C’est une question ultra délicate. Mais déjà, avec des alternances démocratiques exemplaires, le Sénégal, et tout récemment le Ghana, ont envoyé un signal fort.

Pour en finir avec cette image d’un club de présidents en exercice qui se permettent des manipulations constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir.

Et au long terme, pour la CEDEAO la réponse la plus efficace au départ des 3 pays sahéliens serait de renforcer sa propre attractivité économique, sa prospérité — et sa propre culture démocratique.

D’ailleurs, il y a la réalité humaine: des millions de citoyens sahéliens qui resident dans les pays côtiers, notamment la Côte d’Ivoire. Donc, il faut limiter la casse.

Probablement que oui. Depuis de longs mois déjà la CEDEAO à continué d’inviter les fonctionnaires sahéliens à toute une gamme de réunions techniques.

Reste à voir si les leaders de la CEDEAO vont répondre de la même façon, en cherchant à continuer à inclure la pays sahéliens dans les structures sociales et économiques de l’intégration ouest africaine.

Mais ces 3 pays ont, en même temps, annoncé qu’ils maintiennent les droits de libre circulation pour les citoyens des pays de la CEDEAO— façon de confirmer que leur retrait est surtout motivé par la politique et leur réticence à organiser des élections selon un calendrier fixé par le bloc.