Ari Szwebel
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Ari Szwebel
@ariszwebel.bsky.social
Psychologue et psychanalyste. Cultive le doute et observe ce qui a germé.
Reposted by Ari Szwebel
Trump was right, again.

He said that if I voted for Kamala Harris, the stock market would crash.

Well, I voted for Harris, and the stock market crashed.
April 5, 2025 at 4:08 AM
… alors, il est de notre responsabilité, chaque jour renouvelée, de proposer une politique et des modes de gouvernance à même de contenir nos tendances destructrices humaines. Tellement humaines.

14/14
December 15, 2024 at 2:48 PM
Cela ne signifie pas qu’il faille se vautrer dans un pessimisme mortifère. Mais si nous sommes au moins d’accord sur le constat qu’il y aurait toujours une violence originelle, tapie dans l’ombre et prête à trouver à nouveau les voies de la satisfaction…

13/14
December 15, 2024 at 2:47 PM
Sommes-nous condamnés à ces régressions récurrentes ? A ce désespoir régulier face à l’œuvre civilisationnelle qui s’effondre ? A ce travail sisyphéen de reconstruction après la destructions catastrophique ? J’aimerais dire que non, mais je n’en sais rien.

12/14
December 15, 2024 at 11:56 AM
L’Amérique de Trump, l’Argentine de Milei deviennent des lieux où les énergies malignes peuvent rendre la science non pertinente, la rationalité facultative, la vérité obsolète et le contrat social caduc. Il y a là une sorte de soulagement psychique à se perdre dans un mouvement radical.

11/14
December 15, 2024 at 11:55 AM
Et quand des Trump ou des Milei débarquent, qu’ils se font les chantres des pulsions qui vont à l'encontre des normes sociales, ils invitent leurs partisans à congédier les barrières internes habituelles, héritées du surmoi, et à mettre à bas les exigences de la conduite décente et civilisée.

10/14
December 15, 2024 at 11:55 AM
Autrement dit, on est COINCES. Et quand les hommes sont coincés, ils finissent par se rebeller soit dans le symptôme névrotique, soit dans la transgression perverse, soit dans des phénomènes sociaux plus inquiétant de rébellion collective et de néo-barbarie contre la civilisation elle-même.

9/14
December 15, 2024 at 11:54 AM
Au fond, il y aurait une impossibilité d'atteindre le bonheur dans la civilisation avec laquelle nous entretenons des rapports par nature ambivalents. On la désire, mais on aimerait bien la détruire. On y trouve confort, lien social et sécurité, mais elle passe son temps à nous entraver.

8/14
December 15, 2024 at 11:53 AM
Il y aurait un conflit inhérent à l’être humain qui rend la vie compliquée. Et les désirs sexuels, nos pulsions agressives, les exigences de la société nous placent dans une situation de conflit psychique interne dont nous ne sommes pas prêts de sortir.

7/14
December 15, 2024 at 11:53 AM
Nous nous soumettons à la loi et à quantité d’interdits, nous déléguons notre souveraineté, et ce renoncement a des conséquences positives pour le devenir de l’homme : sa survie, sa sécurité, la possibilité d’aimer. Mais il n’en reste pas moins que vivre exige énormément d’efforts.

6/14
December 15, 2024 at 11:53 AM
Ce que Freud spécifie dans Malaise dans la civilisation, c’est que pour vivre ensemble, nous avons dû faire un lent travail de renoncement et d’inhibition : renoncement à nos pulsions agressives, inhibition de nos pulsions sexuelles, sacrifice de notre liberté pleine et entière.

5/14
December 15, 2024 at 11:52 AM
Mais le conflit entre la civilisation et les pulsions primaires, qu’elles soient agressives ou sexuelles, est mal supporté par les individus, et provoque à intervalles réguliers une rébellion vengeresse contre l’exigence civilisée et pour la satisfaction de pulsions par nature indomptables.

4/14
December 15, 2024 at 11:52 AM
Dans l’espèce humaine, quelque chose est apparue, autour du lien social. Et contrairement aux autres animaux, il ne nous suffit pas de survivre un jour de plus (instinct d’autoconservation) et de nous reproduire (instinct de reproduction) pour vivre une vie pleine et riche en souvenirs.

3/14
December 15, 2024 at 11:51 AM