Eh ben je suis ravi d’être démenti ! Chungking Express est un film fait à l’arrache mais bourré de fantaisie et de vie, sorte de mix euphorisant entre du Jarmusch et Amélie Poulain.
Eh ben je suis ravi d’être démenti ! Chungking Express est un film fait à l’arrache mais bourré de fantaisie et de vie, sorte de mix euphorisant entre du Jarmusch et Amélie Poulain.
Moi, 2h plus tard, blotti dans un coin en me balançant d'avant en arrière : Oh putain oh putain.
Rarement la culture du viol aura été représentée avec autant de puissance mais aussi avec subtilité. Un grand film.
Moi, 2h plus tard, blotti dans un coin en me balançant d'avant en arrière : Oh putain oh putain.
Rarement la culture du viol aura été représentée avec autant de puissance mais aussi avec subtilité. Un grand film.
Après un excellent 1er film (Tout ce qu'il me reste de la révolution), Judith Davis livre une satire rafraîchissante et pertinente des inégalités dans le couple et du capitalisme, qui sait rire de ses personnages sans pour autant les regarder de haut. Allez-y !
Après un excellent 1er film (Tout ce qu'il me reste de la révolution), Judith Davis livre une satire rafraîchissante et pertinente des inégalités dans le couple et du capitalisme, qui sait rire de ses personnages sans pour autant les regarder de haut. Allez-y !
Cette satire étourdissante de la télé US ne fait pas ses 50 ans tant elle décrit avec acuité le monde actuel : goût des médias pour le sang, manipulation de l’opinion par les grands groupes, décérébration généralisée... La charge touche dans le mille.
Cette satire étourdissante de la télé US ne fait pas ses 50 ans tant elle décrit avec acuité le monde actuel : goût des médias pour le sang, manipulation de l’opinion par les grands groupes, décérébration généralisée... La charge touche dans le mille.
Même sans être fan de slapstick, Hundreds of Beavers est ultra-généreux et souvent irrésistiblement drôle. Et ça tient étonnamment bien sur 1h45 car derrière le WTF assumé il y a un vrai scénario bien construit.
Même sans être fan de slapstick, Hundreds of Beavers est ultra-généreux et souvent irrésistiblement drôle. Et ça tient étonnamment bien sur 1h45 car derrière le WTF assumé il y a un vrai scénario bien construit.
… Et c’est Aftersun.
J’ai encore des frissons en pensant à toute la beauté mais aussi à la dureté de ce film bouleversant sur ce que les images ne montrent pas, sur ce qui se cache au fond des êtres qu’on côtoie.
… Et c’est Aftersun.
J’ai encore des frissons en pensant à toute la beauté mais aussi à la dureté de ce film bouleversant sur ce que les images ne montrent pas, sur ce qui se cache au fond des êtres qu’on côtoie.
Ce conte cruel aux effets ultra-maîtrisés, remix pop et gore du Portait de Dorian Gray et de la figure du double maléfique, m’a agrippé pour ne plus me lâcher. Un énoooorme kif !
Ce conte cruel aux effets ultra-maîtrisés, remix pop et gore du Portait de Dorian Gray et de la figure du double maléfique, m’a agrippé pour ne plus me lâcher. Un énoooorme kif !
Less is more. Avec Kaurismäki, les sentiments sont d’autant plus purs que l’histoire est dépouillée, réduite à l’os. Deux comédiens stellaires, une musique entêtante (du groupe de filles finlandais Maustetytöt), une émotion qui monte lentement pour ne plus vous lâcher.
Less is more. Avec Kaurismäki, les sentiments sont d’autant plus purs que l’histoire est dépouillée, réduite à l’os. Deux comédiens stellaires, une musique entêtante (du groupe de filles finlandais Maustetytöt), une émotion qui monte lentement pour ne plus vous lâcher.
Peut-être le meilleur film d’Almodóvar. L’Espagnol ne se ménage pas (même s’il a choisi un énorme bg, Antonio Banderas pour l’incarner). Il ne cache rien de sa vieillesse, de sa mélancolie, de sa nostalgie de son enfance. Coloré, brillant, complexe et terriblement touchant.
Peut-être le meilleur film d’Almodóvar. L’Espagnol ne se ménage pas (même s’il a choisi un énorme bg, Antonio Banderas pour l’incarner). Il ne cache rien de sa vieillesse, de sa mélancolie, de sa nostalgie de son enfance. Coloré, brillant, complexe et terriblement touchant.
En collant la roue de vélo d’un livreur sans papier, Paris, espace cinématographique archi-rebattu, est réinventée en jungle urbaine soumise à l’arbitraire et aux sorties de route permanentes.
Une petite merveille d’humanité, illuminée par une dernière scène déchirante.
En collant la roue de vélo d’un livreur sans papier, Paris, espace cinématographique archi-rebattu, est réinventée en jungle urbaine soumise à l’arbitraire et aux sorties de route permanentes.
Une petite merveille d’humanité, illuminée par une dernière scène déchirante.
On peut faire de grands films avec 180 000 € de budget, comme le prouve Once, petite histoire d’amitié amoureuse sur fond de guitare sèche, tournée sur le vif dans les rues de Dublin. Le charme opère magistralement grâce à l’écriture douce-amère et à l’alchimie entre les deux interprètes.
On peut faire de grands films avec 180 000 € de budget, comme le prouve Once, petite histoire d’amitié amoureuse sur fond de guitare sèche, tournée sur le vif dans les rues de Dublin. Le charme opère magistralement grâce à l’écriture douce-amère et à l’alchimie entre les deux interprètes.