La République Démocratique du Congo est une terre de paradoxes : pauvreté pour beaucoup, mais aussi des familles qui contrôlent des empires économiques colossaux. Leur richesse ne repose pas sur la chance, mais sur des stratégies solides, des investissements intelligents et une vision de long terme. Voici les 5 familles qui façonnent l’économie congolaise 𝟭. 𝗙𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗙𝗼𝗿𝗿𝗲𝘀𝘁 : 𝗟𝗲𝘀 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝘂 𝗞𝗮𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮 À la tête du Groupe Forrest, George Forrest est devenu incontournable dans les mines, le ciment, l’énergie et la logistique.Présents depuis l’époque coloniale, ils ont su “congolaiser” leur empire.

Aujourd’hui, dix femmes imposent leur empreinte à travers leur richesse, leurs fonctions, leurs investissements et surtout leur impact social et politique. Elles construisent des empires, influencent des décisions stratégiques et redonnent confiance à des millions de Congolais. A lire aussi : Les reines de la fortune : Top 10 des femmes les plus riches du monde en 2024 Voici le visage du leadership féminin congolais : Denise Nyakeru TshisekediPremière Dame et philanthrope.À travers sa fondation, elle investit dans la santé maternelle, l’éducation et la formation des jeunes.Elle possède aussi une forte…

Né le 28 janvier 1962 à Soweto, au sein d'une famille modeste de sept enfants. Élevé dans un township marqué par l'apartheid, il a bénéficié d'une éducation privée catholique de qualité grâce à ses parents, propriétaires d'un magasin de bières et d'un réseau d'épiceries. Dès son jeune âge, il travaille dans la boutique de son père pendant les vacances scolaires, tout en poursuivant des études en droit. Il obtient un diplôme en droit des affaires de l'Université du Swaziland et de l'Université de Witwatersrand, puis débute sa carrière chez Bowman Gilfillan, spécialisé en droit des affaires et des mines.

Au Nigeria, le gouvernement a décidé d’introduire le mandarin (chinois) comme langue étrangère obligatoire dans les écoles secondaires. Une décision qui, à première vue, semble “ouverte sur le monde”. Mais posons-nous une vraie question : et nos propres langues, où sont-elles ? L’Afrique compte plus de 2 000 langues vivantes, dont certaines parmi les plus anciennes de l’humanité. Pourtant, dans nos écoles, nous apprenons le français, l’anglais, le portugais… et désormais même le chinois. Nos langues, elles, disparaissent peu à peu des bancs de l’école. C’est une perte immense :

« Les forces qui s’opposent à notre progrès sont organisées ; nous devons aussi être organisés pour les vaincre. » Kwame Nkrumah Ces mots ne sont pas seulement un rappel historique. Ils sont un appel intemporel à chaque Africain, chaque citoyen, chaque rêveur qui refuse que son avenir soit dicté par les autres. Regarde autour de toi : les obstacles au progrès ne tombent pas du ciel par hasard. Ils sont planifiés, orchestrés, systématiques. Qu’il s’agisse de corruption, de mauvaise gouvernance, de dépendances économiques ou de manipulations sociales, le statu quo est défendu par des forces organisées et puissantes.

Plutôt que de rester coincée derrière un bureau, Annie Nyaga, 32 ans, a choisi de retrousser ses manches et de retourner à la terre. Fille d’agriculteurs, elle savait que l’agriculture pouvait nourrir non seulement le corps, mais aussi son avenir financier. Mais Annie ne voulait pas suivre le chemin de ses parents à l’ancienne : elle voulait innover, entreprendre, créer un vrai business agricole. Diplômée en biomédecine à l’Université d’Egerton, elle illustre parfaitement la puissance de combiner savoir académique et savoir-faire agricole. Mais plus qu’une productrice de pastèques, Annie est cheffe d’entreprise et leader au sein de la 4-H Kenya Foundation, une organisation qui aide les jeunes à devenir autonomes grâce à l’agriculture.

