Chantal Doris
@chantaldoriscarignan.com
La tête dans les mots, les mains pleines d’étoiles, l’œil curieux.
Écrire pour le plaisir #poésie ✍🏼
#Broder pour apaiser les tempêtes intérieures 🧵🪡 #embroidery #handembroidery #FiberArtist
Écrire pour le plaisir #poésie ✍🏼
#Broder pour apaiser les tempêtes intérieures 🧵🪡 #embroidery #handembroidery #FiberArtist
Encore broder. Entrer par le chas de l’aiguille. Passage vers un monde parallèle. Éparpiller les points, ça et là, confettis échappés. L’élégance du hasard existe.
October 9, 2025 at 12:39 PM
Encore broder. Entrer par le chas de l’aiguille. Passage vers un monde parallèle. Éparpiller les points, ça et là, confettis échappés. L’élégance du hasard existe.
May 22, 2025 at 1:43 AM
Ça va trop vite. Tourner en rond, impatiente des lendemains, avalée par hier, en avant, en arrière. Aujourd’hui, en laisse. Je brode une étrange fleur-amibe avec un sentiment d’errance. J’aime cette invention florale. Lignes colorées traversées de silence. #embroidery #handembroidery #FiberArtist
May 1, 2025 at 12:44 PM
Ça va trop vite. Tourner en rond, impatiente des lendemains, avalée par hier, en avant, en arrière. Aujourd’hui, en laisse. Je brode une étrange fleur-amibe avec un sentiment d’errance. J’aime cette invention florale. Lignes colorées traversées de silence. #embroidery #handembroidery #FiberArtist
Divan-doudou. Divan grandes discussions. Divan farniente. Divan filles pleureuses. Divan soigneur d’insomnie. Divan tchin-tchin. Divan scène de cul. Divan de la brodeuse en série. Divan des corps morts alcoolisés. Divan pour tuer le temps. Divan littéraire. Divan Netflix. Divan refuge des solitudes.
April 21, 2025 at 4:42 AM
Divan-doudou. Divan grandes discussions. Divan farniente. Divan filles pleureuses. Divan soigneur d’insomnie. Divan tchin-tchin. Divan scène de cul. Divan de la brodeuse en série. Divan des corps morts alcoolisés. Divan pour tuer le temps. Divan littéraire. Divan Netflix. Divan refuge des solitudes.
Je vis en silence. Je mûris d’inutiles projets créatifs. Je brode à m’en fendre les doigts. Ne pas capituler devant les ombres géantes qui ne cessent de grandir. Notre monde est en train de sombrer et pourtant, je suis en vie. Mon bonheur n’est pas rapiécé, c’est un matériel intact et chatoyant.
April 10, 2025 at 4:09 PM
Je vis en silence. Je mûris d’inutiles projets créatifs. Je brode à m’en fendre les doigts. Ne pas capituler devant les ombres géantes qui ne cessent de grandir. Notre monde est en train de sombrer et pourtant, je suis en vie. Mon bonheur n’est pas rapiécé, c’est un matériel intact et chatoyant.
J’écoute les notes fluides, tombées par hasard d’un furtif rayon de lune. Ma main guide l’aiguille. L’aiguille trace une musique. L’écho s’élargit sur le canevas, faisant fi des frontières de l’intérieur. Fragiles barrières de fils facilement franchies, issue pour s’évader, Vers la lumière lunaire.
April 9, 2025 at 4:57 PM
J’écoute les notes fluides, tombées par hasard d’un furtif rayon de lune. Ma main guide l’aiguille. L’aiguille trace une musique. L’écho s’élargit sur le canevas, faisant fi des frontières de l’intérieur. Fragiles barrières de fils facilement franchies, issue pour s’évader, Vers la lumière lunaire.
Sur le chemin de Compostelle. J’ai marché, portée par le reflet de mes intentions. Tapis de coquelicots. volonté foisonnante. Problèmes magnifiés, tournés et retournés. Je m’arrête. Mon stylo crache de vagues gazouillis dans mon calepin. Des mots plats éparpillés, en quête d’un renouveau.
March 23, 2025 at 1:53 PM
Sur le chemin de Compostelle. J’ai marché, portée par le reflet de mes intentions. Tapis de coquelicots. volonté foisonnante. Problèmes magnifiés, tournés et retournés. Je m’arrête. Mon stylo crache de vagues gazouillis dans mon calepin. Des mots plats éparpillés, en quête d’un renouveau.
