes
De changer l'eau en lumière
Le rêve en réalité
Et les ennemis en frère"
Éluard
"Je consacre un bel hymne à cette oisiveté,
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.
Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s'en aller enfler ma bedaine"
Saint-Amant
"Je consacre un bel hymne à cette oisiveté,
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.
Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s'en aller enfler ma bedaine"
Saint-Amant
"Sire, ce n'est pas tout d'être roi de france ,
Il faut que la vertu honore votre enfance
Un roi sans la vertu porte le sceptre en vain,
Qui ne lui sert sinon de fardeau dans la main."
Ronsard
"Sire, ce n'est pas tout d'être roi de france ,
Il faut que la vertu honore votre enfance
Un roi sans la vertu porte le sceptre en vain,
Qui ne lui sert sinon de fardeau dans la main."
Ronsard
"Pourtant cette tempête est lourde
Aux princes comme aux nations;
Oh! Quelle mer aveugle et sourde
Qu'un peuple en révolution!"
Hugo
"Pourtant cette tempête est lourde
Aux princes comme aux nations;
Oh! Quelle mer aveugle et sourde
Qu'un peuple en révolution!"
Hugo
"Glonfle-toi ô Mer les yeux des squales
Jusqu'à l'aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et les derniers serments"
Apollinaire
"Glonfle-toi ô Mer les yeux des squales
Jusqu'à l'aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et les derniers serments"
Apollinaire
"La Grand ville a la pave chaud,
Malgré vos douche de pétrole,
Et décidement, il nous faut
Vous secouer dans votre rôle"
Rimbaud
"La Grand ville a la pave chaud,
Malgré vos douche de pétrole,
Et décidement, il nous faut
Vous secouer dans votre rôle"
Rimbaud