Parce que l'intérieur pointe vers dehors par les trous
Le faux modifie le vrai
Le quotidien c'est de se rendre compte
Que la banalité contre toute attente
Est extraordinaire

C'est l'histoire de Miron
Il revient changé
C'est la faute d'Arvida

Je ne suis toujours pas sûr que bsky ne se prononce pas banc de scie.

Veux-tu bien me dire
Comment remonter le temps
Comment faire pout lire
Les archives les époques les monuments
Par quels chemins peut-on sortir
De tout ce qui a déjà été vécu
Pour parler des profondeurs
Et de ses enfoncements
Témoin aveugle
De l'histoire sans événements

Nos doigts de ciment, nos visages invertébrés, la lumière qui passe. Peaux déchirées de jeux d'adresse en portant des œillères. Des murs s'étirent en labyrinthes au fonds du temps et le son s'y engouffre en chantant. Couloirs brutaux. Matin blème.
Sur la main, la brûlure.

En ville, les corps sont tassés comme les arbres dans le parc des laurentides. Nous poussons dans la terre battue à plates coutures et nos branches prennent place une à une sans se toucher, nous sommes dos à dos. Droites colones qui se tiennent aux poteaux dans la réserve faunique, dans le métro.