www.youtube.com/watch?v=uSwf...
Les derniers travaux de Zappa s'éloignaient des conventions musicales (rythme, mélodie, harmonie) pour former des paysages sonores inquiétants. Ce premier mouvement d'une pièce de plus de 25 minutes, évoque une rivière à l'eau noire et polluée.
Les derniers travaux de Zappa s'éloignaient des conventions musicales (rythme, mélodie, harmonie) pour former des paysages sonores inquiétants. Ce premier mouvement d'une pièce de plus de 25 minutes, évoque une rivière à l'eau noire et polluée.
Un exemple des travaux préliminaires de Zappa avec le Synclavier. Ce titre se base sur une transcription du solo d'Outside Now (qui figure sur Joe's Garage), faite par Steve Vai. Le résultat sonne encore très primitif.
Un exemple des travaux préliminaires de Zappa avec le Synclavier. Ce titre se base sur une transcription du solo d'Outside Now (qui figure sur Joe's Garage), faite par Steve Vai. Le résultat sonne encore très primitif.
On peut se demander pourquoi Absolutely Free ne figure pas sur l'album du même nom… Mais comme critique du consumérisme et des modes, elle est plus à sa place ici. De la superbe chamber pop, avec clavecin, piano et marimba.
On peut se demander pourquoi Absolutely Free ne figure pas sur l'album du même nom… Mais comme critique du consumérisme et des modes, elle est plus à sa place ici. De la superbe chamber pop, avec clavecin, piano et marimba.
Ce titre est-il maudit ? En 1979, le guitariste Denny Walley en oubliait régulièrement les paroles ; deux ans plus tard, le bassiste Scott Thunes prenait le relais au chant et fut victime du même syndrome.
Ce titre est-il maudit ? En 1979, le guitariste Denny Walley en oubliait régulièrement les paroles ; deux ans plus tard, le bassiste Scott Thunes prenait le relais au chant et fut victime du même syndrome.
Filthy Habits fait partie de mes titres favoris de Zappa, et cette version live enregistrée en partie à Grenoble en 1988 égale l'originale. Zappa abuse de la barre de vibrato et tire de sa guitare des sons inhumains.
Filthy Habits fait partie de mes titres favoris de Zappa, et cette version live enregistrée en partie à Grenoble en 1988 égale l'originale. Zappa abuse de la barre de vibrato et tire de sa guitare des sons inhumains.
Une parodie d'ambiance de bar à cocktails, avec orchestre ringard, chanteur miteux et public alcoolisé indifférent qui se bat tandis que résonne le tiroir-caisse du patron. Au casque, le mixage déstabilise et évoque l'ivresse.
Une parodie d'ambiance de bar à cocktails, avec orchestre ringard, chanteur miteux et public alcoolisé indifférent qui se bat tandis que résonne le tiroir-caisse du patron. Au casque, le mixage déstabilise et évoque l'ivresse.
Bon. Il faut savoir le reconnaître : il y a aussi des étrons dans la discographie de Zappa. À ce titre, Thing-Fish est fascinant. C'est un triple (!) album incompréhensible. Bizarre. Glaçant. C'est un trou noir que je n'ai jamais réussi à cerner.
Bon. Il faut savoir le reconnaître : il y a aussi des étrons dans la discographie de Zappa. À ce titre, Thing-Fish est fascinant. C'est un triple (!) album incompréhensible. Bizarre. Glaçant. C'est un trou noir que je n'ai jamais réussi à cerner.
Une nouvelle exploration des us et coutumes lubriques de l'homo americanus à la fin des années 70. La version sur Sheik Yerbouti est plus connue, mais je préfère celle-ci, enregistrée quelques mois auparavant en 1977 et plus brute.
Une nouvelle exploration des us et coutumes lubriques de l'homo americanus à la fin des années 70. La version sur Sheik Yerbouti est plus connue, mais je préfère celle-ci, enregistrée quelques mois auparavant en 1977 et plus brute.
