En fragilisant cet acquis essentiel, nous ne faisons pas que creuser les inégalités d'accès aux soins : nous nourrissons le ressentiment et fournissons des arguments à tous les acteurs du rejet. Il est urgent de réaffirmer notre attachement à un système de santé qui unit plutôt qu'il ne divise.

Un système de santé universel est l'un des moyens les plus puissants de "faire société", de créer du commun et de lutter contre le repli sur soi.

Un pilier d'autant plus précieux qu'il est aussi le plus efficace : les comparaisons internationales le montrent, un système solidaire et public est plus efficient qu'un système assurantiel et privé.

La Sécurité sociale, solidaire et universelle, est un pilier de notre pacte social, imaginée par le Conseil national de la résistance dans des heures sombres justement pour lutter contre les politiques de rejet.

Ce glissement profite mécaniquement aux acteurs privés, dont le modèle économique repose sur la rentabilité. Nos cotisations, pensées pour financer un bien commun, alimentent ainsi des profits qui devraient être réinvestis au service de tous.

2️⃣ Le service public est mis à mal au profit du privé. Alors que l'activité de l'hôpital public peine à retrouver son niveau d'avant-crise Covid, la demande de soins, elle, ne faiblit pas.

1️⃣ Le transfert du financement s'accélère. La part financée par les complémentaires santé et directement par les ménages augmente (déremboursement des soins dentaires et doublement des franchises : on ne contribue plus seulement selon ses revenus, mais davantage selon son risque et son état de santé

Un sondage @gallup.com très intéressant sur ce revirement rapide de l'opinion publique face à la réalité.

En s'apercevant de la réalité de ce que peuvent produire ces politiques, de manière concrète sur leurs voisin·es, ami·es, collègues immigré·es, mais aussi en termes économiques, ils perçoivent à nouveau de manière réaliste et positive la question des migrations.

Avec @najatvb.bsky.social et l'ensemble des salarié·e·s de France terre d'asile, nous dénonçons cette situation intolérable. et nous réclamons leur libération immédiate. C'est une question de justice et d'humanité.

Leur détention depuis plus d'un an est douloureuse, injuste, et d'autant plus incompréhensible que France terre d'asile a été mise hors de cause par la justice tunisienne.

Ils ont mené leurs mission dans le cadre légal national, en conformité avec les engagements internationaux de la Tunisie dans le strict respect du droit tunisien et international, en accompagnant des réfugié·e·s et des personnes vulnérables.

Rejoignez nous le samedi 12 avril dans les différents rassemblements pour exprimer notre attachement à ces valeurs !
➡️ à Paris, Place de la République à partir de 17h,
➡️ dans les autres régions : umap.openstreetmap.fr/fr/map/appel...

Nous faisons donc partie des premiers signataires de l'appel de la société civile pour la défense de l'Etat de droit.