Il y a quelque chose chez Camus qui me soutient, me revivifie, m’éclaire, m’aide à penser le monde avec lucidité et pertinence. Une forme de miracle renouvelé. Une grâce qui surgit, vise juste, atteint l’âme et émeut profondément. Une écriture limpide, une réflexion essentielle.

« J'ai grandi dans la mer et la pauvreté m'a été fastueuse, puis j'ai perdu la mer, tous les luxes m'ont paru gris, la misère intolérable. Depuis j'attends.
J'attends les navires du retour, la maison des eaux, le jour limpide. »
Albert Camus. L'été. La mer au plus près.

Corps mêlés, enchevêtrés, puissance des couleurs, pinceau du peintre qui virevolte et nous offre une scène d’une profusion folle, aux mille détails. La restauration de la Mort de Sardanapale nous permet de mesurer toute la richesse de la palette de Delacroix, toute sa virtuosité.

J’aime beaucoup ce détail du Saint François d’Assise de Giotto, présenté dans l’exposition revoir Cimabue au @museelouvre.bsky.social.

Éblouie par la Maesta de Cimabue, nouvellement restaurée par le @museelouvre.bsky.social. L’harmonie des couleurs, éclatantes, profondes, merveilleuses, et la perfection formelle de la composition en font un chef d’œuvre intemporel.

Je n’avais jamais vu ce Saint Sebastien, attribué au Caravage, appartenant à une collection particulière.
(📸 arrethos IG)

Une visite passionnante, qui met l’accent sur des œuvres moins connues de Ribera, grand maître du clair-obscur.

Parmi les œuvres remarquables du Musée Guimet, cette boîte à correspondance japonaise, datant de la 2nde moitié du 19e siècle. Son magnifique décor fait écho à la tradition picturale japonaise, avec une représentation de pavillons dans un paysage d’une grande limpidité.

La grande exposition sur le Caravage au Palazzo Barberini est confirmée. Elle aura lieu du 7 mars au 6 juillet 2025 et comptera de nombreux prêts et des œuvres récemment redécouvertes.

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