Une relecture d'une compo des premiers Mothers : Zappa fait sauter l'intro au piano d'Ian Underwood, la remplace par une nouvelle intro au B3, retire les solos et laisse Flo et Eddie vocaliser. Très dynamique.
Une relecture d'une compo des premiers Mothers : Zappa fait sauter l'intro au piano d'Ian Underwood, la remplace par une nouvelle intro au B3, retire les solos et laisse Flo et Eddie vocaliser. Très dynamique.
C'était l'époque où Zappa commençait à vraiment s'amuser avec les polyrythmies. Sur scène ce morceau était joué en 4/4 très classique, mais pour l'album, les couplets passent en 19/16 et en 21/16. Le résultat est pour le moins... déstabilisant.
C'était l'époque où Zappa commençait à vraiment s'amuser avec les polyrythmies. Sur scène ce morceau était joué en 4/4 très classique, mais pour l'album, les couplets passent en 19/16 et en 21/16. Le résultat est pour le moins... déstabilisant.
Sur sa chaise roulante, Zappa a eu beaucoup de temps pour réfléchir à ses projets. Notamment Hunchentoot, une comédie musicale restée inédite impliquant une reine de l'univers et une araignée géante. Barbra Streisand était parait-il intéressée…
Sur sa chaise roulante, Zappa a eu beaucoup de temps pour réfléchir à ses projets. Notamment Hunchentoot, une comédie musicale restée inédite impliquant une reine de l'univers et une araignée géante. Barbra Streisand était parait-il intéressée…
La plupart des groupes pop 60s faisaient appel à des arrangeurs extérieurs. Pas Zappa. Sur Freak Out!, il les écrit lui-même et leur donne vie grâce aux meilleurs requins de studio de LA. Le son de ce premier album est ainsi d'une richesse rare.
La plupart des groupes pop 60s faisaient appel à des arrangeurs extérieurs. Pas Zappa. Sur Freak Out!, il les écrit lui-même et leur donne vie grâce aux meilleurs requins de studio de LA. Le son de ce premier album est ainsi d'une richesse rare.
Zappa adorait interagir avec son public. Il faisait souvent monter des spectateurs sur scène pour chanter, danser voire dire des poèmes. En voici un exemple, également visible dans le film Roxy: The Movie.
Zappa adorait interagir avec son public. Il faisait souvent monter des spectateurs sur scène pour chanter, danser voire dire des poèmes. En voici un exemple, également visible dans le film Roxy: The Movie.
Lorsqu'elle est rodée sur scène en 1973, la suite Yellow Snow comporte pas mal de différences avec la version qui finira sur l'album Apostrophe'. Cette variante jouée en Australie, éditée à l'essentiel par Zappa, s'avère très fun.
Lorsqu'elle est rodée sur scène en 1973, la suite Yellow Snow comporte pas mal de différences avec la version qui finira sur l'album Apostrophe'. Cette variante jouée en Australie, éditée à l'essentiel par Zappa, s'avère très fun.
Le concept de Burnt Weenie Sandwich : proposer un beau morceau de musique complexe entre deux tranches de doo-wop. WPLJ est une reprise d'un succès de 1955 sur la côte ouest, pub déguisée pour une boisson à base de vin cuit et de jus de citron.
Le concept de Burnt Weenie Sandwich : proposer un beau morceau de musique complexe entre deux tranches de doo-wop. WPLJ est une reprise d'un succès de 1955 sur la côte ouest, pub déguisée pour une boisson à base de vin cuit et de jus de citron.
Halloween était la fête préférée de Zappa. En tournée, il s'arrangeait pour jouer à cette période à New York, et le public le lui rendait bien. Et s'il y a une chanson dans son catalogue célébrant cette fête, c'est bien Goblin Girl.
