Ghost Trick: Phantom Detective (13h): Un point & click loufoque et bavard, où notre fantôme aide d'autres à éviter leur mort, en manipulant des objets pour créer des réactions en chaines ridiculement élaborées. Le mystère se suit bien, mais j'ai trouvé les énigmes simples et la réputation surfaite.

Death Stranding (51h) : Des fulgurances, comme les lentes randos solitaires, où chaque pas est mesuré (même si la moto OP rend ces phases obsolètes), et les infras communautaires une fois connecté. Mais le scénario est indigent (cette fin insupportable), même si Reedus, Seydoux ou Qualley surnagent.

En Garde! (5h) : Jeu de combat en arène façon film de cape et d'épée, avec acrobaties et ripostes. Très charmant, coloré et enjoué, malheureusement avec 4 niveaux aux scénarios disjoints, on est plus proche du prototype abouti que de l'aventure irrésistible que le jeu avait le potentiel d'être

Another Crab's Treasure (22h) : Un excellent souls-like au fond de l'océan, qui ressemble à une blague mais qui a de la personnalité, de l'humour, des thèmes pertinents, des builds simples mais variées, des boss sympas et de la plateforme pour enrichir l'exploration des niveaux. Une réussite.

Sackboy: A Big Adventure (11h): Exit la création, le jeu se concentre sur des niveaux rythmés par de joyeux remixes de tubes connus, avec des power ups pour pimenter le collectathon. Et ça marche plutôt bien, façon brouillon d'Astro Bot (même si c'est pas le même dev).

The Invincible (6h) : J'avais envie d'aimer cette belle SF rétro sur une planète désolée avec une ambiance travaillée, mais au final, le jeu et l'histoire paraissent trop pauvres, et les révélations s'enchainent un peu dans l'indifférence.

Ghost of Yōtei (70h): un western avec une rōnin badass qui cherche à se venger à Hokkaido, aux combats tendus (au moins en difficile) dans des zones magnifiques. Bien supérieur à son prédécesseur, avec plus de variété et moins de grandiloquence. Pas révolutionnaire évidemment, mais très compétent.

Viewfinder (5h): Puzzle game où l'on matérialise le contenu de photos dans le niveau, concept développé sous différentes perspectives (photos toutes faites ou à prendre, avec un timer, avec des éléments fixes, des filtres, etc). L'histoire est faible mais l'effet reste magique.

Thank Goodness You're Here! (2h): Comédie absurde dans un village anglais, qui enchaine les gags à un rythme fou, avec un grand soin dans la mise en scène et les animations. Un Untitled Goose Game sous stéroïdes.

Indiana Jones and the Great Circle (39h) : Belle distillation du héros en phases compétentes d'infiltration, castagne et puzzles, dans des quêtes habilement intégrées dans des niveaux denses et vivants. Aussi conquis par le fouet, mais il manque tout de même un truc côté scénario et spectacle.

Indika (4h): Le pèlerinage d'une nonne orthodoxe russe du XIXe siècle vers une relique qui la sauverait du démon. Fantastique pitch, qui s'accomplit dans les rencontres faites en chemin, donnant corps aux questions existentielles qui la traversent, jusqu'à une fin particulièrement mémorable.

The Plucky Squire (3h, abandonné) : La présentation est soignée, y'a des gimmicks fréquents pour ce que j'ai vu (bascule 2D/3D, changer les mots du livre pour un puzzle, plateforme dans le noir, infiltration light), mais ça m'a paru laborieux et je n'ai pas accroché à l'univers.

Arranger: A Role-Puzzling Adventure (6h): on fait glisser (et boucler) colonnes et lignes pour avancer et résoudre divers puzzles. Concept bien exploré, écriture charmante, jolis visuels, fin qui tombe à pic, que du bon.

Lost Records: Bloom & Rage (15h): Le vrai successeur de Life is Strange, où l'on joue une ado timide qui intègre une bande de filles. Personnages touchants qu'on suit sur deux chronologies (95 et 2022), interactions aux impacts subtils, et un brillant caméscope captivent, malgré un final en retrait.

Clues by Sam (5-10min/jour depuis le 15 août) : Puzzle quotidien gratuit en ligne qui demande d'identifier innocents et coupables à partir d'indices logiques à recouper, sans avoir à deviner, un excellent démineur avec des phrases

Sword of the Sea (4h40): Mix trop littéral de Journey (glisse grisante vers la montagne dans des décors orientaux) et Abzû (avec faune et flore aquatique) que je n'ai pu prendre au sérieux ni en tant qu'oeuvre originale ni en tant que "suite spirituelle". Saugrenu et vain.

HFW Burning Shores (15h) :
Un DLC peut-être plus affiné, mais l'échelle réduite et le recul lui nuisent : dur de se remettre dans le bain du scénario et des combats, de se motiver pour monter son perso, ou d'explorer naturellement. Mes sensations et mon enthousiasme ne sont revenus que vers la fin

Mafia The Old Country (16h) : Le gameplay n'est pas particulièrement réussi (phases d'infiltration et de tirs, ainsi que les duels), mais la campagne sicilienne magnétique et une interprétation convaincante suffisent à charmer le temps de cette histoire classique mais bien rythmée.

Star Wars Jedi Survivor (55h) : Des combats spectaculaires, de la plateforme maline au service de l'exploration (plein de zones optionnelles), un côté RPG très discret, de la légèreté (les droïdes <3) mais aussi de la retenue (malgré un scénario mineur). Il enterre Fallen Order et évoque Uncharted