Oui je pense. Mais je ne suis ni juriste, ni spécialiste des questions de jurisprudence.
Et malheureusement "impossible à rejeter", je crois qu'iels trouveront toujours matière à rejeter les demandes... même avec le plus grand nombre de témoignages.

Edit : "Dans nos cas respectifs, changement de genre pour une mineure ou changement de prénom pour une enfant très jeune (6 ans), **je me demande s'**il n'y a pas nécessité de prouver plus la validité de la demande.
Vive l'écriture de publications impulsives sans relecture 😅

C'est complètement sujet à discussion mais je pense que ça doit faire partie de la réflexion quand on est précurseurs d'une demande où les jurisprudences et les exemples sont peu nombreux, dans un contexte de transphobie très marquée.
Bref, affaire à suivre !

Dans nos cas respectifs, changement de genre pour une mineure ou changement de prénom pour une enfant très jeune (6 ans), il n'y a pas nécessité de prouver plus la validité de la demande. Afin de créer des cas de jurisprudence qui ensuite serviront à alimenter les futures demandes.

Dans le sens où à part si on a affaire à un•e juge méga transphobe, la procédure est suffisamment maîtrisée, il y a suffisamment de cas de validation d'un changement de genre pour que lea juge ne prenne pas de risques.

Sur le sujet des témoignages, c'est aussi quelque chose qu'on avait fait pour notre fille pour ne pas les habituer. À posteriori, je me demande si nous n'avons pas fait une erreur sur le sujet. Je pense que cet argument est valable pour les adultes.

Pfff vraiment la transphobie ordinaire d'avoir besoin de plus de preuves 🙄. Ça montre bien qu'il y a une absence totale de la compréhension de la transidentité chez les juges. Et laisser le pouvoir de valider une identité à ces gens alors qu'iels ne comprennent pas est complètement incompréhensible.

🤞🤞🤞
Comment s'est passé l'audience ?

Bonjour,
Cela vaut peut-être le coup de se rapprocher de @frankexchange.bsky.social si ce n'est pas déjà fait. Nous avions discuté il y a quelques temps d'une procédure de changement de genre aussi pour une mineure.

Alors qu'une proposition de loi transphobe est déjà passée au Sénat.
C'est donc laisser, sciemment, nos enfants sans protection face à ces attaques incessantes.

Reporter ces recommandations, c'est aussi laisser la part belle aux organisations transphobes qui attaquent de façon pernicieuse et permanente le droit de nos enfants à exister. C'est aussi laisser les législateur•ices sans ligne directrice claire.

En 2025, dire qu’ "il n’existe pas de données suffisamment robustes" revient à ignorer des travaux déjà nombreux, dont certains de très haute qualité méthodologique et salués par la communauté scientifique internationale.

Ces publications et rapports démontrent qu’un accompagnement précoce et l’accès aux bloqueurs de puberté (quand il correspond au besoin exprimé par lea mineur•e) sont essentiels pour prévenir la détresse, le décrochage scolaire et le risque suicidaire.

C'est aussi omettre tous les avis éclairés de la Défenseur des droits qui ne s'appuient pas sur rien pour reconnaître et donner des lignes sur la transidentité des mineurs.

Cf nos différentes publications sur le sujet (voir notre compte Instagram) et surtout l'excellent travail de trajectoiresjeunestrans.fr qui fait le recueil de toutes les études sur le sujet.