Collin Sctrick
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Collin Sctrick
@collinsctrick.bsky.social
On tente tant bien que mal d’analyser le marasme politique et géopolitique contemporain
Non mais sérieusement, c’est ridicule…
Wauquiez peut bien s’offusquer autant qu’il le veut des célébrations, la seule propagande que j’observe, c’est celle de son logo placardé littéralement PARTOUT
December 7, 2025 at 5:21 PM
Quant aux réacs qui s’offusquent de 20 secondes de projection d’un pot de sauce harissa sur la Place des Terreaux, on les a moins entendu quand il s’agissait, pour le contribuable (les « Nicolas »), de financer un spectacle lumineux faisant l’apologie de la Vierge Marie à Fourvière 🙄
December 7, 2025 at 5:20 PM
Bizarre 🤨
July 21, 2025 at 2:37 PM
Une preuve de plus que les démocrates ne sont que la béquille du fascisme américain
July 21, 2025 at 5:33 AM
L’OL aurait pu présenter une joueuse, mais il a présenté une égérie de beauté féminine.

Résultat : ce n’est pas sa technique qu’on commente, mais sa tête.

Et une fois de plus, le sport féminin devient un miroir du patriarcat, là où il devrait être un espace d’émancipation féminine. [22/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
En résumé, ce thread ne dit pas que Korbin Albert est coupable d’être belle.

Il dit que les réactions qu’elle suscite (et le cadre qui les rend possibles, en l’occurrence la communication du club) révèlent un problème systémique. [21/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Rapinoe incarne tout ce que beaucoup refusent encore aux sportives : la puissance sans soumission, la notoriété sans sexualisation, l’engagement politique décomplexé.

Et ça dérange. Car une femme visible, forte, queer, et fière de l’être, c’est subversif. [20/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Prenons Megan Rapinoe, l’une des figures les plus titrées et influentes du foot mondial.
Championne du monde, Ballon d’Or, icône du sport féminin…

Mais lesbienne. Donc régulièrement insultée, caricaturée, dénigrée pour son genre, son orientation, son apparence et sa coupe de cheveux. [19/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
D’ailleurs, ce regard ne s’applique pas à toutes les femmes de manière équitable.

Plus on s’éloigne de l’idéal blanc, jeune, mince, hétéro… plus le contrôle est fort, plus la sexualisation ou l’effacement s’accentuent.

C’est là que l’intersectionnalité est cruciale. [18/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Ce qui est insidieux ici, c’est que ce regard n’est plus imposé “de l’extérieur”.

C’est le club lui-même qui met en scène sa joueuse comme un objet esthétique, puis fera ensuite mine de s’étonner que ce soit son visage et non son talent sportif que l’on commente. [17/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Chaque fois, ce n’est pas la performance qu’on régule.

C’est la conformité corporelle à ce qu’on attend d’une femme dans l’espace public : être belle, fine, douce, modeste, regardable.

Bref : conforme à un fantasme. Pas trop réelle. [16/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
À noter que l’obligation de cette tenue ne relève pas d’un intérêt fonctionnel, puisque les hommes jouent en short long sans que personne n’y voie un problème.

Encore une fois, ce n’est pas la tenue qui gêne, c’est le corps féminin non-sexualisé. [14/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Même logique dans les sports où l’on demande aux femmes d’être “sexy”.

En 2021, l’équipe norvégienne de beach handball féminin est sanctionnée pour avoir porté des shorts au lieu de bikinis réglementaires.

La raison ? Non-respect du code vestimentaire. [14/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Autre cas emblématique :

Caster Semenya, athlète sud-africaine bannie des compétitions pour son taux de testostérone jugé “trop élevé”.
Son corps n’a pas été célébré pour ses performances, mais scruté, classé, exclu, car il ne correspondait pas à l’idée patriarcale du féminin. [13/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Par exemple, Serena Williams, l’une des plus grandes athlètes de l’histoire, a passé sa carrière à subir des moqueries racistes et sexistes sur son corps “trop musclé voire masculin”.

Jamais un joueur masculin n’aurait été jugé si violemment pour avoir un corps puissant. [12/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Ce qui arrive à Korbin Albert n’est ni isolé, ni anodin. Le contrôle patriarcal du corps féminin dans le sport a produit d’innombrables précédents.
Dès qu’une femme sort des normes esthétiques dominantes, elle devient une cible. [11/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM
Ce regard agit comme une frontière invisible :

Les femmes peuvent accéder au sport de haut niveau, mais à condition de rester désirables.
Et si elles s’écartent des standards de beauté (trop puissantes, trop musclées, trop queer, trop noires), elles sont moquées, invisibilisées ou rejetées. [10/22]
July 5, 2025 at 12:46 AM