Marlen Sauvage
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Marlen Sauvage
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Le silence de l’urgence : Gaza — Y a-t-il une vie avant la mort ? Anthologie de la poésie gazaouie d’aujourd’hui diacritik.com/2025/05/09/l...
Le silence de l’urgence : Gaza — Y a-t-il une vie avant la mort ? Anthologie de la poésie gazaouie d’aujourd’hui
Je ne sais pas si les fleurs repousseront à Gaza ni si Gaza aura son Paul Celan un jour, dans dix ou vingt ans, pour rendre compte de sa destruction. Dans dix
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May 9, 2025 at 6:36 AM
Un duo : B. Perlongo (carotte), M. Sauvage (foin), un thème, deux photos
Fantaisie
April 11, 2025 at 8:47 AM
De dos (23)

© Bernard Perlongo
De dos (23)
© Bernard Perlongo
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March 29, 2025 at 6:03 AM
Des murs (31)

dans les ruelles de la médina, sans appareil photo, les yeux seuls pour capter l'essentiel, tous les sens exacerbés pour se remémorer plus tard, loin d’ici, cette façon de vivre, une nonchalance bienheureuse, la rumeur conjuguée des marchands qui s’interpellent et des prix qui se…
Des murs (31)
dans les ruelles de la médina, sans appareil photo, les yeux seuls pour capter l'essentiel, tous les sens exacerbés pour se remémorer plus tard, loin d’ici, cette façon de vivre, une nonchalance bienheureuse, la rumeur conjuguée des marchands qui s’interpellent et des prix qui se discutent avec plus ou moins de véhémence, les colonnettes en hauteur au-dessus d'un mur délabré, le poisson en clous de tapissier sur la porte d'une maison, le vieil homme buvant son thé sur le seuil de son échoppe, le regard au fond de la tasse ; le geste de la main d'un autre, le sourire esquissé du suivant ; dans les ruelles de la médina, les bijoux empoussiérés derrière les vitrines, les kilims accrochés aux parois rugueuses des murs de pierre, les djellabas suspendues au-dessus des têtes, les dragées aux tons pastels dans les paniers d’osier, la maroquinerie multicolore que tournent et retournent dans leurs mains peintes au henné deux femmes voilées, les tapis de prière en laine synthétique, les étoffes à fil d’argent sur le seuil de la boutique du tisserand, et l’artisan au fond dans la maigre lumière d’un fenestron ; le petit chat étique grimpé au sommet d'une montagne de détritus ; dans les ruelles de la médina, au fronton d’une bâtisse, un autre poisson en relief, ocre clair, attire son regard juste avant d’être saisie par l’ombre d’une venelle soudainement bondée où un homme pressé, babouches claquant au sol, yeux baissés, se faufile entre les passants, un murmure au bord des lèvres, portant à bout de bras une vannerie haute remplie d’alevins argentés.… dans les ruelles de la médina, alors qu’elle déambule sans hâte, humant l’air moite et, toutes narines dilatées, les odeurs de viande et de poisson du petit restaurant où quelques locaux déjà s’attablent, elle jette un œil à travers la grille ouvragée qui ouvre sur une cour où deux jeunes garçons jouent aux osselets, un des jeux de l’enfance, la ramenant des dizaines d’années en arrière, comme si le temps ici s’écoulait plus lentement qu’ailleurs.
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March 28, 2025 at 6:02 AM
C’était un 27 mars, je crois

Il y a neuf ans, jour pour jour si je ne me trompe, disparaissait Francis Royo. J'avais écrit un texte pour lui ; cet homme, ce poète, reste pour moi  inoubliable. On peut aller l'écouter là. Et le lire, un peu, ici :  "Dires • Dires 2 la pluie emporte toutes mes lunes…
C’était un 27 mars, je crois
Il y a neuf ans, jour pour jour si je ne me trompe, disparaissait Francis Royo. J'avais écrit un texte pour lui ; cet homme, ce poète, reste pour moi  inoubliable. On peut aller l'écouter là. Et le lire, un peu, ici :  "Dires • Dires 2 la pluie emporte toutes mes lunes dans la prière des avaloirs…
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March 27, 2025 at 6:00 AM
Dans l’interstice

Arles 2019, une oubliée… MS
Dans l’interstice
Arles 2019, une oubliée… MS
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March 26, 2025 at 6:03 AM
Petits bonheurs (276)

Un nuage lenticulaire comme une soucoupe larguée dans le ciel bleu. MS
Petits bonheurs (276)
Un nuage lenticulaire comme une soucoupe larguée dans le ciel bleu. MS
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March 25, 2025 at 6:01 AM
Illusion

