"l’historien Pierre Serna est interdit de recherche et d’enseignement depuis le mois de juin. Il s’agit d’une décision de la section disciplinaire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, pour plusieurs cas de harcèlement moral" laredacpop.org/lhistorien-p...

De manière générale, je trouve assez peu convaincant, et même plutôt méprisant, que la première hypothèse avancée pour expliquer un problème soit d’invoquer la figure du stagiaire de L1, du lycéen ou du collégien.

3 shs.cairn.info/revue-empan-...
4 shs.cairn.info/revue-empan-...
5 shs.cairn.info/revue-empan-...
6 stm.cairn.info/revue-l-info...
7 shs.cairn.info/victimes-et-...

Merci pour la réponse. Il me semble qu'ici la source d'IdRef est une référence Cairn [1,2] alors que souvent les infos sont correctes pour d'autres références sur Cairn [3-7] (cf. blouske suivant). J'ai contacté IdRef pour en savoir plus

1 www.idref.fr/257439188/id
2 shs.cairn.info/revue-empan-...

En résumé : si les seules fois où vous vous inquiétez publiquement des étudiants, c'est pour en parler comme d'un problème, plutôt que de considérer les problèmes auxquels ils font face, vous contribuez à la fois à leurs problèmes et au problème que vous dénoncez.

Je suis assez convaincu, et pour le dire poliment, que la faible imagination et le peu d'intérêt didactique expliquent pour beaucoup la situation.

En fait, j'en ai pas vu beaucoup s'intéresser à ce que font leurs collègues. Pourtant, j'en ai vu des mauvaises pratiques professorales, qu'elles soient pédagogiques, éthiques, légales ou scientifiques. Faut ne pas vouloir le voir ou y être indifférent.

Ceux qui voient les étudiants comme des demi-habiles, feignants, tricheurs et pleurnichards, les détournant de ce qu'ils pensent être leur véritable activité professionnelle, sinon une "charge" utile qui justifie leur salaire, mais qui n'ont pas les étudiants qu'ils pensent mériter.

Ceci étant dit, bien que ça m'exaspère de voir certains usages de LLM par des étudiants en sociologie, je le suis davantage quand ceux qui, par la forme pédagogique qu'ils mobilisent, rendent possibles et favorisent les usages mêmes qu'ils dénoncent.

Sur certains aspects, ils sont déjà plus performants que je ne pourrai jamais l'être. Mais il y a des tâches que je n'ai tout simplement pas envie de déléguer. Et d'autres ne sont, à ce jour, tout simplement pas délégables.

D'autant que j'ai un rapport critique aux sources sur lequel je fonde mon rapport aux savoirs et à l'écriture. Qu'importe donc à quel point les LLM sont, ou seront, performants.

et le rend suffisamment intéressant pour que j'y consacre, volontairement, plusieurs heures par jour, tous les jours, et ce depuis plusieurs années maintenant.

Et au regard de mon expérience dans l’ESR, si je concède que les sociologues ont cette tendance à se dire de gauche, leurs prises de position et leurs pratiques quotidiennes révèlent des orientations plus "hétérogènes" et une réalité bien plus "contrastée" : ils ne sont "pas tant" de gauche que ça.

Pris isolément cet indicateur est limité, et il faut examiner des positionnements plus précis. Par exemple les auteurs se sont intéressés aux types de discipline (mathématisé ou non, empirique ou non, etc.), à l'opinion vis-à-vis de l’économie de marché ou de la méritocratie scolaire, etc.

Donc : 94% des sociologues/démographes se positionnent à gauche. Et comme on a le nombre d'observation (nombre de répondant par discipline), on sait que ce ne sont qu'une 30aine de sociologues et démographes qui se positionnent à gauche (p.129). Rappel : Nathalie Heinich se dit de gauche.

On trouve ainsi que 55% des universitaires en Science de la terre se positionnent à gauche, 56% en droit, 77% en Science du langage, 79% en Physique, 80% en Mathématique, etc. On peut aussi comparer les moyennes. J'ai eu la flemme de faire les écarts à la moyenne.

Les sociologues et démographes (section 19 CNU) représentent quasi 3% des répondants. Le chiffre de « 94% des sociologues sont de gauche » est issu du « Tableau 5.3. Positionnement politique par discipline » (p.129).