Nous augmentons notre aide d'urgence de 150'000 francs supplémentaires et demandons également au Conseil fédéral de débloquer 10 millions de francs supplémentaires pour l'aide humanitaire. En savoir plus:

S'il venait à disparaître, les personnes concernées seraient transférées vers le système d'asile. Il en résulterait une charge administrative et une incertitude pour les personnes concernées et les employeurs. Heureusement, les parlementaires ont rejeté cette motion.

L'Ukraine est toujours en guerre. La vie y est dangereuse et imprévisible. Le statut de protection S ne devrait être supprimé que si une paix durable pouvait être instaurée en Ukraine.

C'est ce que rappelle à juste titre une motion qui sera soumise aujourd'hui au Conseil des États. À l'heure actuelle, cet objectif est loin d'être atteint.

Caritas rejette la distinction entre régions sûres et celles qui ne le sont pas, telle qu'elle a été décidée par le parlement fédéral. La notion de régions «sûres» ne rend pas compte de la réalité de la guerre en Ukraine. Même loin du front, des attaques menacent explicitement la population.

L'expérience norvégienne montre que les personnes qui n'obtiennent pas le statut de protection demandent généralement l'asile. Ce transfert vers le système d'asile est également à prévoir en Suisse. La nouvelle réglementation ne change pratiquement rien.

Elle débat de la manière dont la protection des personnes originaires d'Ukraine pourrait être restreinte. Elle est le seul pays européen, avec la Norvège, à vouloir refuser le statut de protection aux personnes provenant de régions dites «sûres» d'Ukraine.

Nos organisations partenaires, d'autres ONG et l'ONU ont les capacités nécessaires pour rendre l'aide accessible à tous de manière sûre et digne, pour la distribuer via les mécanismes existants et pour la renforcer à tout moment dès qu'Israël en autorisera l'accès.

2. Le largage de marchandises coûte cher, est imprécis et humiliant. Les récupérer dans les décombres est dangereux et augmente le risque de blessure. Que des personnes en détresse doivent se battre pour des biens essentiels est contraire aux principes humanitaires.

1. Une centaine de camions de marchandises ne suffisent pas pour faire face à la famine qui sévit parmi les 2,1 millions d’habitants de Gaza. Il faudrait au moins 600 camions par jour et une distribution neutre avec des listes, afin que tous sachent qu'ils recevront de l'aide.