Le moment de bonheur quand l’œuvre brodée est couchée sous la vitre du cadre #broderie #artinstinctif #broderiemoderne
February 14, 2025 at 2:28 PM
Le moment de bonheur quand l’œuvre brodée est couchée sous la vitre du cadre #broderie #artinstinctif #broderiemoderne
Marcher est un bonheur éphémère, une activité où se forgent les impossibles.
Je marche, mes sens aiguisées. Femme des bois sur qui la peur et la fatigue glissent. Plus rien n’a d’emprise. Mon anxiété? Disparue.
Je respire enfin. Mon souffle est ma raison d’être.
Je marche, mes sens aiguisées. Femme des bois sur qui la peur et la fatigue glissent. Plus rien n’a d’emprise. Mon anxiété? Disparue.
Je respire enfin. Mon souffle est ma raison d’être.
February 8, 2025 at 1:48 PM
Marcher est un bonheur éphémère, une activité où se forgent les impossibles.
Je marche, mes sens aiguisées. Femme des bois sur qui la peur et la fatigue glissent. Plus rien n’a d’emprise. Mon anxiété? Disparue.
Je respire enfin. Mon souffle est ma raison d’être.
Je marche, mes sens aiguisées. Femme des bois sur qui la peur et la fatigue glissent. Plus rien n’a d’emprise. Mon anxiété? Disparue.
Je respire enfin. Mon souffle est ma raison d’être.
Il aurait fallu se raser
sur le bout de la langue.
T’sé le poil qui te fait turluter?
Le poil de l’opinion, souvent mélangé au crachat
Il aurait fallu être politiquement correcte
Front de bœuf en berne
Babine hermétique
Crédit spécial à la « sérénité » et au cœur détaché
sur le bout de la langue.
T’sé le poil qui te fait turluter?
Le poil de l’opinion, souvent mélangé au crachat
Il aurait fallu être politiquement correcte
Front de bœuf en berne
Babine hermétique
Crédit spécial à la « sérénité » et au cœur détaché
January 28, 2025 at 12:17 PM
Il aurait fallu se raser
sur le bout de la langue.
T’sé le poil qui te fait turluter?
Le poil de l’opinion, souvent mélangé au crachat
Il aurait fallu être politiquement correcte
Front de bœuf en berne
Babine hermétique
Crédit spécial à la « sérénité » et au cœur détaché
sur le bout de la langue.
T’sé le poil qui te fait turluter?
Le poil de l’opinion, souvent mélangé au crachat
Il aurait fallu être politiquement correcte
Front de bœuf en berne
Babine hermétique
Crédit spécial à la « sérénité » et au cœur détaché
je découpe le temps en fines lamelles. j’observe chaque tranche transparente, j’en déchiffre les nano cellules crochetées les unes aux autres. Le temps, dense et friable.
Le temps d’un silence, pour sonder l’écho de l’écho, enluminer chacun des sens, les coucher sur le fil délicat de l’attention.
Le temps d’un silence, pour sonder l’écho de l’écho, enluminer chacun des sens, les coucher sur le fil délicat de l’attention.
January 27, 2025 at 3:36 AM
je découpe le temps en fines lamelles. j’observe chaque tranche transparente, j’en déchiffre les nano cellules crochetées les unes aux autres. Le temps, dense et friable.
Le temps d’un silence, pour sonder l’écho de l’écho, enluminer chacun des sens, les coucher sur le fil délicat de l’attention.
Le temps d’un silence, pour sonder l’écho de l’écho, enluminer chacun des sens, les coucher sur le fil délicat de l’attention.
Quel kit choisir lorsque le mercure reste gelé à moins 20? La garde-robe est un souk rempli de foulards et de mitaines en laine moutonneuse, de pelures de doudounes duveteuses. J’enfile, j’entortille, je zippe. Je suis matelassée, prête au combat. Je suis un brise-glace, rien ne m’arrête.
January 10, 2025 at 1:30 PM
Quel kit choisir lorsque le mercure reste gelé à moins 20? La garde-robe est un souk rempli de foulards et de mitaines en laine moutonneuse, de pelures de doudounes duveteuses. J’enfile, j’entortille, je zippe. Je suis matelassée, prête au combat. Je suis un brise-glace, rien ne m’arrête.
Viens refaire la grande boucle des jours stériles. Rénover. Tendre le papier peint. Isoler la cuisine d’été. Passer le peigne fin dans le bric-à-brac, liquider tes plus beaux débarras. Garder l’insondable inutile, pour le plaisir. Un jour, ça ira mieux.
January 5, 2025 at 2:04 PM
Viens refaire la grande boucle des jours stériles. Rénover. Tendre le papier peint. Isoler la cuisine d’été. Passer le peigne fin dans le bric-à-brac, liquider tes plus beaux débarras. Garder l’insondable inutile, pour le plaisir. Un jour, ça ira mieux.
