L’écologie est une question de justice sociale, pas seulement d’environnement.

Nous voulons une écologie populaire et juste : qui protège la planète et les conditions de vie dignes de tous.

Les riches doivent payer.

Les classes populaires vivent souvent dans les zones les plus exposées : logements mal isolés, quartiers pollués, proximité d’usines ou d’axes routiers.

Ce sont celles et ceux qui contribuent le moins à la crise écologique qui en paient le prix le plus lourd.

Quant à Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, il a épuisé son budget carbone annuel depuis le 1er janvier, à 2h15 du matin.

Pourtant, les plus précaires sont les premières victimes du dérèglement climatique et de la pollution.

Ils épuisent leur “budget carbone annuel” en 10 jours, alors qu’il faudrait plus de 1 000 jours aux plus pauvres pour en faire autant.

En France, les personnes parmi les 0,1% les plus riches ont déjà épuisé leur budget carbone depuis le 7 janvier.

Les mesures comme les ZFE (zones à faibles émissions) ou les hausses du prix de l’énergie frappent directement ceux qui n’ont pas les moyens de changer de voiture ou de logement.

Pendant ce temps, les plus riches continuent de polluer massivement.