Franchement, la manière dont cette série mobilise les fantasmes des hommes hétéro d'être dom est vraiment ✨chef kiss✨

On se retrouve donc avec 3 hommes présentés comme des archétypes de virilité et qui sont tous à courir après la seule top de Sunnydale, parce qu'ils espèrent que le kink les libère des stéréotypes masc.

Pendant ce temps-là, Spike, le mega brat, fantasme de se faire top par Buffy aussi. Riley le décrypte très bien d'ailleurs, que même Spike pourrait y avoir droit et pas lui, comme coucher avec un vampire autorisai Buffy à se libérer des stéréotypes fem et à assumer son kink.

Riley, frustré, se tourne vers le vampire nest pour assouvir ses fantasmes (= payer quelqu'un pour se faire top), et leur couple explose. Toute la jalousie de Riley envers Angel vient vraiment de ça je crois : lui il a eu sa relation kinky avec Buffy.

C'est vraiment à propos de la mise en échec de par l’hétéronormativité : personne ne s'autorise à explorer ses désirs, de peur de sortir du cadre de son genre.

Alors qu'en vrai il est un bottom, et du coup, bah il ose pas sortir du confort du vanilla. Mais secrètement, il rêve d'être top par Buffy. Elle aussi se conforme malgré elle à son stéréotype de genre dans leur couple, se coupe de la part kinky d'elle, et leur relation devient incroyablement boring.

Dans les premières saisons avec Angel et Dru, y'a déjà l'imaginaire (Angel, biggest bottom energy, menotté torse nu, pendu par des grosses chaînes). Avec Riley je trouve c'est vraiment cet archétype du mec hétéro qui doit être dom pour renforcer son stéréotype de genre.

I should have done a second post because I do too many different things 🫣

comme ça, chacun-e croit que sa technique marche, la partage, les personnes qui testent ont la même impression, et ça buzze, et machin, et au fond, surtout, on aurait toustes un peu raison.

j'ai info dump ça : par mail
à : ma cheffe
qui ne m'a : pas répondu mdr

bien sûr, pour certains outils, la simplicité ou la rapidité doivent être centrales. mais c'est une règle qui n'a pas besoin de s'étendre à l'intégralité des interfaces, au contraire. la difficulté, et la créativité qui vient avec, peuvent permettre une appréciation plus fine d'un outil.

créer des interfaces avec un layering de complexités, dans lequel un-e utilisateurice peut explorer, se perdre, et découvrir par ellui-même des choses est bien plus stimulant qu'un outil clef-en-main où aucun effort n'est à fournir.

rendre les choses faciles, sans surprise, ne les rend pas intéressantes. l'appropriation d'un outil vient aussi de la possibilité d'en devenir un expert, ce qui implique de faire confiance à ses usager-es pour apprendre et progresser. et donc de laisser une marge pour ça.

la simplification à l'excès a des avantages mais elle signifie aussi la perte de la créativité, d'un usage approprié de l'outil, et de la capacité à développer des compétences.