Suis-je cynique… ou un seuil vient-il d’être franchi ?
Un seuil que, personnellement, je n’ai aucune envie de passer.

Des réseaux sociaux sans les gens ?
Des plateformes où nous sommes réduits à des spectateurs d’émotions simulées, soumis à des contenus calibrés pour nous sur-stimuler et nous vendre encore plus de publicités ?

La force des réseaux sociaux, à mon sens, réside dans les émotions et les échanges.
Or ici, il ne reste rien.
Des réseaux vidés de leur substance.

Alors c’est ça, le rêve des majors ?
C'est ça le rêve de la Silicone Valley ?

Des machines qui parlent à des machines.
Pas de vrais propos.
Pas de discussions.
Pas d’émotions authentiques — seulement des simulations, des copies, des reflets.

En fait, ce sont des réseaux sociaux sans humanité.

Il y a des choses drôles, et d’autres apathiques, voire franchement gênantes.
Bref : ce sont des réseaux sociaux.

MAIS.

Mais ce sont des réseaux sans humains.
Personne.

Des bébés qui commandent un sandwich dans un kebab avec une voix de cow-boy ; des enfants qui accomplissent des tâches d’adultes avec un ton décalé ;
des chats qui discutent entre eux ou font du stand-up ; des extraterrestres qui racontent des blagues…

C'est clair que quand les réseaux sociaux ne sont pas ton métier, et que tu les utilises pour te divertir ou passer un bon moment, BS n'est en rien une priorité. C'est tellement ennuyeux. Passe une merveilleuse journée !

Je trouve qu'on s'ennuie ferme ici ! Pour nous, bbq au bord de la piscine avec les copains. J'ai la chance de vivre à la campagne.

Je viens de prendre un like de @fadouce.bsky.social. Mais que se passe-t-il ? Ce réseau n'est pas mort finalement ? Si, mais il y a encore quelques téméraires. Merci Fadouce ! T'es en forme ?

Réduire la stratégie à du bon sens, c'est le discours d'amateurs qui n'ont aucune idée de la complexité et de la rigueur nécessaires pour bâtir des dispositifs efficaces.

Donc ne vous fiez pas trop à vos impressions et à vos émotions, et retournez au boulot.

Cela signifie plutôt que la stratégie marketing est souvent contre-intuitive.

Elle exige des choix délicats, une technicité pointue et une expertise que le simple "bon sens" ne peut offrir.

Cela signifie-t-il que la moitié des entrepreneurs sont dépourvus de bon sens ?

Et les secteurs où le taux de défaillance est de 80%, cela veut dire quoi ? Un secteur de tocards ?

Absolument pas.

Si le "bon sens" suffisait, toutes les entreprises cartonneraient.
L'impact sur les réseaux sociaux serait massif, et les PnL seraient tous positifs.
Or, les chiffres parlent d'eux-mêmes : un taux d'échec de 50 à 60 % des entreprises à 5 ans est la preuve flagrante que le bon sens ne suffit pas.

C'est le fruit de l'expérience, de la technicité et d'une connaissance approfondie des processus.

Sans cela, votre pain sera dégueulasse, le fruit du bon sens, mais un bon sens tout pourri.

Pour la stratégie et le marketing, c'est exactement la même chose.

Faire du pain, c'est certes de l'eau, de la farine, du sel et de la levure.

Mais la maîtrise du geste, la gestion des timings, le contrôle des températures... tout cela n'a rien à voir avec le simple "bon sens".