Jusqu’à présent seuls 47 volumes de la bibliothèque du duc Humphrey avaient été identifiés, ce manuscrit est donc le 48e. Entièrement numérisé, il sera accessible en ligne à partir de vendredi.

Dans la première moitié du XVe siècle, il devient la propriété de Humphrey de Lancastre, duc de Gloucester (1390-1447), légataire à sa mort de plus de 281 volumes à l’Université d’Oxford, qui constituèrent le noyau autour duquel fut fondée la Duke Humfrey’s Library, construite entre 1478 et 1488.

Le manuscrit a sans doute appartenu au roi de France Jean le Bon (1350-1364) – dont on retrouve une signature autographe sur le dernier folio – avant de passer dans les mains de la famille Lancastre, peut-être à la fin du XIVe siècle.

Ce manuscrit du dernier quart du XIIIe s., constitue une attestation précoce de la circulation de la traduction en français du Nouveau Testament. Manuscrit luxueux, sur parchemin, pourvu de belles initiales enluminées attribuées au Maître de Cholet, un enlumineur actif à Paris entre 1270 et 1295.

Il s’agit de la présentation d'un manuscrit du XIIIe siècle jusqu'ici inconnu des spécialistes et récemment acheté auprès d'un propriétaire privé. Il entre ainsi dans les collection de la Bodleian Library, sous la cote MS. Duke Humfrey c. 1.

« Le numéro que vous avez demandé n’est plus en service… ». Plus sérieusement, je peux évidemment dépanner, dans la mesure du raisonnable et des demandes envoyées par mail 😉

Merci @andreloez.bsky.social pour le clin d’œil ! Évidemment, comme pour toute carte réalisée sur cette période, il convient de la manier avec toute la prudence méthodologique nécessaire. D’autres belles cartes figurent dans l’Atlas d’Olivier Guyotjeannin.