Je pense que l'idée est de limiter l'atteinte à la vie privée, ici massive, en bornant par "catégories" d'URL, y compris complètes, pouvant être recueillies puis passées au tamis.

Autrement dit, le Conseil constitutionnel incite le législateur à "border" la collecte des URL destinées à être tamisées par les algorithmes (plus facile à dire qu'à faire, imho).
Pour l'état des lieux et les enjeux, je me permets de renvoyer à cet article du printemps dernier dans @liberation.fr.

Au passage, «not at all surprised» que les propos de Pavel Dourov sur le «casse du Louvre» semblent tout droit sortis d'un plateau de CNews.