Si même Bayrou peut y rechaper (ce qui semble bel et bien se profiler), alors Bergé…

Et allez…

Dans cette vieille ville d'Hébron, les habitants palestiniens sont obligés de tendre des filets au-dessus de certaines ruelles et marchés pour se protéger, parce que des résidents des zones colonisées, sur les hauteurs, leur jettent des détritus voire des excréments.

Merci Ludivine. Et c’est sous nos yeux depuis tant d’années. Et ça continue. Et c’est de pire en pire. Comme si l’on pouvait creuser, encore et toujours, chaque jour un peu plus loin dans l’horreur abjecte.

Existence invivable, que la population palestinienne endure malgré tout, avec un courage immense. On se l'imagine mal: il faut se rappeler notamment que les Palestiniens de Cisjordanie ne peuvent pas se rendre dans les villes "palestiniennes" situées sur le territoire israélien.

Par exemple, en février, lors des expulsions brutales menées dans les camps de Jénine, une femme est revenue devant l'entrée du "camp" parce que tout simplement elle voulait RENTRER CHEZ ELLE. Elle a été abattue. Comme ça. Sauvagement. L'horreur est à Gaza, mais elle frappe aussi la Cisjordanie.

En Cisjordanie occupée, des routes entières, pourtant décisives pour circuler, sont strictement interdites aux Palestiniens et réservées aux colons. Quiconque s'en approche se met en danger. Les Palestiniens doivent faire des détours parfois considérables pour aller d'un village à l'autre.

Toute personne palestinienne qui s'approche de ces terres colonisées risque une atteinte grave à son intégrité physique voire à sa VIE. Qu'on lise bien: d'immenses territoires de la Cisjordanie sont inaccessibles aux Palestiniens sous peine d'arrestation voire de mort (être abattu sans sommation).

L’art de ne pas dire ce qu’on fait et ne pas faire ce qu’on dit.

Le mensonge les yeux dans les yeux, jusqu’a nier la réalité pourtant observée par tous.

L’aire des « faits alternatifs », de l’anticatastase, de la post vérité.

Nous privant du socle commun indispensable au dialogue démocratique.