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''Le bon journalisme c’est déjà un acte de résistance. C’est une approche scientifique du journalisme qui va nous sauver. L'administration Trump cherche à nous noyer sous un flux d’informations. Pour moi la résistance c’est de pouvoir garder sa capacité à se concentrer sur des questions précises''

‘’Je me sens ciblée par ce qui se passe. Il y a des attaques contre les sciences, le journalisme, la diversité et l’inclusion. Moi je suis au centre de tout cela. Je suis citoyenne des Etats-Unis mais pas sûr de le rester demain. Je suis très anxieuse''.

Sur la façon de travailler. '’Dès le mois de novembre, à l'élection de Trump, nous avons ouvert des canaux alternatifs de communication comme Signal. Nous proposons à nos sources de communiquer de façon anonyme. Il est important de les protéger car elles courent des risques importants''

Patrick Boucheron, Professeur au Collège de France.
‘’En France, il y a aussi une inquiétude (à long terme). Ce qui nous menace c’est l’islamo gauchisme, le wokisme. Allumez votre télévision, ils saturent l'espace médiatique''

Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche au CEA. ''Ce que je me demande, c’est si on comprend en France que la situation est grave. Comme il n’y a pas de réponse publique, je me pose la question. J’espère qu’il y aura une réaction nationale et au niveau européen’’

Claire Mathieu, directrice de Recherche au CNRS. ‘’Dans mon domaine, les collaborateurs principaux sont aux Etats-Unis et en Israël. Depuis 1 an, mes étudiants ne pouvaient plus réaliser leur post-doc en Israel, désormais ce ne certainement plus possible aux Etats-Unis’’.

Dominique Costagliola, inquiète pour la santé mondiale. Exemple avec la suspension - pour 90 jours - du programme de lutte contre le VIH intitulé PEPFAR. Il aurait provoqué à ce jour 18 000 morts dans le Monde.