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phantôme

@caligans.bsky.social

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Il était pauvre, et en était fâché pour ses aises, ses goûts très recherchés, et sa paresse. 

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@caligans.bsky.social

Et c'est : normal.

On est un 11 novembre et il fait encore 13 degré à Paris voilà super on est toutes et tous cramé•es mais pas de soucis faut vraiment qu’on s’évertue à retenir l’AI en France lol.

November 11, 2025 at 6:24 PM

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André campera.

November 11, 2025 at 10:07 AM

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@caligans.bsky.social

Freddie Prinze Jr. dans Scooby Doo, l'air dubitatif — mais non tu es très bien !

November 10, 2025 at 6:48 PM

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@caligans.bsky.social

Un immeuble plus ancien aurait aussi bien brûlé ? Là on dirait qu'à part les dalles de béton, rien n'était en dur mais en matériaux qui flambent comme du bois de cagette.

November 10, 2025 at 6:05 PM

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#lisant en #écoutant
www.youtube.com/playlist?lis...

Grands motets de Rameau par le Concert spirituel/Niquet

November 9, 2025 at 2:50 PM

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@caligans.bsky.social

De son Testament politique :

November 8, 2025 at 5:37 PM

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@caligans.bsky.social

Ah, le fameux plan Richelieu pour l'ESR !

Comme la connaissance des lettres est tout à fait nécessaire en une république, il est certain qu’elles ne doivent
pas être indifféremment enseignées à tout le monde. Ainsi qu’un corps qui aurait des yeux en toutes ses parties
serait monstrueux, de même un État le serait-il si tous les sujets étaient savants. On y verrait aussi peu
d’obéissance que l’orgueil et la présomption y seraient ordinaires. Le commerce des lettres bannirait absolument
celui de la marchandise qui comble les États de richesses. Il ruinerait l’agriculture, vraie mère nourrice des
peuples, et il déserterait en peu de temps la pépinière des soldats qui s’élève plutôt dans la rudesse de l’ignorance
que dans la politesse des sciences. Enfin, il remplirait la France de chicaneurs, plus propres à ruiner les familles
particulières et à troubler le repos public qu’à procurer aucun bien aux États.
Si les lettres étaient profanées à toutes sortes d’esprits, on verrait plus de gens capables de former des doutes que
de les résoudre et beaucoup seraient plus propres à s’opposer aux vérités qu’à les défendre. C’est en cette
considération que les politiques veulent, en un État bien réglé, plus de maîtres ès arts mécaniques que de maîtres
ès arts libéraux pour enseigner les lettres.

Enfin, de ce grand nombre de collèges, indifféremment établis en tous lieux, il en arrive deux maux : l’un, que je
viens de représenter, par la médiocre capacité de ceux qu’on est contraint de laisser enseigner pour ne trouver
assez de sujets éminents pour remplir les chaires ; l’autre par le peu de disposition naturelle qu’ont aux lettres
beaucoup de ceux que leurs parents font étudier à cause de la commodité qu’ils en trouvent, sans que la portée de
leurs esprits soit examinée, d’où vient que presque tous ceux qui étudient demeurent avec une médiocre teinture
des lettres, les uns pour n’être pas capables de plus, les autres pour être mal instruits.
Quoique ce mal soit de grandes conséquences, le remède en est aisé, puisqu’il ne faut autre chose que réduire
tous les collèges des villes qui ne sont pas métropolitaines à deux ou trois classes suffisantes pour tirer la jeunesse
d’une ignorance grossière, nuisible à ceux même qui destinent leurs vies aux armes ou la veulent employer au
trafic. Par ce moyen, auparavant que des enfants soient déterminés à aucune condition, deux ou trois ans feront
connaître la portée de leurs esprits, ensuite de quoi, les bons, qui seront envoyés aux grandes villes, réussiront
d’autant mieux qu’ils auront le génie plus propre aux lettres et qu’ils seront instruits de meilleure main.

November 8, 2025 at 3:24 PM

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@caligans.bsky.social

C'était pas triste les certificats médicaux à l'époque.

Pendant sa nuit de noces, en 1881, à Bar-le-Duc, le
médecin militaire Paul Q. découvre avec « stupeur [et] désarroi », que son épouse Marie G. est un
« cas tératologique aussi réel qu’irrémédiable » : « C’était l’anéantissement de toute perspective
de famille avec le malheureux être incomplet que j’avais cru prendre pour femme et pour mère des
enfants que je désirais tant avoir [119] », déclare-t-il. Cependant, si ses confrères et consœurs
confirment l’infirmité de l’épouse, marquée par un « infantilisme des voies génitales » et une
« atrésie excessive du canal vulvo-vaginal », ils considèrent également que le mari présente, de
son côté un « développement exagéré du pénis » et un « gland [en] forme de massue » : c’est
ainsi la « disproportion des organes masculin et féminin » qui rend la chose impossible. Marie P. et
l’ouvrier boulanger Étienne K., pourtant « très-épris l’un de l’autre », font part d’un problème
mécanique similaire quand ils se marient en 1881 [120] . Le rapport de l’expert explique cette
« répulsion [...] par une étroitesse considérable de la vulve, qui ne permettait pas l’introduction
d’un membre viril dont la grosseur est – nous l’avons vérifié – bien au-dessus de la moyenne ».

