Sur une étrange idée ?

Qu'est-ce, finalement, qu'une malédiction au Moyen Âge ? Comment, pourquoi, dans quel contexte, selon quelle liturgie, les moines de l'époque féodale prononcent-ils ces malédictions ? On y parle de pouvoir, de rituel, de rapport de force, de performativité des mots et des gestes.

Crime dont il faut obtenir qu'il soit dit, pour être justement puni et pour que la majesté du pouvoir (royal comme pontifical) puisse prétendre à sa juste place, celle qui régit légitimement les comportements, jusque dans l'intimité, de ses sujets.

Le chantage au culte, je trouve ça fascinant. Plus sérieusement c'est un très bel exemple d'anthropologie historique et de réflexion sur les usages du pouvoir spirituel et des vertus propres à la sainteté, ainsi que sur les rapports entre dominants (ecclésiastiques et laïcs) en contexte "grégorien".

Ce qui supposait que je prenne le dernier Paris-Reims. Mon Perrache-Paris a eu 1h45 de retard à cause d'un bagage abandonné, bis. Donc j'ai manqué le dernier train, et j'ai pris un car. Voilà voilà.

Eh non. J'ai d'abord eu mon TER qui a été détourné et arrêté pour que je change de train à cause d'un bagage oublié. Je suis arrivée à Perrache au lieu de Part-Dieu, trop tard pour faire la liaison et avoir ma correspondance. On a m'a donc fait transiter par Paris (au lieu de Marne-la-Vallée).

Le gars à côté de moi a pas pigé que je suis là, visiblement.

Même le car quitte Paris avec 10 minutes de retard. Je suis au bord de l’implosion.

Oui. Ça m’énerve prodigieusement.

Alors là le gars qui avait son téléphone sur haut parleur, il vient de comprendre très très vite que ça n'allait pas être possible.

Cette histoire vous aura tenu en haleine de tout l'après-midi, je suis sûre.

J'ai par sécurité réservé un billet de car pour rentrer chez moi, fût-ce à minuit. Je pense que comme il y a 15 jours, ma correspondance avec le dernier train va se jouer à 5 minutes.

"Notre TGV est arrêté en pleine voie". Je vais disjoncter. Bon, en réalité, on a été arrêté le temps que je tape cette phrase, je ne craque donc pas encore.