Avec le soutien de @franceuniversites.bsky.social, de la @cdefi.bsky.social , de la CGE, de la CEVPU, de Sup’DRH et de Amue.

Nathalie Carrasco (ENS Paris-Saclay) : "La recherche et la méthode scientifique ont été bcp remises en cause durant le Covid. Nous, chercheurs, devons faire de la pédagogie, notamment sur le mot 'incertitude', dont les réseaux complotistes se sont emparé pour développer leur 'vérité parallèle'".

Élisabeth Claverie de Saint Martin ( @cirad.bsky.social ) assure ne pas avoir reçu d'injonction à quitter un pays pour raison politique. En revanche, le départ peut être causé pour des raisons de sécurité des individus, par exemple sur le Mali.

Étienne Peyrat : "Il faut un travail d’organisation et d’éditoralisarion. On doit réfléchir à ce qui a vocation à être accueilli dans un établissement #ESR. [...] Notre travail est un travail d’accompagnement".

Les trois intervenants prônent la "neutralité" des institutions que sont leurs établissements, même face aux demandes d'engagement de leurs communautés.
"Mais la jeunesse a besoin de pouvoir s'exprimer et notre génération doit accepter que le monde change. Nous devons tempérer" (Nathalie Carrasco)

Nathalie Carrasco, présidente de l’ENS Paris-Saclay, estime plutôt que la "neutralité est indispensable. C'est un pilier qui nous permet de répondre aux tensions que nous subissons de toute part". Mais dans le même temps, "les jeunes d'aujourd'hui s’engagent et nous demandent de les épauler".

Élisabeth Claverie de Saint Martin, PDG du
@cirad.bsky.social , constate des injonctions, parfois personnelles, qui "peuvent paraître contradictoires" : quelle neutralité avoir quand on est expert de ses sujets, notamment environnementaux ?

Il regrette aussi des "discours critiques vis-à-vis de nos établissements, qui trouvent parfois une forme d'appui auprès de nos autorités de tutelle. Quand on a l’impression que sa propre tutelle fait preuve de méfiance, c’est difficile et peut entrainer des tensions au sein de nos communautés".

Étienne Peyrat compare la période actuelle aux années 1970, avec des "tensions dans nos établissements #ESR qui renvoient à des évolutions plus larges. L’économie morale de nos étudiants est plus exigeante aujourd'hui", avec le poids assez important du passé et des héritages.

Claire Rossi, directrice de @utcompiegne.bsky.social , explique que le développement de la #deeptech entraine "une entrée de plus en plus forte des designers dans la #recherche", avec une rencontre entre les deux mondes qui mène à "des réflexions plus poussées sur l’éco-conception".

Olivier Wong-Hee-Kam cite une étude de l'Ademe et rappelle que le gros de l'empreinte carbone ne vient ni des data center, ni du fonctionnement des réseaux qui font tourner les #IA.

C'est l'étape de fabrication des équipements (téléphones, ordinateurs, etc.).

infos.ademe.fr/magazine-avr...

Pour le président de l'association VP-Num, il faut s'interroger sur l'impact environnemental de ces technologies, mais aussi se poser une question de fond : "est-ce qu’on doit générer des images alors que l’on est dans un établissement qui prône la vérité scientifique ?"