La réponse se situe dans la prévention. Il nous faut un véritable plan pour la santé mentale de nos enfants, financé et réfléchi.

Tout en garantissant aux personnels la sécurité, l'écoute et le soutien. Ils et elles n'ont pas à être les boucs émissaires des maux de la société.

Les enseignant•es et les personnels éducatifs ne devraient jamais avoir peur d'être la cible de la violence de leurs élèves.

Ils et elles n'ont pas à avoir une boule au ventre au moment d'entrer dans leur classe.

L'Éducation nationale a un devoir impératif de les protéger.

Les actes violents explosent chez nos jeunes et de manière genrée : les tentatives de suicide se multiplient chez les filles et les violences vers les autres explosent chez les garçons.

Il est urgent d'étudier ces phénomènes et d'y apporter des réponses multifactorielles.

Cette affaire remet en lumière la prise en charge catastrophique des enfants confié•es à l'Aide Sociale à l'Enfance : comment se fait-il qu'un jeune manifestement fragile psychologiquement n'ait pas été traité avant de passer à l'acte ? L'État est un parent défaillant. Encore.

Nous devons nous pencher sérieusement sur la question de la santé mentale de nos enfants et de nos jeunes.

Quelles défaillances conduisent un adolescent de 14 ans à prendre son couteau et à lacérer de coups son enseignante ? Et à retourner l'arme sur lui ensuite ?

#CarolineGrandjean a subi un harcèlement lesbophobe, sans soutien. Pire, lorsqu'elle a témoigné dans une BD, l'Inspection a porté plainte contre elle. Alors qu'elle ne l'avait pas protégée.

C'est un scandale ! L'enquête devra faire la lumière sur TOUTES les responsabilités.