Son regard traverse la place.Il la surplombe.Son regard traverse la place et atterrit à ma fenêtre.Pourtant il y a la place entre nous.Pourrait-il regarder ailleurs ?Les devantures des commerces.La fenêtre en-dessous de la mienne.Les pavés. Les bancs de pierre.Les parterres de fleurs…
Illusion
Son regard traverse la place.Il la surplombe.Son regard traverse la place et atterrit à ma fenêtre.Pourtant il y a la place entre nous.Pourrait-il regarder ailleurs ?Les devantures des commerces.La fenêtre en-dessous de la mienne.Les pavés. Les bancs de pierre.Les parterres de fleurs orange, violettes, jaunes, blanches.L’enseigne patinée « Reflets de Provence ».
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March 24, 2025 at 6:03 AM
Essayer encore

Trouver une écriture heurtée comme le pas qui grimpe le sentier des Tamarins, à la régularité impossible sur la pente et les aspérités, les racines cachées dans la terre ; écrire la respiration courte qui trouve son second souffle dans une pente plus douce. La souplesse de la terre,…
Essayer encore
Trouver une écriture heurtée comme le pas qui grimpe le sentier des Tamarins, à la régularité impossible sur la pente et les aspérités, les racines cachées dans la terre ; écrire la respiration courte qui trouve son second souffle dans une pente plus douce. La souplesse de la terre, du sol sur lequel le pied rebondit dans un passage moins humide, la volupté de la marche plus ample qui se déroule, les glissades sur les feuilles de tamarins roussies, où ce qui échappe au contrôle du pied fait écho à la pensée qu’on a failli saisir ; écrire la chute crainte, dans la boue collante où l’on s’enfonce, et trouver l’écriture qui ricane quand le pied s’arrache à sa ventouse. MS
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March 22, 2025 at 6:02 AM
Des murs (30)

Nous nous étions donné rendez-vous à l'endroit même de notre tout premier, il y a vingt-huit ans. Ma poitrine avait failli exploser lorsque j'avais lu son message sur la messagerie de l'entreprise de négoce que je dirige : Êtes-vous Fabrice Marnelli de la terminale C du lycée Victor…
Des murs (30)
Nous nous étions donné rendez-vous à l'endroit même de notre tout premier, il y a vingt-huit ans. Ma poitrine avait failli exploser lorsque j'avais lu son message sur la messagerie de l'entreprise de négoce que je dirige : Êtes-vous Fabrice Marnelli de la terminale C du lycée Victor Hugo ? Je suis Chantal Bosco, disait-il. Je ne l'avais pas oubliée bien sûr.
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March 21, 2025 at 6:01 AM
De dos (22)

© Marlen Sauvage Arles, en vert et tout contre !
De dos (22)
© Marlen Sauvage Arles, en vert et tout contre !
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March 20, 2025 at 6:03 AM
Dominique

Dormir partir un court instantOu pour la vie ou pour la mortMa main dans la tienne trop froideIl n'est de gel que dans ton corpsNi la terre montfavétaine ni le temps ne sont obstaclesInfranchissables à notre amourQue cette limite aux portes du réelUltime pas que l'on franchit un…
Dominique
Dormir partir un court instantOu pour la vie ou pour la mortMa main dans la tienne trop froideIl n'est de gel que dans ton corpsNi la terre montfavétaine ni le temps ne sont obstaclesInfranchissables à notre amourQue cette limite aux portes du réelUltime pas que l'on franchit un jourEternité se nomme-t-elle MS, 11.12.1980
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March 17, 2025 at 6:00 AM
Trouble

Quand entre nous le temps s'étire en long silenceaprès un mot une parole murmurésvos yeux sourient et je me ris de ces errancesoù votre iris se plaît alors à vous tromper Comme ils vous brûlent semble-t-il ces mots tendresqu'en rêverie j'accorde que vous prononciezalors que je vous…
Trouble
Quand entre nous le temps s'étire en long silenceaprès un mot une parole murmurésvos yeux sourient et je me ris de ces errancesoù votre iris se plaît alors à vous tromper Comme ils vous brûlent semble-t-il ces mots tendresqu'en rêverie j'accorde que vous prononciezalors que je vous maudirais de les entendreVive mon rêve ou adieu la belle amitié
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March 15, 2025 at 6:00 AM
Des murs (29)

