Sur le papier, ils en étaient capables. La Crimée le prouve. Et lors de la frappe initiale sur Kiev, l'immense majorité des analystes prédisaient une victoire éclair... Attaquer une coalition de pays, à fortiori les forces combinées de l'UE, ce n'est pas du tout la même chose.

Donc y a-t-il une menace ? Oui. Est-elle de la nature qui nous est présenté ? Non. La réponse apportée est-elle pertinente ? Non. Sert-elle uniquement les intérêts des grands groupes d'armements ? Oui.

Doit-on se renforcer pour lutter contre les menaces "hybrides", de type cyber guerre et désinformation ? Oui, clairement. Mais cela nécessite des ingénieurs et des analystes, pas des obus.

Doit-on développer une base industrie autonome suffisamment souple pour permettre une mutation rapide des capacités de production en cas de conflits ? Oui, évidemment, notamment sur la capacité à produire en masse des drones légers.

En conséquence, a-t-on besoin de produire en masse de l'armement en vue d'une guerre terrestre de haute intensité ? Hormis dans le cadre d'un prêt-bail à l'Ukraine, j'en doute.

Les Russes sont-ils en capacité, militairement comme économiquement, de se lancer dans un conflit armé avec le reste de l'Europe ? J'en doute.

La question c'est la nature de la menace russe. Ils ont envahi l'Ukraine, c'est un fait. 2 fois d'ailleurs. Mais ne plaquons pas une analyse simpliste sur une situation complexe.

Je suis d'accord avec toi. Après il faut rappeler des choses, vu tout ce qu'on voit ici :

• Le travail du parti : www.pcf.fr/actu_lutte_c...

• Le travail de ses intellectuels : www.causecommune-larevue.fr/17

Le reste n'est que piège journalistique et café du commerce.

Vous excusez pas, nous on dit merci et à demain

Il se trouve que la personne qui a posté ce visuel est Laurent Joyeux, ancien suppléant du député Leaument, lui-même responsable de la communication numérique de LFI... Donc on est ni sur de l'humour, ni sur de l'anonyme.

"Premièrement, j’ai travaillé sur l’électorat non-ouvrier du RN" (...) " en Provence-Alpes-Côtes d’Azur", soit l'électorat historique de JM Le Pen. Alors qu'on parle de l'électorat RN de la Creuse, département historiquement de gauche, qui a basculé RN récemment. Difficilement comparable...