November 8, 2025 at 2:12 PM

phantôme

@caligans.bsky.social

« Il avait prévu l’objection, il assura à sa femme qu’il avait taillé ses ongles en conséquence. » 💅

Dans d’autres cas, le mari n’est pas impuissant mais veut éviter une éventuelle naissance. Durant
leur nuit de noces, en 1897, les attouchements d’André I. et de Mathilde H. se bornent à la
manustupration. La mère de l’épouse explique :
Il la sollicita de chercher comme lui les jouissances de l’acte conjugal sans courir le
risque d’avoir des enfants, risque qu’un rapprochement sexuel produirait. Il invita sa
femme à le manipuler, lui-même la pénétrant avec ses doigts. Ma fille me racontait
tout, elle me fit connaître ces derniers détails. Je lui enjoignis de ne pas se laisser
faire, lui disant d’abord que cela n’était pas bien, puis que son mari pouvait la
blesser. Il avait prévu l’objection, il assura à sa femme qu’il avait taillé ses ongles en
conséquence

November 8, 2025 at 2:11 PM

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@caligans.bsky.social

Mais des fois c'est vrai.

Elles furent [...] d’une brutalité sans exemple, au cours de la première journée des
noces. Elles furent invraisemblables. Il ne les exigea pas moins de quinze fois
pendant cette nuit, puis six fois par vingt-quatre heures, au moins pendant un mois,
et jamais moins de deux fois. Tout cela n’est pas étonnant, du reste, puisqu’il ne
ressentait aucune fatigue. Les relations, de son côté, étaient sans émission ; elles
duraient, quelquefois, de quinze à vingt minutes

November 8, 2025 at 2:08 PM

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« Impuissant moi ? J’ai consommé le mariage plus de cent fois !!! »

Ma femme s’est prêtée sans aucune difficulté à l’accomplissement du devoir
conjugal. Elle y prenait un plaisir tel, que le rapprochement avait lieu jusqu’à quatre
fois !!! dans les vingt-quatre heures !!! [...] En d’autres termes, il y a eu introduction
complète !! du membre viril, mais non émission intérieure. [...] J’ai dit à mon père
que le mariage avait été consommé, et comme il me faisait remarquer que, peut-être
ému, j’avais pu ne pas bien m’en rendre compte, j’ai insisté en me servant de cette
expression caractéristique : J’ai consommé le mariage jusqu’à la garde

J’ai consommé le mariage plus de cent fois. Par conséquent il n’y a pas à parler de
tentatives. Mes relations ont été complètes, normales, réitérées, quatre fois dès la
première nuit. Et le lendemain, si j’avais appris que j’avais l’espoir d’être père, je
n’aurais éprouvé aucune surprise. [...] Je suis obligé en faux contre les affirmations
de ma femme. Le mariage a été consommé, je l’ai dit. Je le répète. Ma femme est
fixée sur ce point, comme moi. Elle ne peut avoir aucune illusion de jeune fille ou de
jeune femme plus ou moins ignorante [79] .

November 8, 2025 at 2:07 PM

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Très poétique.
« ses approches, qui se feront en la baisant, maniant ses petits mamelons, afin qu’elle soit esprise des désirs du mâle (qui est lors que la matrice lui frétille) »

Ambroise Paré, dont un texte est très souvent cité au XIX e siècle – l’ancien
français et le vocabulaire désuet mettant sans doute à distance les gestes audacieux qui sont
décrits :
L’homme étant couché avec sa compagne et épouse, la doit mignarder, chatouiller,
caresser et émouvoir, s’il trouvait qu’elle fût dure à l’éperon ; et le cultivateur
n’entrera dans le champ de nature humaine à l’estourdy, sans que premièrement
n’aye fait ses approches, qui se feront en la baisant, maniant ses petits mamelons,
afin qu’elle soit esprise des désirs du mâle (qui est lors que la matrice lui frétille),
afin qu’elle prenne volonté et appétit d’habiter et faire une petite créature de Dieu et
que les deux semences se puissent rencontrer ensemble ; car aucunes femmes ne
sont pas si promptes à ce jeu que les hommes

November 8, 2025 at 2:02 PM

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@caligans.bsky.social

Usage de l'eau lustrale inconnu chez les Visitandines.

Dans la plupart des témoignages, ce
sont des hommes qui se plaignent de l’odeur de leur femme, et non l’inverse. Dans la biographie
qu’elle consacre à l’académicien Jules Lemaître [80] , Myriam Harry, qui était sa confidente,
raconte pourquoi, en 1881, il a passé sa nuit de noces dans un fauteuil sans trouver le sommeil, et
sans oser en avouer la raison à son épouse, Paulette Deschalets : l’odeur rebutante de cette
dernière, qui, éduquée chez les Visitandines, ne connaissait vraisemblablement pas l’usage de la
toilette intime. Il semble que les recommandations médicales sur l’importance de la propreté par
l’eau étaient très inégalement suivies, y compris chez les femmes issues des milieux les plus
éduqués, et notamment chez les jeunes filles élevées au couvent

November 8, 2025 at 1:54 PM

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#photography

Serres tropicales de Grenoble : bananiers géants et autres plantes toutes en feuilles.

Une agave convulsée comme un poulpe lovecraftien.

arbre tropical entouré de grandes feuilles dégoulinantes d'eau (un type arrose régulièrement la serre au tuyau)

grandes feuilles nervurées vue d'en dessous

November 7, 2025 at 7:40 PM

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#photography

La vasque olympique de Grenoble et le vercors, à travers une turbine hydroélectrique/

November 7, 2025 at 7:25 PM

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Toutes ces Cideries dans la Légende des siècles, qui pourraient être résumées par un demi vers de Corbière.

November 7, 2025 at 7:10 PM

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@caligans.bsky.social

« Pourrait-on lier l’augmentation en nombre et l’espérance de vie des femmes à la littérature misogyne du treizième siècle, sans parler du début de la persécution des sorcières qui débute au même moment ? »