Christophe Sanchez
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📍 Montpellier
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Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est...
– Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste. »
November 11, 2025 at 1:07 PM
Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident."
November 11, 2025 at 1:07 PM
« – Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ?
– J'attends le résultat des analyses.
– Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années.
November 11, 2025 at 1:07 PM
Le geste finit par être à ce point anonyme et indifférent qu'il importe peu de savoir s'il a été accompli ou non et quelles sont ses conséquences. Le lecteur est à chaque instant surpris en flagrant délit, pour le moins, de non-assistance à personne en danger.
November 6, 2025 at 12:00 PM
ou suit des yeux la montée de l'eau (L'inondation). On est toujours du côté de celui que l'on voit agir : on est soi-même l'inventaire du cirque (L'incendie) ou l'adolescent assassin.
November 6, 2025 at 12:00 PM
Dans ce recueil de nouvelles, on a affaire à une figure centrale et à une seule: la mort, mais la mort qu'on voit comme un objet, une sorte de mort cinéma où le regard du lecteur décompose un à un, parcourt et soupèse les gestes de la mort (Le gibet), se demande comment ça va se passer (Les frelons)
November 6, 2025 at 12:00 PM
personnages se détacher de leur statue pour rejoindre le lecteur. Car Battling, dès qu’on le croise, son tendre fantôme s’attache à nos pas et ne nous quitte plus.
November 1, 2025 at 10:10 AM
de taille à tout subir, sous le poids des comparaisons : il est inimitable, et dans le roman français, à ce jour, personne n’est allé plus loin que lui dans le mélange rationnel du rêve et de la réalité. Aussi voit-on, sans étonnement, l’ombre de ses
November 1, 2025 at 10:10 AM
gai et mélodieux à la fois. Malraux, qui, le premier, rendit compte de ce livre écrit par un jeune homme de vingt-sept ans, avait trouvé à cette lecture le « même ordre de plaisir qu’à celle de Nerval ». Mais il ne faut pas écraser Vialatte, bien qu’il soit
November 1, 2025 at 10:10 AM
est daté par mille détails. Mais les sentiments, les itinéraires chimériques et les fièvres appartiennent à l’adolescence de toujours, et sont revisités par un artiste que la proximité de l’abîme et l’intuition de la vérité — toute de tristesse — ont rendu
November 1, 2025 at 10:10 AM
qui vient de s’installer non loin du collège. Battling (le Cogneur), frère d’un Dargelos, héros, lui aussi, de ces salles de classe qui « sentent le sperme et la craie », se perdra à vouloir la séduire. Rien de plus qu’un fait divers ; en outre, ce monde
November 1, 2025 at 10:10 AM
Extrait de la préface d’Angelo Rinaldi, 1982 :
…/… Certains considèrent comme son chef-d’œuvre ce récit des joies, des amusements et des désespoirs d’un trio de lycéens qui rêvent et désirent, dans une petite ville de province, autour de la figure d’une jeune Allemande, sculpteur de profession,
November 1, 2025 at 10:10 AM