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Je vous laisse avec ce détail de Saint Jean l'Évangéliste à Patmos par Jérôme Bosch, 1505. Titivillus tente de voler la bouteille d’encre de l’apôtre avec un râteau. Il s'est probablement loupé. (7/7)

Le cas des éditeurs et éditrices est un peu à part. Leur souffrance n’attend pas le Jugement dernier : la culpabilité les hante durant leurs nuits d’insomnie. (6/7)

Par exemple (au pif), quelqu’un tweete imprudemment « covfefe », et une éternité de tourments l’attend. Aller direct pour la grande marmite ! (5/7)

Chaque jour, Titivillus collecte dans un grand sac les erreurs commises et les coquilles passées inaperçues. Et chaque nuit, il descend aux Enfers avec sa moisson... Les manquements y sont consignés pour être reprochés aux fautifs lors du Jugement dernier. (4/7)

Au fil des siècles, Titivillus s’est modernisé. Il traque à présent les erreurs dans les livres imprimés, surveillant éditeurs, maquettistes, compositeurs… Il sévit même dans le numérique, et ne dédaigne pas les réseaux sociaux à l'occasion (tenez-vous bien !). (3/7)

Son terrain de prédilection : les scriptoriums où les moines copistes travaillent laborieusement sur les manuscrits. Ce vilain démon traque les erreurs des moines, voire… les provoque ! (2/7)

Je vous présente mon démon préféré : Titivillus, dont on trouve la trace à la fin du XIIIe siècle. (Merci au scriptorial d’Avranches pour cette sympathique découverte.) (1/7)