Mais comment quantifier ces effets de retour ? Nous avons utilisé le modèle de microsimulation de @ippofficial.bsky.social, TAXIPP, pour le faire.

Nous estimons que les coûts évités et les recettes additionnelles permettent de couvrir environ 50 % du coût brut des emplois dans les TZCLD.

Cela a par la même occasion des effets sur les aides et allocations versées à ces chômeurs, dont le RSA et les allocations chômage, qui baissent en moyenne de 200 € par mois.

L'expérimentation permet donc des économies pour la puissance publique.

Concrètement, nos résultats impliquent que, sans l'expérimentation, seulement 20 % des bénéficiaires auraient occupé un emploi au moment de leur entrée, et à peine plus deux ans après.

Leurs salaires augmentent ainsi de près de 1000€ en moyenne, et leur revenu disponible est donc plus élevé.

Un premier élément de réponse est que les chômeurs de longue durée qui bénéficient du programme connaissent grâce à lui une amélioration significative de leur probabilité d'être en emploi et leur salaire dans les deux années qui suivent.

Avec une équipe de chercheurs, @khouryl.bsky.social, Willy Lin, @sarasgnr.bsky.social et Quentin Daviot, nous avons contribué pour Eval-lab à ce rapport en faisant une évaluation quantitative de l'expérimentation.