Après plusieurs mois de recherches j’arrive à trouver le contact de ce monsieur âgé qui a coupé contact avec la famille. Bref, je découvre mtn que j’ai toute une famille d’intellectuels de gauche, et que c’est ce monsieur qui a permis à mon père de monter sur Paris en l’hébergeant quelques mois 😬

Du coup je pousse la limite de la durée des études, et parmi mes lectures je découvre un nom identique au mien dans les enquêtes de Bourdieu en Algérie. J’en parle à mes parents et j’apprends en effet qu’il fait partie de la famille et « qu’il nous soûlait à parler toujours d’un certain Bourdieu » 😅

- ma sœur et moi avons été bercées par des discours de possibilité de dépasser les limites et d’une glorification de vivre l’instant présent sans penser au lendemain (et sans compter)… Autant dire que lire Bourdieu sur les propriétés de cette petite bourgeoisie était assez amusant pour moi -

Mes parents ont été portés par les nouveaux métiers du travail social et de l’informatique, contournant les études post bac, faisant d’eux une inscription dans la petite bourgeoisie nouvelle. Chez nous la lecture pouvait être assimilée à une pratique d’intellos plutôt ennuyante, mais en même temps -

L’ambivalence est d’autant plus visible qu’au-delà de l’aspect « coup de poing », le coté agréable de ce livre, d’après les médias, c’est qu’il « rompt le silence » certes, mais « en murmurant » seulement!

Cette revue de presse démontre une fois de plus qu’on peut aborder la maladie mentale en restant dans les conceptions dominantes de celles-ci et dans les normes de sa divulgation…

J’ai été marquée par l’ambivalence des médias entre une volonté affichée de déstigmatiser/normaliser la maladie mentale, et l’usage d’un vocabulaire lourd et peu banalisant : le livre « coup de poing » serait un « véritable coup de massue », « haletant », dont on sort « sonné » d’un «mal a dompter»

Oui je suis intéressée merci beaucoup 🙂