La non-mixité=1 principe progressiste : les noirs ont le droit de se réunir entre noirs, les prolos entre prolos, les 🏳️‍🌈 entre 🏳️‍🌈, les 🏳️‍⚧️ entre 🏳️‍⚧️… & aussi les ♀️ (bio) entre elles. À l'instar des autres cités elles ne sont pas 1 catégorie dominante par rapport aux 🏳️‍⚧️ & ont des problématiques spécifiques.

Elle n'est pas transphobe. Juste agacée par certains discours tenus au nom des pers. 🏳️‍⚧️. Sans elle il n'y aurait pas de journée contre l'homophobie & la transphobie au 🇲🇦. Elle a aussi aidé & aide des pers. 🏳️‍⚧️ marocaines à obtenir l'asile politique en 🇪🇺. Vu le contexte au 🇲🇦 elle prend de gros risques.

C'est pas illogique : ttes les religions st merdiques, mais dans les pays de culture ✝️ les ☪️ st stigmatisés alors que dans les pays de culture ☪️ ce st ts les non-☪️ qui le st.

Il ne s'agit pas (je pense) de défendre l'☪️ mais de protéger des populations ≠ mais stigmatisés dans leurs pays respectifs.

L'exacte incarnation de ce mème :

🙄

J'ajoute que dans le mot "femme" on entend le mot "femelle". Les deux mots viennent du latin "femina" (celle qui enfante, celle qui allaite).

Et pourtant ça n'a pas empêché le détournement du mot "femme"...

Au regard de cette conception, certains socioconstructivistes radicaux parlent indifféremment de sexe ou de genre pour référer au genre.

Avec cela à l'esprit, un détournement du mot "intersexe" ne serait donc pas si étonnant.

OBJECTION N°2 : Dans le mot "intersexe" il y a le mot "sexe", c'est donc plus difficile de le détourner.

En matière de sexe et de genre, les paradigmes socioconstructivistes les plus radicaux s'accordent à concevoir les catégories de sexe comme produites par le genre.

C'est beaucoup moins dérangeant de se faire voler un mot servant à désigner notre condition, quand celle-ci n'est pas une condition opprimée mais au contraire dominante. Les conséquences sont relativement minimes.

Cela suggère que détourner le sens du mot "femme" est un enjeu bien plus important que de détourner le sens du mot "homme".

Mais surtout, "homme" ne désigne pas une catégorie opprimée, contrairement à "intersexe" ou à "personne racisée".

Déjà, il me semble que c'est moins affirmé, dans ce cas là.

Sur Google, rechercher l'expression "les hommes trans sont des hommes" retourne environ 4 780 résultats. En revanche, rechercher l'expression "les femmes trans sont des femmes" retourne environ 12 900 résultats (plus de 2,5 fois plus).

OBJECTION N°1 : Si le patriarcat protège les hommes de la dépossession des mots qui servent à désigner leur condition sur d'autres axes de domination, alors pourquoi le mot "homme" a-t-il subi aussi le détournement postmoderne pour le faire référer au genre ?

Je vais aussi répondre à deux objections potentielles :