Il est l’un des personnages les plus mystérieux et les plus controversés de l’histoire récente du Congo. Derrière son silence, sa barbe épaisse et son regard toujours ferme, Laurent-Désiré Kabila cachait un destin hors du commun. Né en 1939 au Katanga, il a très tôt été marqué par l’injustice, la pauvreté et les humiliations coloniales. Contrairement à beaucoup, Kabila a choisi la voie de la rébellion. Dans les années 60, il rejoint Lumumba et se lance dans la lutte armée contre Mobutu. Mais ce que peu savent, c’est qu’il a passé plus de 30 ans dans l’ombre, à se préparer, à observer, à attendre son heure…

Quand on parle de réussite africaine, on pense souvent aux stars de la musique ou du football. Mais il existe des héros silencieux, des bâtisseurs qui transforment l’économie de nos nations. Le Dr Gabriel Ifeanyi Ogbechie en est un. Fondateur de Rainoil Limited, il est aujourd’hui l’un des titans de l’industrie énergétique nigériane. Pourtant, tout n’a pas commencé dans le luxe. Originaire d’Idumuje Ugboko, dans l’État du Delta, il a grandi dans une société où les opportunités semblaient réservées à quelques privilégiés. Mais lui avait une vision : transformer ses connaissances en leviers de prospérité.

On connaît tous le “Guide de la révolution libyenne”, l’homme qui a dirigé la Libye pendant plus de 40 ans. Mais derrière les clichés et les jugements, il y a des vérités que peu de gens connaissent vraiment. Kadhafi n’était pas seulement un dirigeant controversé. Il était aussi un stratège, un bâtisseur et un visionnaire qui a marqué l’histoire africaine et mondiale. Voici ce que beaucoup ignorent encore Sa fortune et ses avoirs À son apogée, Mouammar Kadhafi contrôlait une fortune estimée à plus de 150 milliards de dollars (fonds souverains, pétrole, or et investissements).

Né à Lagos en 1935, Prince Samuel Adedoyin est issu d’une famille modeste d’agriculteurs d’Agbamu, dans l’État du Kwara. La vie ne lui a jamais facilité les choses : il a dû abandonner l’école après le quatrième primaire à cause des difficultés financières et a appris dès son plus jeune âge à taper du vin de palme pour aider sa famille. Mais l’ambition d’Adedoyin était plus grande que les obstacles. Dans sa jeunesse, il rêvait d’explorer le monde et a tenté des moyens audacieux, parfois risqués, pour atteindre l’Angleterre, allant jusqu’à se cacher dans un moteur de navire ou dans un pneu d’avion.

On le connaît comme une légende du football, mais Samuel Eto’o est bien plus qu’un ancien buteur de génie. Aujourd’hui, retiré des terrains depuis 2019, l’ex-attaquant du Barça et de l’Inter Milan est devenu un empire vivant, une preuve éclatante que le vrai succès ne se mesure pas seulement en buts marqués… mais en patrimoine construit. Selon Forbes et The Richest, la fortune de Samuel Eto’o est estimée à plus de 270 millions d’euros en liquidités (soit 177 milliards de fcfa) et près de 458 millions d’euros en biens immobiliers (environ 300 milliards de fcfa).

On dit souvent que “les enfants des riches se reposent sur la fortune de leurs parents”. Mais Halima Dangote brise ce cliché avec force et élégance. Fille d’Aliko Dangote l’homme le plus riche d’Afrique Halima est aujourd’hui Directrice exécutive du groupe Dangote Industries Limited, l’empire qui pèse des milliards et qui a transformé le visage économique du Nigeria et du continent. Là où beaucoup auraient choisi le confort discret, elle a choisi le travail, la rigueur et l’excellence. A lire aussi : Aliko Dangote, aux entrepreneurs Africaine Derrière son sourire calme, se cache une femme déterminée, qui gère des projets colossaux dans le ciment, l’agroalimentaire, l’énergie et bien plus.

