anthony
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bartholinite.bsky.social
anthony
@bartholinite.bsky.social
Doctorant en études cinématographiques, spécialiste des représentations de l’homosexualité et de la séropositivité
Sorbonne Nouvelle / Université de Montréal
Joie cinéphilique de 2025 : découvrir dans Golden Eighties (1986) de Chantal Akerman que son image se reflète dans les vitres d'un plan et que l'on voit la réalisatrice sourire, fière de ses acteurs et mâchant son chewing-gum 🥹
January 6, 2025 at 10:27 AM
Mon top 25 albums 2024, d’ailleurs :
December 27, 2024 at 9:37 PM
Working Girls (1986) de Lizzie Borden est un chef d'œuvre sur le travail du sexe qui propose une mise-en-scène bien différente de celles qu'on a l'habitude de voir sur le sujet à travers des scènes de sexe désensualisées qui symbolisent l'ennui et l'aliénation au capitalisme.
December 27, 2024 at 1:10 PM
A Different Man d'Aaron Schimberg est un film réussi sur l'handicap et la performance sociale qui interroge les enjeux moraux de nos regards sur la différence physique. Les ficelles narratives sont parfois un peu grossières, mais cette porosité de l'altérité est fascinante à regarder !
December 10, 2024 at 9:59 PM
Cent Mille Milliards de Virgil Vernier raconte les déambulations d'un jeune escort dans un Monaco dépouillé de sa luxure. Le film doit presque tout à son sublime acteur, Zakaria Bouti, qui transpire à chaque image la mélancolie et aux plans bouleversants d'une ville déserté par le bonheur.
December 5, 2024 at 9:42 PM
Il FAUT aller voir en salle No other land, documentaire palestinien réalisé par un collectif de 4 personnes sur la destruction du quartier de Masafer Yatta par les israéliens en Cisjordanie occupée de 2020 à 2023, avant le 7 octobre. Badel Adra y documente la violence coloniale depuis sa naissance.
December 1, 2024 at 7:57 PM
Bird a quelques moments de grace et défend bien le propos déjà amorcé dans Fishtank sur les classes ouvrières britanniques mais le film s’enferme dans une multitude de gimmicks lourds et sans charme: symboliques animales grossières, flashbacks parasites, plans intrusifs au téléphone & cam a l’épaule
November 28, 2024 at 10:15 PM
Ce chef d’œuvre purée, je ne vais jamais m’en remettre!!!
November 27, 2024 at 10:28 AM
Arrebato (1980) d'Iván Zulueta est d'une beauté à couper le souffle sur l'obsession visuelle et la transfiguration méta du cinéma. Œuvre culte du mouvement espagnol post-franquiste Movida madrileña, le film propose une expérimentation visuelle bouleversante et d'une liberté folle
November 27, 2024 at 10:13 AM
My Sunshine de Hiroshi Okuyama raconte délicatement le mentorat masculin d'un enfant qui découvre le patinage artistique. Le film, d'une apparence simplicité, est mignon mais manque de clarté dans ses intentions, construit des moments un peu convenus et nous laisse sur notre fin. Sortie le 25/12!
November 25, 2024 at 9:53 PM
Brève histoire d'amour (1988) de Krzysztof Kieślowski est un film sublime et déprimé sur l'impossibilité d'apprivoiser nos sensibilités et la difficulté de s'aimer. Par une réflexion fascinante sur la projection et une critique de la scopophilie, on en ressort changé et infiniment seul. Bouleversant
November 25, 2024 at 10:27 AM
Pelikan Blue de László Csáki est un hilarant documentaire d'animation sur trois amis dans la Hongrie des années 1990 qui créèrent une organisation de contrefaçon de billets de train pour rendre accessible le voyage. Les dessins sont fabuleux, le travail visuel aussi et le propos politique bien mené!
November 24, 2024 at 9:27 PM
Dans un jeu intéressant de mélancolie des années 90, Leurs enfants après eux des frères Boukherma finit par se perdre en dépolitisant tour à tour les violences conjugales, le racisme, la précarité et l'héritage de la violence au profit d'une banale et anecdotique histoire d'amour. Tellement décevant
November 22, 2024 at 9:36 AM
Sous la forme d'une épopée rurale autour de la recette du comté, Vingt Dieux de Louise Courvoisier est un film tendre et touchant qui prend, à bien des égards, le contrepoint sensible de la ruralité. Un film territorialisé et familial, ça se sent et ça remémore mes souvenirs d'enfance aveyronnaise.
November 19, 2024 at 10:49 PM
Je suis en retard mais j’ai grave la vision ????
November 19, 2024 at 2:31 PM
Dans Bad Girls Go To Hell (1965), Doris Wishman, réalisatrice iconique de la sexploitation, filme une femme qui tue son violeur et s'enfuit pour New York. Un film dérangeant sur le trauma, au noir et blanc éblouissant, qui interroge nos regards sur les représentations des violences sexuelles.
November 18, 2024 at 10:46 PM
The Amazing Transplant (1971) de Doris Wishman raconte les pulsions de meurtre d'un homme après s'être fait transplanté le pénis de son ami mort. Cette approche narrative de la sexploitation par l'absurde est étonnante mais riche dans une esthétique folle qui rappelle les meilleurs films de Breillat
November 17, 2024 at 10:21 PM
The House is Black (1963) de Forugh Farrokhzad est un poème cinématographique à la fois déchirant & empathique, qui dépeint une colonie de lépreux en Iran et nous plonge dans une contemplation sans compromis de la douleur & de l'exclusion sociale, dans une esthétique du care absolument bouleversante
November 14, 2024 at 1:11 PM