Nous comptons sur vous pour partager massivement ce post avant la réunion qui se tiendra aujourd’hui.
 
Merci pour votre mobilisation sans faille !

2/ Nous demandons au gouvernement de rendre public le compte-rendu de la réunion, y compris les positions prises par les différents pays. Nous ne pouvons tolérer l’opacité sur des enjeux aussi cruciaux.

1/ Nous demandons au ministère de l’Agriculture de s’abstenir de saboter la révision de cette réglementation, en faisant passer le seuil de mercure autorisé de 1mg/kg à 0,3mg/kg. Une réduction qui garantirait une meilleure protection des citoyen·nes.

Face au sabotage en règle qui se prépare, nous demandons deux choses claires et simples.

Et devinez quoi ? La réunion se déroulera à huis clos, sans aucun compte-rendu public. Un véritable déni de démocratie et de transparence qui est d'une gravité absolue puisqu'il s'agit de la santé des citoyen·nes.

La conséquence est très simple : les envoyés du ministère de l’agriculture vont défendre les intérêts économiques de l’agro-industrie et de l’industrie du thon, au détriment de notre santé à tous et toutes.

Comment ? En envoyant le Ministère… de l’Agriculture plutôt que le Ministère de la santé comme les autres pays.

Mais, tenez-vous bien, la France s’apprête à saboter cette avancée FONDAMENTALE pour protéger les intérêts des industriels et de la grande distribution.

En effet, la Commission européenne envisage une réforme des règles européennes afin d'abaisser les limites autorisées de mercure. C’est une immense avancée. Et c’est ce qui sera discuté aujourd'hui.

Passons à la mauvaise nouvelle : aujourd'hui a lieu une réunion cruciale à Bruxelles sur la réglementation du taux de mercure dans le thon. Mais la France s'apprête à la saboter.

Si on fait le bilan : les citoyen·nes consomment moins de thons, et au lieu d’agir pour la santé publique, l’industrie et les supermarchés préfèrent dépenser énormément d’argent en publicités.

Ensuite, une campagne publicitaire MASSIVE a été mise en oeuvre pour tenter de rassurer les consommateurs.

Nous avons répondu point par point ici : bloomassociation.org/manuel-dauto...

D’abord, elle a fait déferler une vague de… promotions.
 
L’objectif ? Maintenir les ventes à tout prix, y compris au détriment des plus précaires. Mesurez le niveau de cynisme.

Face à la chute des ventes, l’industrie thonière a été contrainte de riposter. Elle l’a fait en deux temps. Et de manière grotesque.

45% des Français·es ont arrêté ou réduit leur consommation de thon.
 
Mesurez le pouvoir de votre mobilisation citoyenne !

La bonne nouvelle : notre enquête a eu l'impact escompté.
 
Les Français·es ont pris conscience des risques liés à la contamination au mercure des conserves de thon.