Les racelards font mine de dire qu’ils aiment leur pays, mais la plupart d’entre eux, tu les jettes dans un bistro du kreiz Breizh ou d’un port et ils se mettent à suer à grosses gouttes et demandent où sont les commodités

Je ne peux pas être plus d’accord !

Et la une du journal, c'est différent. Il n'y a pas de débat de la rédaction, c'est plutôt tard, avant le bouclage, la plupart des journalistes ont déserté la rédac à ce moment-là. Mais ça, c'est pour Le Télégramme. Chez Politis, la rédaction débat de la une, souvent entre plusieurs propositions.

Totalement, nous proposons nos sujets en conférence de rédaction, ils sont validés après d'éventuels débats. Dans la très grande majorité des cas (je n'ai pas envie de dire jamais, pour certains sujets ça peut être le cas), il n'y a pas de regard par-dessus notre épaule sur notre copie.

Ce ne sont pas les journalistes des rédactions qui rédigent les éditos, mon message appelle justement à ne pas tout mélanger. Je ne sais pas si tu lis autre chose que les articles d’opinion, mais tu peux y trouver de très bonnes choses, et pas du tout orientées à droite !

Tu peux critiquer cette une, les éditos, nous-mêmes nous pouvons l'être. Mais ranger le Télégramme comme un bloc monolithique, sans nuance, dans la case extrême-droite, c'est un peu fort, voire irrespectueux du boulot mené par une grande majorité de journalistes qui y bossent.