Une centaine de gangs criminels opèrent actuellement dans le nord-ouest du Nigeria, comptant près de 30.000 membres, selon le Centre pour la démocratie et le développement, un institut de recherche basé à Abuja. 4/4 Reportage à lire ici dans @liberation.fr 👉 www.liberation.fr/internationa...

«La police n’a pas les moyens d’intervenir, ils sont moins bien armés que les bandits. On les prévient, mais on sait que ça ne sert à rien. Ils nous conseillent eux-mêmes, officieusement, de payer», m'avait expliqué un cultivateur, dont le fils a été enlevé en octobre 2021. 3/4

Les enlèvements contre rançon sont un fléau national – et aujourd’hui la première source d’insécurité du Nigeria en milieu rural, en particulier dans le Nord-Ouest. En mai, je suis allé à la rencontre des familles victimes de kidnappings dans l'Etat de Sokoto, voisin de Zamfara. 2/4

Il est question de criminels cachés dans la forêt, de convoitise généralisée sur les terres agricoles, de justice bafouée, de miliciens armés à la va-vite, d'absence de réaction de l'Etat, de fracture ethnique. A lire dans le @liberation.fr du jour 👉 www.liberation.fr/internationa...

La commune de Gwadabawa, dans l'Etat de Sokoto (nord-ouest), a connu une flambée de violences, comme des centaines d'autres localités nigérianes. Ce n'est qu'un exemple limité (chaque région a ses spécificités) mais j'y ai passé une semaine, en mai, pour tenter de comprendre les causes de la crise.

Les auteurs sont qualifiés de "bandits", parfois de "groupes peuls", les violences labellisées comme des conflits "agriculteurs-éleveurs" ou "intercommunautaires". Les dynamiques sont souvent mal comprises - dans les médias occidentaux, qui du coup les ignorent- et parfois même à Abuja ou Lagos.

La plupart ont trouvé refuge dans la région du Hodh El Chargui. Ils sont souvent venus avec leur bétail. Les Mauritaniens et les ONG s'inquiètent de la forte pression sur les pâturages et surtout sur l'eau, qui manque cruellement dans cette zone désertique.
www.liberation.fr/internationa...