Woops ! Forgot the last page...

Ah, si !
3/ se prononcer publiquement à propos d'un conflit relationnel humain sur la seule base d'un témoignage me semble, de toute façon, irresponsable et puéril. D'où la dissociation avec le simple témoignage d'empathie.

Et 2/ je pars du principe que toute personne qui le relaie a de bonnes raisons de le faire.
Elle peut se tromper, mais on arrive alors dans le champ de la prudence épistémique qui me semble, simplement, être un autre sujet.

Alors il y a effectivement une confusion (et pardon si c'est ma faute) :
1/ je ne parle pas de "croire" la potentielle victime mais simplement de messages types "bon courage", "force à toi" et "je suis là pour t'écouter" car, même fallacieux, un tel appel témoigne au moins d'un certain mal-être.

(Mais bon... on est des humains, je voulais juste apporter la nuance)

Disons que je sépare le témoignage de soutien à une souffrance exprimée et le soutien à une accusation.
Mais de toute manière, on ne peut pas comparer un comportement IRL et un comportement en ligne. Dans le second cas, le temps de réflexion étant supposément plus long, j'encourage l'exemplarité.

Nan ! Fallait pas spoil, je voulais laisser ouvert le doute ! ><

Mais... Oui, effectivement.

J'aime bien la façon dont la première de ces sphères paraît assez évidente à identifier (au vu de votre position) mais la seconde laisse le champ libre à beaucoup plus d'interprétation.
(Cela dit, total soutien à vous deux quand même !)

Tout de même... Il me semble que lorsqu'une personne témoigne d'une souffrance personnelle, et même si on n'a pas de raison de la croire à priori, lui exprimer un soutien moral est loin d'être une mauvaise idée.
La mauvaise idée serait plutôt d'émettre un jugement sur la seule base de ce témoignage.