Cf. par exemple les cellules de gestion des VSS(-D) qui sont souvent récentes (quand elles existent), dotées de moyens limités, exposées au backlash...
C'est une opinion au doigt mouillé, mais je pense pas être top loin de la vérité.

2. Les orgas de lutte ne sont globalement pas encore structurées de manière à *prévenir* l'apparition ou le développement des dynamiques de domination/oppression, et quand elles émergent il n'y a donc pas suffisamment de freins ou contre-pouvoirs à leur opposer.

Je pense que ça tient à deux choses : 1. le féminisme intersectionnel n'a globalement pas encore assez infusé dans les orgas de lutte et on retrouve encore trop souvent des justifications de violences/oppressions justifiées par la lutte contre 1 ou 2 dynamique oppressives choisies

#WordsToWin

On a là un double problème malheureusement trop commun : euphémiser les violences, et aborder ces phénomènes principalement sous l'angle de la sexualité plutôt que principalement sous l'angle de la violence et de la domination.

Il est important et urgent que nous fassions mieux. 3/3

celui d' "expérience sexuelle négative".

L'expression me semblait vague et étrange, alors j'ai voulu creuser et trouver d'autres articles scientifiques contenant cette expression. Cela n'a pas manqué : cette expression servait bien à désigner des violences sexistes, sexuelles et conjugales. 2/3

Et non, acheter ses livres d'occasion, obtenir ses produits sans les payer ou en seconde main ou participer à la diffusion de son univers sans qu'elle ne touche un sou ne suffit pas.
C'est tout de même participer au rayonnement culturel de son œuvre qui, in fine, lui rapporte argent et impunité.

Pour conclure cette réponse un peu longue : tout cela reste bien entendu à nuancer au regard des influences normatives, hétéro-centrées et centrées sur la pénétration procréatives qui restent visibles dans le DSM-V TR, ainsi que des normes intégrées par les praticien·nes au delà de la théorie.

En revanche, se sentir coupable d'avoir eu une pratique SSC ne peut pas être lié à un trouble paraphilique - à la limite, dans ce cas, une pratique clinique appropriée va plutôt être un accompagnement de la personne pour qu'elle puisse se sentir à l'aise avec sa sexualité.

Globalement le côté "hors la loi" est donc bien un critère qui permet d'établir un trouble (en cas d'exhibitionnisme ou voyeurisme non consenti et donc puni légalement, par exemple).

L'idée s'étend aux paraphilies, comme illustrée par exemple dans ce passage du DSM-V TR, qui précise également qu'une paraphilie en soi ne justifie ni ne requiert nécessairement d'intervention clinique.

2. La pratique porte préjudice à d'autres personnes (la simple douleur inclue dans la pratique ne suffit pas à valider ce critère, il s'agit vraiment de sortir du SSC).

Pour les pratiques sadiques et masochistes, on va envisager une pathologie (trouble/disorder) dans deux cas :

1. La pratique en elle-même (et pas l'anxiété qu'elle peut générer en raison des normes sociales) cause de la détresse à l'individu

Bonjour, réponse d'une étudiante en psychologie ici. Formation scientifique, clinique basée sur le dernier DSM (5-TR).
La question a été posée lors de nos cours, globalement la réponse est que la pathologisation n'est pas pertinente pour des personnes avec une pratique SSC (Sûre, Saine, Consentie).

Hâte de pouvoir faire une adhésion de soutien et peut être, un jour, de contribuer au volet recherches/académique. 😊 Merci pour ce beau projet