Il a commencé comme petit vendeur au premier milliardaire du Nigeria Voici son histoire… Il est né en 1909, dans une petite ville d’Anambra, sans fortune, sans réseau, mais avec une vision.Sir Louis Odumegwu Ojukwu n’a pas attendu que la chance frappe à sa porte : il l’a construite, camion après camion, deal après deal. Arrivé à Lagos en 1929 comme simple vendeur de pneus, il remarque que les commerçants Igbo manquent cruellement de transport et de textiles. Il se lance alors dans les affaires avec audace : Ojukwu Stores, puis Ojukwu Transport Company.

Il est né sans connaître son père. Son père est mort avant sa naissance. Élevé par son oncle dans un petit quartier du Delta State, Mitchell Elegbe aurait pu accepter la fatalité… mais il a choisi la résilience. Enfant, il apprenait vite que personne ne viendrait le sauver. À l’école, il vendait des chemises et enregistrait des cassettes audio pour survivre. Une graine d’entrepreneur déjà plantée. Plus tard, il étudia l’ingénierie électrique à l’Université de Benin. Sa carrière démarre en Écosse chez Schlumberger, puis au Nigeria chez Telnet. C’est là qu’il a une idée folle : créer un système de paiement électronique pour un pays encore dominé par le cash.

Il s’appelle Adebayo “Bayo” Ogunlesi. Né en 1953 à Sagamu, petite ville de l’État d’Ogun au Nigeria, il est le fils du premier professeur de médecine du pays. Rien ne le prédestinait à devenir l’un des hommes d’affaires les plus puissants au monde. Brillant étudiant, il décroche une bourse pour Oxford (Philosophie, Politique, Économie) puis un double diplôme Harvard Law & Harvard Business School.

Né à Lagos en 1981, enfant de Lagos, au Nigéria, Tope Awotona rêvait déjà grand. Fils d’un microbiologiste et d’une mère ambitieuse, il voyait l’entrepreneuriat comme un héritage familial. Mais à 12 ans, sa vie bascule : il assiste, impuissant, au meurtre de son père lors d’un vol de voiture. À 15 ans, il quitte l’Afrique pour les États-Unis avec sa famille. Malgré un esprit brillant, il doit patienter, s’adapter, apprendre une nouvelle culture. A lire aussi : A la découverte de la SUTEC, l’un des acteurs de la filière ivoirienne de café-cacao, entre défis et réformes…

Beaucoup de personnes croient que si leur entreprise échoue, c’est parce qu’il n’y avait pas assez de clients. "Faux."La vérité, c’est qu’un business ne meurt pas faute de clients, il meurt faute de vision, faute de stratégie. Les clients existent toujours : ils mangent, ils s’habillent, ils consomment chaque jour. La vraie question est : pourquoi n’achètent-ils pas chez toi ? Parce que tu n’as pas défini ta cible.Parce que ton produit ne répond pas vraiment à un besoin.Parce que tu communiques mal ou pas assez.Parce que tu n’as pas de plan clair pour croître et durer.

Imaginez… naître, aller à l’école, obtenir un diplôme, travailler 20 ans… et n’avoir connu qu’un seul président. En Afrique, ce n’est pas un scénario de film, c’est la réalité de millions de citoyens.Certains dirigeants tiennent les rênes depuis plus de quatre décennies, défiant le temps, les crises et parfois même la démocratie. Teodoro Obiang Nguema = 46 ans au pouvoir (Guinée Équatoriale) Depuis 1979, Teodoro Obiang règne d’une main de fer. À 83 ans, il est l’homme le plus ancien au pouvoir dans le monde. Son fils, Teodorin Nguema, vice-président, est déjà perçu comme son successeur.

Kwame Nkrumah n’était pas seulement le premier président du Ghana. Il était le symbole d’une Afrique qui refusait de plier l’échine.Visionnaire, stratège et orateur de génie, il a porté le rêve panafricain au plus haut… avant de voir ce rêve brisé par des forces extérieures et intérieures. Né en 1909 à Nkroful, dans la colonie britannique de Côte-de-l’Or, Kwame Nkrumah est fils d’artisan.Dans un pays dominé par l’élite coloniale, il obtient pourtant l’opportunité rare d’intégrer l’Achimoto School, une institution prestigieuse. Après quelques années comme instituteur, il part en 1935 pour les États-Unis.