Halloween était la fête préférée de Zappa. En tournée, il s'arrangeait pour jouer à cette période à New York, et le public le lui rendait bien. Et s'il y a une chanson dans son catalogue célébrant cette fête, c'est bien Goblin Girl.
Les fans de Zappa connaissent les prouesses de Ruth Underwood aux percussions, moins son talent au piano. C'est elle qui joue cet arrangement de The Black Page, parfois au bord de la rupture, mais sublime.
Les fans de Zappa connaissent les prouesses de Ruth Underwood aux percussions, moins son talent au piano. C'est elle qui joue cet arrangement de The Black Page, parfois au bord de la rupture, mais sublime.
Ça ressemble à un générique d'émission TV 80s… et ce fut presque le cas. Night School était un projet de quotidienne nocturne, mêlant images d'infos montées en clips façon MTV, commentaires, sketches... Inutile de dire que ça n'a jamais abouti.
Ça ressemble à un générique d'émission TV 80s… et ce fut presque le cas. Night School était un projet de quotidienne nocturne, mêlant images d'infos montées en clips façon MTV, commentaires, sketches... Inutile de dire que ça n'a jamais abouti.
Zappa chante et joue de tous les instruments sur ce titre, avec la batterie enregistrée sur une bande jouée en boucle . Tout a été réalisé et mixé en un après-midi, avec une autre chanson du même album (Cheap Thrills).
Zappa chante et joue de tous les instruments sur ce titre, avec la batterie enregistrée sur une bande jouée en boucle . Tout a été réalisé et mixé en un après-midi, avec une autre chanson du même album (Cheap Thrills).
Une compo oubliée de la période Waka Jawaka/Grand Wazoo, jamais rejouée après sa création en 1972. Ça démarre avec un thème très free qui donne son nom au morceau, avant d'enchainer sur un shuffle et des solos où les dix musiciens s'expriment.
Une compo oubliée de la période Waka Jawaka/Grand Wazoo, jamais rejouée après sa création en 1972. Ça démarre avec un thème très free qui donne son nom au morceau, avant d'enchainer sur un shuffle et des solos où les dix musiciens s'expriment.
En fin d'année, MTV coupera le signal de toutes ses chaines musicales, ne conservant que de la télé-réalité au kilomètre. Fini le temps du robinet à clips dont se moquait Zappa dans ce titre, avec ses vidéos bourrées de clichés. Les temps changent.
En fin d'année, MTV coupera le signal de toutes ses chaines musicales, ne conservant que de la télé-réalité au kilomètre. Fini le temps du robinet à clips dont se moquait Zappa dans ce titre, avec ses vidéos bourrées de clichés. Les temps changent.
Sur ce medley fréquent en 1968-69, les Mothers jouent comme si leur vie en dépendait. Face à eux, un public hostile qui leur préférait Vanilla Fudge…
Sur ce medley fréquent en 1968-69, les Mothers jouent comme si leur vie en dépendait. Face à eux, un public hostile qui leur préférait Vanilla Fudge…
Première collaboration de Zappa avec le violoniste Jean-Luc Ponty, un titre inclassable et particulièrement percussif. Juste après, Ponty produira un album de reprises de Zappa (le très recommandable King Kong) et rejoindra les Mothers en 1973.
Première collaboration de Zappa avec le violoniste Jean-Luc Ponty, un titre inclassable et particulièrement percussif. Juste après, Ponty produira un album de reprises de Zappa (le très recommandable King Kong) et rejoindra les Mothers en 1973.
Un titre survitaminé emblématique du Zappa de la fin des années 70. Au chant, Adrian Belew émule la voix soul de son prédécesseur Ray White ; aux fûts, Terry Bozzio lâche sa frappe puissante qui donne envie de jouer de l'air-batterie.
Un titre survitaminé emblématique du Zappa de la fin des années 70. Au chant, Adrian Belew émule la voix soul de son prédécesseur Ray White ; aux fûts, Terry Bozzio lâche sa frappe puissante qui donne envie de jouer de l'air-batterie.