Tout quitter et partir élever des pendules dans les bois.

Hier mon collègue a réviser cette toute petite pendule d'officier. C'est le plus mignon bébou pendule qu'il m'ait été donné de voir ! (Ma tasse est un peu grosse mais pas géante non plus).

Sur la fin de la révision d'une montre, il y a ce moment précis dont je ne me lasserai jamais. Surtout quand c'est une vieille soviétique bien robuste qui n'a pas trotté depuis 10 ans.

Entendu à l'atelier aujourd'hui : "avant les bonnes femmes elles apprenaient à faire la cuisine et ça faisait bien son affaire, aujourd'hui tout fout le camp !".

Entendu aujourd'hui à l'atelier au sujet d'une montre : "tape dedans, elles demandent que ça ces salopes !"
Toujours un plaisir d'entendre des trucs pareils !

C'est quand même une sacrée dinguerie qu'une activité aussi tranquille et apaisante que l'horlogerie devienne un gigantesque amoncellement de stress et d'emmerdement une fois transposée dans le monde du travail.

Je profite de mon arrivée ici pour vous raconter que j'ai eu mon premier pourboire dans mon nouveau boulot cette semaine. Je découvre à cette occasion qu'il y a des gens qui sont très premier degré dans la notion de "pourboire". Le pourboire en question :