Si tu observes attentivement le paysage économique africain, une vérité saute aux yeux : dans le commerce, l’industrie, l’immobilier, les grandes surfaces ou même la petite distribution, les figures dominantes sont souvent étrangères. Des Libanais au Congo et en Côte d’Ivoire, des Chinois au Sénégal et en Zambie, des Indiens au Kenya ou en Afrique du Sud… partout, ils se taillent la part du lion. Alors, pourquoi eux réussissent-ils mieux que nous, sur notre propre sol ? La réponse tient en trois mots : mentalité, stratégie et discipline.. 𝟭. 𝗨𝗻𝗲 𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘂𝗻 𝗵𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗴𝗲

Imagine un instant : toi, tu hérites d’une vieille marmite cabossée… eux, ils héritent de 432 milliards de dollars. Oui, tu as bien lu. Une seule famille qui vaut plus que l’économie de plusieurs nations africaines réunies. Les Walton, c’est la dynastie derrière Walmart, le plus grand distributeur au monde. En 1962, Sam Walton, un homme simple de l’Arkansas, ouvre un petit magasin avec une idée qui paraît presque banale : « Vendre moins cher, à tout le monde, partout. » Résultat ? 2,2 millions d’employés (comme si c’était un pays à lui seul)

En 2021, la Confédération Africaine de Football (CAF) était au bord du gouffre.Ses comptes affichaient un trou béant de 140 millions de dollars de dettes. Le football africain, ce sport qui fait battre le cœur de millions de passionnés, semblait condamné à survivre plutôt qu’à grandir. C’est alors qu’un homme a pris les rênes : Patrice Motsepe, milliardaire sud-africain, entrepreneur visionnaire et philanthrope discret. Beaucoup doutaient qu’il puisse redresser une institution rongée par la corruption, la mauvaise gestion et l’absence de vision claire. Mais Motsepe avait une conviction : l’Afrique mérite une organisation de football forte, digne et prospère.

Elle s’appelle Folorunsho Alakija. Elle est milliardaire, cheffe d’entreprise pétrolière, épouse, mère… et femme de foi. Mais avant tout ça, elle n’était qu’une jeune fille d’un père polygame, parmi plus de 50 enfants. Envoyée en Angleterre à 7 ans, déracinée, perdue… elle apprend vite : personne ne viendra la sauver. A lire aussi : Les 3 Femmes Milliadaires Les Plus Riches d’Afrique Alors elle décide : ce sera elle, ou rien. Elle commence comme secrétaire dans une banque. Silencieuse, mais observatrice. Puis elle se lance dans la mode. En 5 ans, sa marque “Supreme Stitches” habille les Premières Dames du Nigeria.

Cessé Komé est la preuve vivante que le rêve africain existe… mais qu’il demande de la sueur, de la douleur et une vision claire. Né en 1968 à Koira, un petit village du Mali, rien ne le destinait à la gloire. À 17 ans, il débarque à Abidjan avec une seule chose en tête : changer de vie. Sans diplôme, sans argent, il devient aide-maçon, payé 500 FCFA par jour… puis cireur de chaussures dans les rues ivoiriennes. Pendant que d’autres le regardaient avec pitié, lui, il rêvait déjà de posséder un jour un empire.

Il s’appelle Michael Collins Ajereh, mais tout le monde le connaît sous le nom de Don Jazzy. Né à Umuahia, élevé à Ajegunle, l’un des quartiers les plus populaires de Lagos, rien ne le prédestinait à devenir une légende de la musique africaine. À 12 ans, il jouait de la basse et du piano. À 18 ans, il déménage à Londres pour aider dans une église… et travaille comme agent de sécurité chez McDonald’s. Mais dans sa tête, il rêvait déjà de scènes, de sons, de hits. A lire aussi : …