Black Dog (2024 🇨🇳) est effectivement la réussite annoncée. Par une économie des moyens, de la musique et de la parole, Guan Han parvient à charger chaque moment clé d'une magie absolue. Résultat, j'ai fini avec la même tête que le protagoniste à la fin du film.

Pooja, Sir (2024 🇳🇵) de Deepak Rauniyar prends les allures d'un thriller policier commercial pour le détourner et montrer les liens complexes entres les ethnies et les castes et en particulier les discriminations envers la communauté Madhesi.

Senhoritas (2024 🇧🇷) de Mykaela Plotkin irradie sa pulsion de vivre. Cette redécouverte par une septuagénaire de sa sensualité aurait pu vite virer à la mise en image d'un article de "Marie-Claire" mais la simplicité et le naturel qui de dégage tout au long du film parvient à toucher et à faire rire.

Je suis resté plutôt hermétique à Cadet (2024🇰🇿)
d'Adilkhan Yerzhanov. L'ambiance est particulièrement réussi et la maîtrise formelle est là mais la rythme éthéré et les ruptures de tons qui marchait si bien dans ces anciens films, casse ici la tension horrifique.

The Legend of the Vagabond Queen of Lagos (2024 🇳🇬) du collectif Agbajowo réussi à témoigner des expulsions et de la destruction des bidonvilles en mettant habilement en scène la machine capitaliste et la violence de l'argent. Le tout en donnant les clés pour organiser la lutte.

Je profite de mon passage au Festival International du Film de Fribourg pour commencer à blousquer. À tout de suite.