Dans un paysage évanescent, j’observe mes pensées, mes émotions, mon corps. Je m’enveloppe dans les pelures de gris.
Torse contre jambe. Je forme un grand A. Amour de soi. Yoga silencieux.
Torse contre jambe. Je forme un grand A. Amour de soi. Yoga silencieux.
January 4, 2025 at 2:31 PM
Dans un paysage évanescent, j’observe mes pensées, mes émotions, mon corps. Je m’enveloppe dans les pelures de gris.
Torse contre jambe. Je forme un grand A. Amour de soi. Yoga silencieux.
Torse contre jambe. Je forme un grand A. Amour de soi. Yoga silencieux.
Nous nous surprenons à étirer les mots autour du feu pour mieux toucher le réel. Qu’est-ce qu’un dessin, une peinture, mixte média et autres facéties sorties tout droit de la tête d’un artiste si ce n’est pour toucher la cible du monde?
January 2, 2025 at 1:31 PM
Nous nous surprenons à étirer les mots autour du feu pour mieux toucher le réel. Qu’est-ce qu’un dessin, une peinture, mixte média et autres facéties sorties tout droit de la tête d’un artiste si ce n’est pour toucher la cible du monde?
Bonheur. Santé. Prospérité. En prononçant ces mots, encore ivre des bacchanales du nouvel an, tu prononces une d’incantation qui t’honore même s’il s’agit de l’inatteignable trilogie des désirs humains. Sauras-tu vivre chaque jour du reste de l’année avec ces trois mots dans ta tête et ton cœur?
December 30, 2024 at 3:36 PM
Bonheur. Santé. Prospérité. En prononçant ces mots, encore ivre des bacchanales du nouvel an, tu prononces une d’incantation qui t’honore même s’il s’agit de l’inatteignable trilogie des désirs humains. Sauras-tu vivre chaque jour du reste de l’année avec ces trois mots dans ta tête et ton cœur?
Avec ton bébé dans mes bras, je sors du temps présent pour aller errer, là où l’histoire s’est effacée.
Lier l’aiguille au fil. Piquer jusqu’à hier pour coudre le temps d’aujourd’hui.
Vie décousue, album photo rempli de trous.
Réveiller les sourires du passé lorsque je t’ai adoptée.
Lier l’aiguille au fil. Piquer jusqu’à hier pour coudre le temps d’aujourd’hui.
Vie décousue, album photo rempli de trous.
Réveiller les sourires du passé lorsque je t’ai adoptée.
December 27, 2024 at 1:31 PM
Avec ton bébé dans mes bras, je sors du temps présent pour aller errer, là où l’histoire s’est effacée.
Lier l’aiguille au fil. Piquer jusqu’à hier pour coudre le temps d’aujourd’hui.
Vie décousue, album photo rempli de trous.
Réveiller les sourires du passé lorsque je t’ai adoptée.
Lier l’aiguille au fil. Piquer jusqu’à hier pour coudre le temps d’aujourd’hui.
Vie décousue, album photo rempli de trous.
Réveiller les sourires du passé lorsque je t’ai adoptée.
L’aiguille a couru sur le feutre noir . Ma main l’a suivie. Jardin de givre, feuillage près d’un ruisseau, fée ou libellule? Seul le fil de ma conscience le sait.
#broderie #artintuitif #poesie
#broderie #artintuitif #poesie
December 24, 2024 at 1:25 PM
L’aiguille a couru sur le feutre noir . Ma main l’a suivie. Jardin de givre, feuillage près d’un ruisseau, fée ou libellule? Seul le fil de ma conscience le sait.
#broderie #artintuitif #poesie
#broderie #artintuitif #poesie
Bercer les étoiles, la bouche ronron petit patapon.
Devant la fenêtre, plier le ciel noir
Le ranger parmi les rêves
Ouvrir le jour
Recommencer, recommencer.
Devant la fenêtre, plier le ciel noir
Le ranger parmi les rêves
Ouvrir le jour
Recommencer, recommencer.
December 23, 2024 at 1:11 PM
Bercer les étoiles, la bouche ronron petit patapon.
Devant la fenêtre, plier le ciel noir
Le ranger parmi les rêves
Ouvrir le jour
Recommencer, recommencer.
Devant la fenêtre, plier le ciel noir
Le ranger parmi les rêves
Ouvrir le jour
Recommencer, recommencer.
Nouvelle-Calédonie. Je jette des mots pour raconter les matins caléidoscopes.
Dégradé bleu vertical.
