Si une voie diplomatique n’est pas trouvée, la situation à Gaza pourrait avoir des conséquences imprévisibles pour le régime d’Abdel Fattah Al-Sissi, dont les options restent limitées pour éviter l’accusation d’indifférence et masquer son impuissance face à Tel-Aviv.

Alors que la guerre menée par Israël s’apparente de + en + à une épuration ethnique, sinon à un génocide, les lignes rouges régulièrement brandies en cas de déplacement massif des gazaouis ne représentent pas tant un risque pour les accords de paix que pour la crédibilité des autorités égyptiennes.

l’adhésion de l’opinion publique égyptienne largement solidaire des Palestiniens. Depuis 1979 l’Égypte cherche à concilier le maintien de la paix avec Israël avec la défense de l’établissement d’une État palestinien.

La politique expansionniste d’Israël met en tension les objectifs stratégiques de l’Égypte à Gaza : l’établissement d’un État palestinien dans le cadre d’une solution à deux États, la préservation de la souveraineté de l’Égypte dans le Sinaï et de sa sécurité, et, enfin, …

Au-delà du rôle de négociateur assumé par le Caire et récemment mis en lumière par plusieurs annonces officielles, l’équilibre délicat entretenu par les autorités égyptiennes - entre considérations diplomatiques, enjeux sécuritaires et contraintes domestiques - est difficile à maintenir.

Des internautes prétendent avoir exhumé une photo du temps où Mohammed Al-Bachir, Premier ministre syrien par intérim, aurait été un commandant de l'EI. La photo montre en fait Rachid Kassim, un djihadiste français mort en Irak en 2017. Via Misbar

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