Hier, j'ai découvert le fameux Gaslight (Hantise en français) de George Cukor, le film qui a donné naissance au terme gaslighting. C'est un film fascinant qui détourne les codes du conte gothique pour nous offrir un mélange entre film de fantôme et thriller hitchockien.
September 21, 2024 at 7:42 AM
Hier, j'ai découvert le fameux Gaslight (Hantise en français) de George Cukor, le film qui a donné naissance au terme gaslighting. C'est un film fascinant qui détourne les codes du conte gothique pour nous offrir un mélange entre film de fantôme et thriller hitchockien.
Il suffit de quelques minutes pour comprendre pourquoi Sébastien Lifshitz s'est décidé à suivre Sylvie Hofmann, cadre infirmière à l'accent chantant et à l'abnégation sans faille. Par son biais, Madame Hofmann prend le pouls du monde hospitalier depuis 2020.
April 14, 2024 at 1:51 PM
Il suffit de quelques minutes pour comprendre pourquoi Sébastien Lifshitz s'est décidé à suivre Sylvie Hofmann, cadre infirmière à l'accent chantant et à l'abnégation sans faille. Par son biais, Madame Hofmann prend le pouls du monde hospitalier depuis 2020.
La caméra se déplace comme un fantôme dans Le mal n'existe pas. Elle cherche l'invisible, le mal qui ronge. On voit les autochtones essayer de se défaire de la toile d'araignée, mais Hamaguchi, intraitable, nous le montre : il est déjà trop tard.
April 13, 2024 at 8:43 AM
La caméra se déplace comme un fantôme dans Le mal n'existe pas. Elle cherche l'invisible, le mal qui ronge. On voit les autochtones essayer de se défaire de la toile d'araignée, mais Hamaguchi, intraitable, nous le montre : il est déjà trop tard.
Quitter la nuit glisse dans les interstices d'un système judiciaire qui oublie les émotions humaines. Le film a alors tout l'espace pour combler les lacunes et attraper au vol les nuances. Dur et sublime à la fois.
April 11, 2024 at 5:31 AM
Quitter la nuit glisse dans les interstices d'un système judiciaire qui oublie les émotions humaines. Le film a alors tout l'espace pour combler les lacunes et attraper au vol les nuances. Dur et sublime à la fois.
La fatalité qui se dégage de Il pleut dans la maison lui confère une belle singularité. Les personnages ne subissent aucun soubresauts tragiques, seulement le simple constat que rien ne va changer. Cela permet au récit de se concentrer uniquement sur l'amour fraternel.
April 10, 2024 at 7:58 AM
La fatalité qui se dégage de Il pleut dans la maison lui confère une belle singularité. Les personnages ne subissent aucun soubresauts tragiques, seulement le simple constat que rien ne va changer. Cela permet au récit de se concentrer uniquement sur l'amour fraternel.
La mauvaise idée de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire, c'est d'humaniser à outrance les titans, quitte à ce qu'ils nous paraissent plus aussi impressionnants que ça. Je ne veux même pas parler de son montage "Tik Tok", pour ne pas perdre l'attention du spectateur...
April 8, 2024 at 11:58 AM
La mauvaise idée de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire, c'est d'humaniser à outrance les titans, quitte à ce qu'ils nous paraissent plus aussi impressionnants que ça. Je ne veux même pas parler de son montage "Tik Tok", pour ne pas perdre l'attention du spectateur...
Christine Angot force la porte face au déni de son vécu dans Une Famille, où elle subit la double peine de devoir parler et parler, pour enfin être entendue. Heureusement, il y a des mots qui apaisent, comme ceux de sa fille et ceux de critiques qui reconnaissent enfin sa force.
April 4, 2024 at 7:56 AM
Christine Angot force la porte face au déni de son vécu dans Une Famille, où elle subit la double peine de devoir parler et parler, pour enfin être entendue. Heureusement, il y a des mots qui apaisent, comme ceux de sa fille et ceux de critiques qui reconnaissent enfin sa force.
Nicolas Philibert fait place à l'écoute, dans Averroès & Rosa Park, après Sur l'Adamant. Contrairement à son précédent film, où l'espace importait, ici c'est seulement la parole qu'il filme. Une parole qu'il ne filtre pas, lui laissant toute la place qu'elle mérite.
April 2, 2024 at 8:43 AM
Nicolas Philibert fait place à l'écoute, dans Averroès & Rosa Park, après Sur l'Adamant. Contrairement à son précédent film, où l'espace importait, ici c'est seulement la parole qu'il filme. Une parole qu'il ne filtre pas, lui laissant toute la place qu'elle mérite.