De dos ; de loin ; mouvant ; oscillant d’un côté à l’autre ; un bras levé ; toujours le même ; au milieu des gravats et des maisons démolies ; on cligne des yeux ; un mur devant lui comme une toile ; de gros traits noirs en tous sens sur un espace écaillé ; le paysage avance ; à…
Des murs (29)
De dos ; de loin ; mouvant ; oscillant d’un côté à l’autre ; un bras levé ; toujours le même ; au milieu des gravats et des maisons démolies ; on cligne des yeux ; un mur devant lui comme une toile ; de gros traits noirs en tous sens sur un espace écaillé ; le paysage avance ; à droite et à gauche, des rues sales ; des arrière-cours enherbées ; des graffitis ; des pierres au sol ; un pan de mur déchiré ; on le découvre enfin ; de près ; en vrai ; deux épaules vivantes ; un profil ; un éclair de regard ; et toujours rien de déterminé ; rien de reconnaissable ; des lignes ;  des formes ; une ouverture ; un air de rock venu du quartier ; des taches noires ; des effacements du pouce ; des roues sorties d'un carénage ; une exclamation dans le public ; une tête de mort ; un aileron ; une perspective ; il faut grimper maintenant ; les têtes se dressent ; l'échelle brinqueballe ; laisser place à la musique ; aux gramophones ; des fenêtres ; des portes peut-être ; on tente de deviner ; un long bandeau jaune ; la main descend ; un mur de briques ; de ce côté de la vie des badauds ; le soir tombe ; les enfants jouent et rient ; chacun s'attarde ; rêve son tableau ; de dos toujours ; des lettres ; des chiffres ; des couleurs sur sa toile de pierre ; entre chien et loup ; autour de lui, des réverbères ; des arbres ; quelqu'un siffle comme son personnage ; à la nuit il signe ; se retourne ; salue ; file dans le noir ; vers un autre quartier ; un squat ; et laisse la fresque d’une ville sur le mur oublié d’un bout de rue. Texte : Marlen SauvagePhoto : Bernard Perlongo PS : Le Pavillon 108 existe bel et bien à Fumel, un joli village du Lot-et-Garonne. MS
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March 14, 2025 at 6:01 AM
De dos (21)

© Marlen Sauvage Arles, 2024, apparition !
De dos (21)
© Marlen Sauvage Arles, 2024, apparition !
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March 13, 2025 at 6:02 AM
Espoir

Blond comme l'éclat du soleilsur tes cheveuxAux yeux pareils à tes yeuxvertsVerts et bleus Beau à moins qu'elle ne soit bellecomme le sourire qui t'éclaire souventHeureux et beau heureuse et bellecomme ton rire Fragile comme la trame du destinnotre rencontre sur un filau croisement de nos…
Espoir
Blond comme l'éclat du soleilsur tes cheveuxAux yeux pareils à tes yeuxvertsVerts et bleus Beau à moins qu'elle ne soit bellecomme le sourire qui t'éclaire souventHeureux et beau heureuse et bellecomme ton rire Fragile comme la trame du destinnotre rencontre sur un filau croisement de nos deux viesFragile et beauet blond et gaitu ressembleras à ton pèrepetit morceau de notre amour MS, 20.6.1976 Avec une dédicace pour toi, Stef, bien sûr !
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March 12, 2025 at 6:00 AM
Amour

Je t'appartiens comme l'aura des êtres aux êtres qu'elle entoureComme le tremblement à l'émotion soudaineComme une déchirure au cœur de celui qui souffreComme la fougue au désir impétueuxComme le souffle au vent qu'il détermineComme la pensée à l'esprit qui la créeComme les gouttes d'eau à…
Amour
Je t'appartiens comme l'aura des êtres aux êtres qu'elle entoureComme le tremblement à l'émotion soudaineComme une déchirure au cœur de celui qui souffreComme la fougue au désir impétueuxComme le souffle au vent qu'il détermineComme la pensée à l'esprit qui la créeComme les gouttes d'eau à la mer qu'elles composentComme la nuit intense à l'aveugle qui meurtComme chaque seconde au temps qu'elle réinventeComme la mémoire aux souvenirs qui dorment en elle MS, 1976
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March 11, 2025 at 6:00 AM
Un départ

Un départC'est comme un précipice tout au bout du cheminUn vide immense au fond du cœurUn cauchemar où l'on tombe toujoursUn rêve qui fuit sans qu'on le réaliseUn départC'est étrange comme à la gorge un nœud qui serreComme un air impossible à crierComme les battements furieux qui…
Un départ
Un départC'est comme un précipice tout au bout du cheminUn vide immense au fond du cœurUn cauchemar où l'on tombe toujoursUn rêve qui fuit sans qu'on le réaliseUn départC'est étrange comme à la gorge un nœud qui serreComme un air impossible à crierComme les battements furieux qui secouent une têteÇa fait mal comme un coup porté à la poitrine…
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March 10, 2025 at 2:45 PM
Des murs (28)

