Poésie partout
(textes, tableaux non libres de droit)
#SamediCuiCui
#SamediCuiCui
Les lèvres du bleu ont grignoté le gris.
Une marée plus tard, ne reste que quelques lanières blanches
Simples bijoux sur la peau du ciel
Les lèvres du bleu ont grignoté le gris.
Une marée plus tard, ne reste que quelques lanières blanches
Simples bijoux sur la peau du ciel
Sur ces copeaux de brume
Un chemin de rides
Déchire l’horizon
Le temps n'a plus de rive
La nuit s'effrange sous l’ourlet des nuages
Entre gris et bleu
Le jour foudroie les chimères
Sur ces copeaux de brume
Un chemin de rides
Déchire l’horizon
Le temps n'a plus de rive
La nuit s'effrange sous l’ourlet des nuages
Entre gris et bleu
Le jour foudroie les chimères
#samedicuicui
#samedicuicui
Renverser
Ce matin bu
Au calice nu
De tes paupières
A l’angle des vagues
Dans le pli de l’écume
Une virgule de silence rêve
Sur l’épaule des marées
Renverser
Ce matin bu
Au calice nu
De tes paupières
A l’angle des vagues
Dans le pli de l’écume
Une virgule de silence rêve
Sur l’épaule des marées
L’esquisse tremblée d’un souvenir
La vague encre encore mes pages
Ouvre et ferme la vague
Scintillante marée montante
Couvre les rochers
Gonfle les voiles
De douces ombres bleues
L’esquisse tremblée d’un souvenir
La vague encre encore mes pages
Ouvre et ferme la vague
Scintillante marée montante
Couvre les rochers
Gonfle les voiles
De douces ombres bleues
(Sculptures sur bois flotté)
(Sculptures sur bois flotté)
Ne reste que la mer
Et le bleu
Ne reste que la mer
Et le bleu
Sur le ventre de la mer
Dans le murmure du vent
Le chant de ta peau
Caresse le soleil
L'ombre de ton pas
L'esquisse de tes hanches
L'écho de nos silences
Sur les lèvres de l’écume
Ardentes empreintes
Sur les épaules du soir
De nos corps dessinés
Dévêtus d'invisible
Sur le ventre de la mer
Dans le murmure du vent
Le chant de ta peau
Caresse le soleil
L'ombre de ton pas
L'esquisse de tes hanches
L'écho de nos silences
Sur les lèvres de l’écume
Ardentes empreintes
Sur les épaules du soir
De nos corps dessinés
Dévêtus d'invisible
Trois musiciens de renommée internationale : Yukiko Ogura, Roger Chase et Sylvain Séailles.
Pour changer un peu de nos salles habituelles!
Trois musiciens de renommée internationale : Yukiko Ogura, Roger Chase et Sylvain Séailles.
Pour changer un peu de nos salles habituelles!
L’or pâle d’un souffle en veille
Des lendemains chavirent
À l’estuaire de tes paupières
Les crins d’algue en dentelles s’effilochent
Le vent funambule dévide
des pistes muettes en poussière d’ombre
Quelques soupirs d’écume
Ceignent de marée basse
Les reins lassés des dunes
L’or pâle d’un souffle en veille
Des lendemains chavirent
À l’estuaire de tes paupières
Les crins d’algue en dentelles s’effilochent
Le vent funambule dévide
des pistes muettes en poussière d’ombre
Quelques soupirs d’écume
Ceignent de marée basse
Les reins lassés des dunes
Le ciel partage le bleu, comme si une main invisible avait froissé la lumière.
Ne penser à rien, ou peut-être à tout, à ces souvenirs sans contours, qui flottent comme des algues sous la surface.
Chaque chose semble attendre, suspendue, au bord du chant de l'écume.
Le ciel partage le bleu, comme si une main invisible avait froissé la lumière.
Ne penser à rien, ou peut-être à tout, à ces souvenirs sans contours, qui flottent comme des algues sous la surface.
Chaque chose semble attendre, suspendue, au bord du chant de l'écume.
Revenir
Toujours la mer
Nous attend
Revenir
Toujours la mer
Nous attend
Au refrain du jour
Puis
La symphonie du bleu
Sous l'abri des nuages
Egaré
Aux berges de tes hanches
Je glisse mes mots
Dans l'amitié de ta rivière
Sur les ruines du vent
Cette pluie à petits bruits
Berce la marée
De nos fièvres
Au refrain du jour
Puis
La symphonie du bleu
Sous l'abri des nuages
Egaré
Aux berges de tes hanches
Je glisse mes mots
Dans l'amitié de ta rivière
Sur les ruines du vent
Cette pluie à petits bruits
Berce la marée
De nos fièvres
Bleu en pointillé déchire les errances
Au grain du matin effacer les distances
Au gré des refrains ondulent tes hanches
Bleu en pointillé déchire les errances
Au grain du matin effacer les distances
Au gré des refrains ondulent tes hanches
Des bécasseaux
Même si le vent chante toujours
La mer nous console
Des bécasseaux
Même si le vent chante toujours
La mer nous console
S'effilochent les heures
Tourbillonnent les rimes
Pourtant, la mer, toujours.
S'effilochent les heures
Tourbillonnent les rimes
Pourtant, la mer, toujours.
Vêtu de paysages
Sur l’aube des mots
Jeter l’encre
Evadée des chapitres
Du livre de tes hanches
Au fil de la marge
Coudre aux herbes folles
Ce ciel coupé en bleu
Vêtu de paysages
Sur l’aube des mots
Jeter l’encre
Evadée des chapitres
Du livre de tes hanches
Au fil de la marge
Coudre aux herbes folles
Ce ciel coupé en bleu
L'esquisse de tes hanches
L'écho de nos silences
Sur les lèvres du murmure
Ardentes empreintes
Sur les épaules du soir
De nos corps dessinés
Dévêtus d'invisible
L'esquisse de tes hanches
L'écho de nos silences
Sur les lèvres du murmure
Ardentes empreintes
Sur les épaules du soir
De nos corps dessinés
Dévêtus d'invisible