Élu meilleur titre de film de l'année, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est aussi un merveilleux petit film, à l'humour décalé, à l'atmosphère enveloppante et au charme efficace. Son humour m'a fait penser au tout aussi merveilleux On dirait la planète Mars.
March 21, 2024 at 6:53 AM
Élu meilleur titre de film de l'année, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est aussi un merveilleux petit film, à l'humour décalé, à l'atmosphère enveloppante et au charme efficace. Son humour m'a fait penser au tout aussi merveilleux On dirait la planète Mars.
J'ai envie de chanté les louanges de Terence Davies après avoir vu Distant Voices, Still Lives. Dans le film, les souvenirs deviennent des tableaux, qui prennent vie par la chanson. C'est comme suivre toute une vie, de façon disparate, seulement guidée par les émotions.
March 17, 2024 at 7:59 AM
J'ai envie de chanté les louanges de Terence Davies après avoir vu Distant Voices, Still Lives. Dans le film, les souvenirs deviennent des tableaux, qui prennent vie par la chanson. C'est comme suivre toute une vie, de façon disparate, seulement guidée par les émotions.
The Sweet East est un film fatiguant. Entre les brusques changements de ton, la musique tonitruante, la caméra foutraque et le côté étouffant de la mise en scène... *yeux au ciel*. L'archétype du film qui se veut cynique et irrévérencieux en en faisant des caisses.
March 16, 2024 at 10:33 AM
The Sweet East est un film fatiguant. Entre les brusques changements de ton, la musique tonitruante, la caméra foutraque et le côté étouffant de la mise en scène... *yeux au ciel*. L'archétype du film qui se veut cynique et irrévérencieux en en faisant des caisses.
Les semaines plutôt intenses s'enchaînent mais j'ai vu 4 films la semaine dernière et en mauvaise cinéphile, je n'ai écrit sur aucun d'entre eux ici (!)
Le charme discret de la bourgeoisie (sur Arte) Rivière de nuit (❤️) Chez les heureux du monde (❤️❤️) La salle des profs (oubliable/20)
March 11, 2024 at 11:30 AM
Les semaines plutôt intenses s'enchaînent mais j'ai vu 4 films la semaine dernière et en mauvaise cinéphile, je n'ai écrit sur aucun d'entre eux ici (!)
Le charme discret de la bourgeoisie (sur Arte) Rivière de nuit (❤️) Chez les heureux du monde (❤️❤️) La salle des profs (oubliable/20)
J'ai regardé Maestro un peu par dépit hier soir, n'aillant pas un très bon souvenir de la version Bradley Cooper de A Star Is Born. Étonnamment, j'ai beaucoup aimé ce biopic classieux et mélodramatique en diable. C'est tout ce qu'on attend d'un bon biopic finalement.
March 6, 2024 at 12:17 PM
J'ai regardé Maestro un peu par dépit hier soir, n'aillant pas un très bon souvenir de la version Bradley Cooper de A Star Is Born. Étonnamment, j'ai beaucoup aimé ce biopic classieux et mélodramatique en diable. C'est tout ce qu'on attend d'un bon biopic finalement.
Malgré tout l'effort du personnage principal pour s'en détourner, quitte à fabriquer un chemin en spiral pour son show de mode, Le Successeur est une ligne droite, cruelle, vers ce qui le terrifie le plus : ressembler à son père.
March 5, 2024 at 7:07 AM
Malgré tout l'effort du personnage principal pour s'en détourner, quitte à fabriquer un chemin en spiral pour son show de mode, Le Successeur est une ligne droite, cruelle, vers ce qui le terrifie le plus : ressembler à son père.
Un road movie lent et serein pour David Lynch avec Une Histoire Vraie, qui traverse les états et les petites histoires de gens. Un minimalisme assumé et en même temps, il ne lui faut qu'une tondeuse à gazon, des étoiles et un regard pour nous faire venir la larme à l'œil.
March 5, 2024 at 6:31 AM
Un road movie lent et serein pour David Lynch avec Une Histoire Vraie, qui traverse les états et les petites histoires de gens. Un minimalisme assumé et en même temps, il ne lui faut qu'une tondeuse à gazon, des étoiles et un regard pour nous faire venir la larme à l'œil.
Bye Bye Tibériade trace le lien entre l'intime et l'histoire, entre la famille et le territoire, avec émotion. Le film s'inscrit dans la même recherche de réponse, d'une génération à l'autre, que Little Girl Blue, avec un dispositif beaucoup plus classique.
March 3, 2024 at 10:43 AM
Bye Bye Tibériade trace le lien entre l'intime et l'histoire, entre la famille et le territoire, avec émotion. Le film s'inscrit dans la même recherche de réponse, d'une génération à l'autre, que Little Girl Blue, avec un dispositif beaucoup plus classique.
