L'espace géométrique ernérien est non-euclidien : il y a des saluts nazis partout mais pas d'angle

Oui mais ça c'est du communisme donc on va arrêter tout de suite ce genre de pensée dangereuse et répondre fissa au sondage sur l'ESR du gouvernement

En lisant le nom de Raphaël Enthoven j'ai lu et cru premier degré "Raphaël Glucksmann"

C'est de la sociobiologie appliquée

Je me dois cependant de m'insurger face à une légende historique une fois de plus répétée ici : ce ne sont pas les animaux du Jardin des plantes qui sont mangés lors du siège de Paris, mais les animaux du Jardin d'acclimatation déplacés au Jardin des plantes !

Ex : P. Charbonnier a critiqué le catastrophisme comme récupérable par une écologie autoritaire
Et maintenant il défend par pur opportunisme l'écologie de guerre

Et l'ampleur dépend fondamentalement des luttes, or cela implique d'affirmer à la fois la catastrophe et la nécessité révolutionnaire pour s'en sortir

Ce que ne peuvent pas penser des personnages installés dans le monde intellectuel

Désolé pour la trop longue réponse ^^ mais comme la question méritait effectivement des précisions par rapport à mon post initial

C'est pas parce que la situation est objectivement catastrophiquement et va l'être de plus en plus que ça implique par définition la résignation, on a le droit de penser la possibilité de succès dans un tel régime même catastrophique

C'est ce que fait Out of the woods par ex

Pour moi ça s'inscrit dans un vieux fond d'idéologie du progrès inévitable alors qu'il y a de longues phases historiques où la régression peut être très dure

Et enfin c'est une façon d'empêcher de penser la lutte des classes en régime des catastrophes, comme si les deux étaient incompatibles

Les réponses en mode "on est pas sûr parce qu'il y a des luttes qui peuvent renverser la situation" pardon mais c'est quel niveau d'idéalisme

1) quelle est la dynamique du régime des catastrophes ?
2) quelle est la dynamique de l’antiimpérialisme et de la lutte des classes ?

Par ex dire "vous ne laissez pas assez de place à l'incertitude" c'est vraiment une critique à côté de la plaque parce que précisément on sait que ça va mal se passer et que l'on est pas du tout adapté

Mon problème c'est que si la collapso a plein d'angles morts très critiquables, la plupart de ces critiques contournent le catastrophisme en général en empêchant de penser le catastrophisme qui dépasse les angles morts des collapso

En revanche je vise la critique du catastrophisme qui réduit souvent celui-ci à la collapso avec des arguments du type "vous êtes trop pessimistes, vous êtes trop sûrs de vous concernant le futur, etc." Je pense aux Larrère, Foessel, Charbonnier, etc.

Je distinguerai les critiques qui ne contournent pas la catastrophe, notamment toutes celles issues des Sud et décoloniale, et certains marxistes qui disent que la catastrophe est déjà là pour certaines populations, ce sont donc factuellement des catastrophistes

Justement le problème est la réduction du catastrophisme à la pensée collapso qui est et reste une niche bien que l'on puisse s'interroger sur son influence à bon droit

Le plus beau ça reste la mort en 1842 du successeur de Louis-Philippe : grand espoir libéral pouvant enraciner la dynastie Orléans, il se fracasse la nuque sur le pavé en tombant de sa voiture

Ce crétin né pour attendre le bon moment de faire revenir les bourbons au pouvoir ratera une occasion en or après la chute du second empire à cause de son blocage sur le drapeau blanc : son père est mort pour rien