Sur l’horizon perlent l’écume des vagues le long du récif barrière. Près du maelström, un rugissement toujours plus fort, le hurlement du Pacifique, prêt à m’avaler tout entière dans un trésor azur.
Dégradé bleu vertical.
Sur l’horizon perlent l’écume des vagues le long du récif barrière. Près du maelström, un rugissement toujours plus fort, le hurlement du Pacifique, prêt à m’avaler tout entière dans un trésor azur.
December 20, 2024 at 6:45 PM
Nouvelle-Calédonie. Je jette des mots pour raconter les matins caléidoscopes.
Dégradé bleu vertical.
Sur l’horizon perlent l’écume des vagues le long du récif barrière. Près du maelström, un rugissement toujours plus fort, le hurlement du Pacifique, prêt à m’avaler tout entière dans un trésor azur.
Dégradé bleu vertical.
Sur l’horizon perlent l’écume des vagues le long du récif barrière. Près du maelström, un rugissement toujours plus fort, le hurlement du Pacifique, prêt à m’avaler tout entière dans un trésor azur.
Contourner le vert, trouver la lumière. Je rêve d’un îlot au sud. Rêve d’une jeunesse éternelle ourlée de sagesse.
December 19, 2024 at 1:24 PM
Contourner le vert, trouver la lumière. Je rêve d’un îlot au sud. Rêve d’une jeunesse éternelle ourlée de sagesse.
J’aime tant la vie. Je me prosterne au pied des arbres, je suis du regard le chemin des fourmis, fébriles. Les insectes s’acharnent à bâtir pendant qu’on s’échine à comprendre.
Il n’y a rien qui soit plus fou que le bout de l’ombre.
Une clameur enfouie en soi. Danse, vibre, respire, aspire, crée.
Il n’y a rien qui soit plus fou que le bout de l’ombre.
Une clameur enfouie en soi. Danse, vibre, respire, aspire, crée.
December 6, 2024 at 1:49 PM
J’aime tant la vie. Je me prosterne au pied des arbres, je suis du regard le chemin des fourmis, fébriles. Les insectes s’acharnent à bâtir pendant qu’on s’échine à comprendre.
Il n’y a rien qui soit plus fou que le bout de l’ombre.
Une clameur enfouie en soi. Danse, vibre, respire, aspire, crée.
Il n’y a rien qui soit plus fou que le bout de l’ombre.
Une clameur enfouie en soi. Danse, vibre, respire, aspire, crée.
La nuit, le chat trace un chemin sur mon corps. Maurice marche sur ma tête, longe le cou, apprécie la cavité contre ma hanche pour s’y lover. Ronron. Soudain, il change de cap. Retour sur ma tête, sur le chemin du corps, enfonce ses pas dans le mou des draps. Forge une autre nid, un autre bonheur.
December 3, 2024 at 12:43 PM
La nuit, le chat trace un chemin sur mon corps. Maurice marche sur ma tête, longe le cou, apprécie la cavité contre ma hanche pour s’y lover. Ronron. Soudain, il change de cap. Retour sur ma tête, sur le chemin du corps, enfonce ses pas dans le mou des draps. Forge une autre nid, un autre bonheur.
Fil et aiguille. La musique déferle, le vent tourbillonne, les oiseaux déploient leur vol, plus rien n’existe.
Le pouce et l’index pince l’aiguille. L’aiguille va et vient dans un charabia que je ne contrôle pas.
Et l’image surgit.
Fils sur canevas, forme de mon enracinement.
Le pouce et l’index pince l’aiguille. L’aiguille va et vient dans un charabia que je ne contrôle pas.
Et l’image surgit.
Fils sur canevas, forme de mon enracinement.
December 2, 2024 at 1:49 PM
Fil et aiguille. La musique déferle, le vent tourbillonne, les oiseaux déploient leur vol, plus rien n’existe.
Le pouce et l’index pince l’aiguille. L’aiguille va et vient dans un charabia que je ne contrôle pas.
Et l’image surgit.
Fils sur canevas, forme de mon enracinement.
Le pouce et l’index pince l’aiguille. L’aiguille va et vient dans un charabia que je ne contrôle pas.
Et l’image surgit.
Fils sur canevas, forme de mon enracinement.
L’absence de mots
L’absence de bruit
L’absence de pensées circulaires
Le silence se trouve là
L’absence de bruit
L’absence de pensées circulaires
Le silence se trouve là
November 30, 2024 at 2:52 PM
L’absence de mots
L’absence de bruit
L’absence de pensées circulaires
Le silence se trouve là
L’absence de bruit
L’absence de pensées circulaires
Le silence se trouve là