Villeneuve aura beau sortir des takes toute pétées sur les dialogues, faire des films totalement desaturé, mettre quelques scènes de poseur au ralenti, je reste conquise par Dune avec cette deuxième partie, du grand spectacle au service d'une réflexion sur le pouvoir.
February 28, 2024 at 10:55 AM
Villeneuve aura beau sortir des takes toute pétées sur les dialogues, faire des films totalement desaturé, mettre quelques scènes de poseur au ralenti, je reste conquise par Dune avec cette deuxième partie, du grand spectacle au service d'une réflexion sur le pouvoir.
J'ai vu Vivants il y a pile une semaine et j'ai totalement oublié d'en parler, c'est dire à quel point il m'a marqué. La réalisatrice choisit un point de vue trop resserré et une mise en scène trop scolaire, cocasse pour un film sur un métier journalistique et audiovisuel...
February 28, 2024 at 10:30 AM
J'ai vu Vivants il y a pile une semaine et j'ai totalement oublié d'en parler, c'est dire à quel point il m'a marqué. La réalisatrice choisit un point de vue trop resserré et une mise en scène trop scolaire, cocasse pour un film sur un métier journalistique et audiovisuel...
Peut-être un poil soporifique (et le regarder un lundi soir n'a pas aidé), l'adaptation de Patric Chiha de la nouvelle de Henry James, La bête dans la jungle, m'a beaucoup plu. Le lancinant passage du temps, les costumes, l'évidence de ce qu'est "la bête". J'en suis conquise.
February 22, 2024 at 8:12 AM
Peut-être un poil soporifique (et le regarder un lundi soir n'a pas aidé), l'adaptation de Patric Chiha de la nouvelle de Henry James, La bête dans la jungle, m'a beaucoup plu. Le lancinant passage du temps, les costumes, l'évidence de ce qu'est "la bête". J'en suis conquise.
À la fois sensuel et introspectif Sans jamais nous connaître d'Andrew Haigh sonde les occasions manquées et le deuil dans une ambiance sourde et tourmentée. Personnellement, c'était une grosse chialade devant la moitié du film.
February 15, 2024 at 7:21 AM
À la fois sensuel et introspectif Sans jamais nous connaître d'Andrew Haigh sonde les occasions manquées et le deuil dans une ambiance sourde et tourmentée. Personnellement, c'était une grosse chialade devant la moitié du film.
Ce week-end, j'ai vu deux films d'animation avec le mot "royaume" dans le titre et où le personnage principal est un enfant, sur un bâteau, qui se fait faucher par une vague. Le Royaume de Kensuke est beau comme tout, Le Royaume des abysses est désordonné comme tout.
February 12, 2024 at 5:53 PM
Ce week-end, j'ai vu deux films d'animation avec le mot "royaume" dans le titre et où le personnage principal est un enfant, sur un bâteau, qui se fait faucher par une vague. Le Royaume de Kensuke est beau comme tout, Le Royaume des abysses est désordonné comme tout.
Cette semaine, je me suis laissée porter par la langueur d'un des derniers films de Visconti, Ludwig : le crépuscule des dieux. Un film-opéra de 4h sur la déchéance d'un roi et où le réalisateur s'autorise une grandiloquence toute baroque.
February 9, 2024 at 6:48 AM
Cette semaine, je me suis laissée porter par la langueur d'un des derniers films de Visconti, Ludwig : le crépuscule des dieux. Un film-opéra de 4h sur la déchéance d'un roi et où le réalisateur s'autorise une grandiloquence toute baroque.
Avec un humour à la Monty Python, Daaaaaalí ! épouse délicieusement la grandiloquence de l'artiste et lui offre un hommage absurde. Je ne sais pas s'il m'en restera grand chose dans deux jours mais on passe, au moins, un bon moment devant.
February 6, 2024 at 5:25 PM
Avec un humour à la Monty Python, Daaaaaalí ! épouse délicieusement la grandiloquence de l'artiste et lui offre un hommage absurde. Je ne sais pas s'il m'en restera grand chose dans deux jours mais on passe, au moins, un bon moment devant.
The Iron Claw dévoile les ravages d'une éducation viriliste en s'attardant sur l'amour fraternel et la fracture, autant physique que mentale, de cette discipline de fer, avec le catch comme catalyseur.
February 4, 2024 at 11:41 AM
The Iron Claw dévoile les ravages d'une éducation viriliste en s'attardant sur l'amour fraternel et la fracture, autant physique que mentale, de cette discipline de fer, avec le catch comme catalyseur.