Aussitôt qu'elles entrèrent dans le parc, les deux femmes l’aperçurent. Assis sur le banc installé sous le bouquet de saules dans le fond, il leur tournait le dos et ne les vit pas arriver par l'allée gravillonnée. Quand il entendit le crissement de leurs pas, il se retourna vers…
Des murs (28)
Aussitôt qu'elles entrèrent dans le parc, les deux femmes l’aperçurent. Assis sur le banc installé sous le bouquet de saules dans le fond, il leur tournait le dos et ne les vit pas arriver par l'allée gravillonnée. Quand il entendit le crissement de leurs pas, il se retourna vers elles et reprit immédiatement le cours de sa rêverie, le visage tourné vers la tiède lumière qui se frayait un chemin à travers le feuillage.
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March 7, 2025 at 6:03 AM
De dos (20)

Arles 2024. Un couple sympa, venu d'ailleurs (Angleterre ?) qui a accepté de poser de face un peu plus tard.
De dos (20)
Arles 2024. Un couple sympa, venu d'ailleurs (Angleterre ?) qui a accepté de poser de face un peu plus tard.
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March 6, 2025 at 6:00 AM
Mars, Rick Bass

"Tout semble encore inchangé en mars. Mais sous la neige, et dans nos veines, on perçoit de petits mouvements qui viennent nous dire que la terre elle aussi se réveille.Les troncs et les branches des saules ont commencé à briller d'un bel éclat jaune, on les croirait incandescents,…
Mars, Rick Bass
"Tout semble encore inchangé en mars. Mais sous la neige, et dans nos veines, on perçoit de petits mouvements qui viennent nous dire que la terre elle aussi se réveille.Les troncs et les branches des saules ont commencé à briller d'un bel éclat jaune, on les croirait incandescents, particulièrement quand la neige tombe et qu'ils sont la seule touche de couleur du paysage.
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March 5, 2025 at 6:00 AM
Gogyoshi

Accompagner les nuages dans leur fuitetraverser les terres, les mers, les océansla Mère Terre tout entièreet terminer sa course dans une étoilecomme un enfant de lumière MS
Gogyoshi
Accompagner les nuages dans leur fuitetraverser les terres, les mers, les océansla Mère Terre tout entièreet terminer sa course dans une étoilecomme un enfant de lumière MS
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March 4, 2025 at 6:01 AM
La voix

La Réunion, sur la route du volcan… Ça l’appelait à la nuit tombée, à toutes les saisons, par tous les temps, ça surgissait du néant, ça s'était d'abord promené dans sa tête puis dans son corps, bousculant ses entrailles, les torturant, avant de remonter dans sa trachée, l’étouffant,…
La voix
La Réunion, sur la route du volcan… Ça l’appelait à la nuit tombée, à toutes les saisons, par tous les temps, ça surgissait du néant, ça s'était d'abord promené dans sa tête puis dans son corps, bousculant ses entrailles, les torturant, avant de remonter dans sa trachée, l’étouffant, l’asphyxiant, cherchant une issue… Elle ouvrait grand la bouche alors, d’où ne sortait aucun son.
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March 3, 2025 at 6:00 AM
Carnet des jours (72)

Mes carnets, ma mémoire Février  Les mois se suivent et se ressemblent, des vies s'achèvent, on ne peut que se réjouir d'en avoir partagé certaines. Je me réjouis donc. Et je pense aux vivants ! La pie voleuse de Guédiguian, un moment divertissant. Mais j'ai manqué Un parfait…
Carnet des jours (72)
Mes carnets, ma mémoire Février  Les mois se suivent et se ressemblent, des vies s'achèvent, on ne peut que se réjouir d'en avoir partagé certaines. Je me réjouis donc. Et je pense aux vivants ! La pie voleuse de Guédiguian, un moment divertissant. Mais j'ai manqué Un parfait inconnu, dont je me régalais à l'avance…  La tablée autour d'U. et l'humour de notre hôtesse, juste avant d'apprendre le décès de R.
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March 1, 2025 at 6:01 AM
Des murs (27)

Il avait fallu cette longue discussion face à face devant le poêle.à bois pour que leur vie prenne finalement un autre cours. C'est elle qui avait demandé cette confrontation. À chacune de ses questions, il se penchait vers la réserve, prenait une petite bûche de fayard et la jetait…
Des murs (27)
Il avait fallu cette longue discussion face à face devant le poêle.à bois pour que leur vie prenne finalement un autre cours. C'est elle qui avait demandé cette confrontation. À chacune de ses questions, il se penchait vers la réserve, prenait une petite bûche de fayard et la jetait dans le poêle. Le bois s'enflammait comme une allumette et il lui semblait que les lueurs dansantes accompagnaient ses reproches, ses constats.
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February 28, 2025 at 6:00 AM