ah merci. perso je le suis laissé emporter par la beauté de ses mots. Mais vu le nombre de blanc-che-s centristes qui l’apprécie j’aurais dû me mefier

je serai tout ouie

oui c’est un gros problème des lectures purement économiques en mode « business is business » qui nie une dimension raciste fondamental

c est d’autant plus ironique qu’on nombre rationnel s’écrit sous forme de fraction. Donc c’est bien là leur nature profonde :p

C’est vraiment accessible pour des personnes qui ne connaissent pas le domaine, je suis plus un littéraire avec option technicien informatique donc ce qui touche aux maths et la logique c’est pas du tout mon domaine. Mais là la construction est tellement bien pensé que ça devient clair

Ah je connais pas trop, y a quoi en gros dans ce dossier ?

www.karukerament.com/blog-francai...

retirer davantage de statut humain à une oppression qui dejà objectalise les femmes c’est faire des femmes racisé-e-s moins que des femmes qui sont déjà amoindrie de leur humanité. on est plus proche donc d’une soustraction non pas arithmétique mais ontologique que d’une addition oppressive

ça va dire qu’en que femme racisée elle va être sexualisée d’une manière qui la bestialise d’avantage, la renvoyant davantage vers le plus salle, le plus immorale. Maria Lugones que c’est comme femelle plus que comme femme que la colonialité de genre applique la misogynie

Ce qui arrive à Maya Imamori est typiquement de ce que Maria Lugones la colonialité de genre engendrant une oppression intersectionnelle. C’est pas soit une oppression raciste ou une oppression sexiste mais les deux. c’est pas une addition mais une spécification.

c’est reconquérir la dignité, et ça ne passe que par un renversement de pouvoir, les révoltes ne peuvent pas être qu’intérieur. D’ailleurs c’est con la séparation interne/externe, encore une frontière, encore du pouvoir. La révolution c’est partout car on ne vit pas coupé du monde, on est le monde

A l’intérieur de nous se rejoue, le rapport de force colonial, nous pouvons même volontairement ou non se comporter comme un-e colon avec nos siens, notre famille, nos parents. Il ne suffit pas de le déconstruire pour le faire sortir ce rapport colonial en nous et avec les autres. Y a qu’une voie

En tant que métis j’ai toujours rejeté cette part de honte. Je suis à la fois mon propre colonisateur et mon propre colonisé intérieur. Etre métis c’est pas cool bien que ça fasse bander et mouiller pour notre soit disante beauté mélangeant exotisme et familiarité, c’est une condamnation ontologique

Ma mère m’a dit l’autre fois qu’elle a honte d’être philippine tellement on se sent rabaissé-e. A 75 ans ça part pas et ça ne partira jamais. Ça ne sent soigne pas avec des psys ou des médocs. Mais avec une libération donc une révolution

rage rage rage rage.

On est la chaire au canon de ses deux pays contre leur combat contre la chine. Qui nous rabaissent, avec tout un système de corruption qui maintient la colonialité. On nous humilie. Ça suffit.