plus dynamique, à défaut de lui donner le rythme juste. J'ai vraiment l'impression d'une confusion entre "rapide" et "trop vite". Un côté pub, qui nuit souvent à la poésie d'une scène. Après, je sais pas si c'est actuel, ou si c'est seulement que j'y fais plus attention maintenant...

Plus elle avance dans un sens, plus le retour en arrière est difficile. L'injonction devient littéralement injection, une drogue, avec tout le process qui va avec, et cette incapacité, même en conscience, à arrêter la machine.

Carrément d'accord avec ça, elle subit en deux corps la contradiction habituellement portée en un, entre l'image qu'elle se fait d'elle et celle qu'elle se donne pour les autres, et finit par sacrifier l'une pour l'autre, emprisonnée par ses 1ers pas.

Elles l'ont été ;)

Au programme : -Maevasoa Roufouenti Sidi, “Dara malandy”
-Julie Couturier, “Les bobines du passé”
-Rébecca-Alexie Langard, “Zakilody en terre Mikéa”
-Anatole Ramaroson, “Dan out kèr/Dans notre coeur”
-Mihajatiana Clerck Randimbison, “Murmures du Sud”
-Maud Steinbach, “Le privilège d’éclore”

Deux entretiens séparés qui ont permis de toucher de nombreux sujets, mais liés par la mention, par l'une comme par l'autre, d'un rapport tout particulier au costume pour ces deux comédiennes, à l'importance de l'appropriation du personnage par les vêtements et les accessoires.

J'ai vu la bande annonce de Daddio, et ça m'a carrément hypé.

C'est sûr, c'est du costaud ! Qd bcp pensent leurs scènes indépendamment et se contentent d'une virgule drôle pour lier, EW a une vraie réflexion sur le montage dès l'écriture, la scène d'après fait activement partie de la gamberge de celle d'avant. Sur de la comédie ça fait une belle différence.

Quelle chance de pouvoir les découvrir ;)

Je garde le souvenir d'un voyage pendant le collège où les profs nous ont passé Talons aiguilles d'Almodovar sans connaître le film. Autant dire qu'il y a eu un léger moment de panique dans l'encadrement.

D'ailleurs, il y a aussi une très belle suite sortie il y a deux ans je crois.

Ernest et Célestine est un petit bijou de poésie !

Magnifique celle là !

...que son travail devrait justement être à chaque fois de proposer d'élargir ce cadre. Doit-on fournir au public uniquement ce qu'il aime, ou lui proposer de goûter à d'autres choses, et donc potentiellement d'aimer d'autres choses (avec tout le risque qu'il puisse ne pas aimer) ?

Je trouve que ça remet carrément en question le concept même de création artistique. Donner au public ce qu'il veut, ce qu'il aime déjà, c'est viable économiquement, mais ça veut dire qu'on nie le travail de créateur en le poussant à s'inscrire dans un cadre alors ...

J'ai été un peu plus touché sur la fin, mais je crois que c'est plus par les sujets traités que par leur traitement. J'en sors vraiment avec le sentiment d'une forme qui a pris le pas sur le fond, même si je reconnais la qualité de la proposition.

De mon côté je suis assez fan de Zemeckis, mais je suis vraiment passé à côté. J'ai trouvé les persos très lisses, le dispositif trop présent m'a régulièrement sorti du film et rappelé que j'étais dans une salle.

J'ai eu cette impression pour la plupart des persos. L'avocate avait tellement plus à donner (au point où j'ai espéré la voir devenir la protagoniste), pareil pour l'ancien flic et plusieurs des jurés. Je vois bcp de critiques très positives, mais je suis sorti très frustré du film.