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Charrette : OFF

@charretteman.bsky.social

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Après 1 an sur Bluesky, j'ai décidé d'arrêter d'être Charrette sur les RS. Ça part en NG+ avec un autre pseudo et une approche + perso...
Vous pouvez me retrouver facilement si vous cherchez bien.

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Charrette : OFF

@charretteman.bsky.social

C'est déjà difficile de travailler en sous-effectif, avec une hiérarchie qui nous presse comme pas permis, qu'il faut vous permettre cela. Et votre situation perso ne changera rien.
Un peu de considération en ces temps durs ne serait pas de refus.

D'avance merci.

February 18, 2025 at 10:32 PM

Reposted by Charrette : OFF

Oscar Lemaire

@oscarlemaire.bsky.social

(version ALT, j'ai encore bien du mal à prendre l'habitude)

Car les déboires de Boeing ne sont pas seulement ceux d’un géant industriel. Ils sont la démonstration emblématique d’un néolibéralisme qui a détruit méthodiquement tous les fondements industriels, les savoirs techniques et le sens même de la production, au nom de la valeur pour l’actionnaire.

Boeing en paie aujourd’hui le prix fort.

« Boeing est un cas caricatural. La rage de l’optimisation financière a conduit le groupe à adopter une vision court-termiste dans tous les domaines, à chasser les coûts partout dans la production, la conception », analyse ce connaisseur du secteur. Pour lui, le problème de Boeing se résume en une phrase : « la perte de culture technique à tous les niveaux », des bureaux d’études aux lignes d’assemblage.

« C’est le résultat de trente ans de politique où l’on a considéré que les ingénieurs coûtaient trop cher. C’est toute l’école de Jack Welch [ancien PDG de General Electric (GE) – ndlr]. On peut constater aujourd’hui ce qu’il reste de son groupe », poursuit un ancien haut responsable d’Airbus.

La référence à Jack Welch n’est pas fortuite. Considéré comme un gourou par le monde patronal et Wall Street, l’ancien patron de GE a été dès les années 1980 le porte-parole des théories néolibérales et de leur « révolution managériale », propulsant la valeur pour l’actionnaire en vertu cardinale. Très grand fournisseur de Boeing, dont les avions sont équipés de moteurs GE, Jack Welch a exercé une influence déterminante sur la conduite du groupe aéronautique.

Cela se conjugue avec des délocalisations, un éclatement des chaînes d’approvisionnement et de production, une recherche d’économies à tous les niveaux ; et ce que le quotidien américain Seattle Times a appelé « une révolution culturelle ».

Dans une enquête très fouillée publiée en 2019 par The New Republic, la journaliste Maureen Tkacik décrit ainsi le processus : « La transformation culturelle de Stonecipher s’est concentrée sur le dénigrement et la marginalisation des ingénieurs en tant que classe et des avions en tant que business. »

Pour le nouveau PDG, les ingénieurs sont des personnels qui coûtent trop cher, qui inventent des modèles trop complexes, bref qui ne servent qu’à compliquer la bonne marche de l’entreprise. Quant aux avions, il ne s’agit plus de les considérer comme des productions industrielles innovantes mais comme de simples commodités dont une grande partie de la production peut être réalisée par à peu près n’importe qui : les lignes d’assemblage des avions devaient, selon lui, ressembler de plus en plus à celles de l’automobile.

C’est l’époque où Boeing commence à voir défiler dans ses couloirs des armées de consultants, auditeurs et bureaucrates en tout genre qui expliquent aux ingénieurs, aux bureaux d’études, aux ouvriers qualifiés, tous jugés onéreux et inutiles, comment fabriquer des avions. Naturellement en faisant plus avec moins.

Boeing commence alors la grande valse des réorganisations, délocalise une partie des chaînes d’approvisionnement dans les pays à bas coûts, se sépare de certaines de ses activités, notamment ses aérostructures (fuselages, voilures), regroupées au sein de Spirit AeroSystems. Vendue en 2005 par Boeing à un fonds d’investissement, la société sera par la suite cotée en Bourse et empruntera la même voie que son ancienne maison mère : tout envers la valeur pour l’actionnaire. Elle est aujourd’hui directement mise en cause dans l’accident d’Alaska Airlines.

De multiples alertes sont alors données à tous les niveaux du groupe. Toutes disent la même chose : Boeing court à la catastrophe. Aucune n’est entendue. Pour les responsables et conseillers du groupe, elles ne sont que la manifestation « de la résistance au changement », « de la difficulté à faire le deuil des habitudes passées », du refus de « sortir de sa zone de confort ».

February 18, 2025 at 9:25 PM

Charrette : OFF

@charretteman.bsky.social

Surtout que le propos d'Idiocracy, c'est que les cons se sont multipliés et ont provoqué la situation actuelle, donc il faut laisser les gens "intelligents" gouverner.

February 16, 2025 at 11:08 PM